Les codes de la langue: l’explicite et l’implicite

Notes

Notes du cours FR 260

Description : Cette image est une photo de mes notes du cours FR 260, ou nous avons discuté certains codes subtils de la langue française. Plus précisément, mes notes montrent l’exemple de la liaison entre la lettre « s », à la fin d’un mot, et un mot qui commence avec un « h. » En cours, nous avons écoutés « Sixième sens », une chanson du slammeur français, Grand Corps Malade, et nous avons analysés les paroles pour examiner les différences entre le français à l’oral, et le français à l’écrit. Grand Corps Malade utilise le terme « les handicapés » dans « Sixième sens » pour détailler les préoccupations de certaines personnes handicapées ainsi que les regards gênés des autres auxquelles qu’ils subissent chaque jour. À l’oral, Grand Corps Malade prononce « les handicapés » avec la liaison entre le « s » et le « h », ce qui donne une prononciation du mot qui ressemble comme « lézandicapés. » En cours, nous avons parlé des implications de cette prononciation.

Interprétation : Notre professeur nous a expliqué que malgré le fait qu’on accepte aujourd’hui la prononciation avec la liaison, ceci n’était pas le cas il y a vingt ans. Donc, il existe maintenant une différence de prononciation entre deux générations de français. Malgré cette différence, si un enfant est élevé en entendant que ses parents ne prononcent pas la liaison, l’enfant emploiera surement cette prononciation dans leur utilisation quotidienne de la langue française. Par contre, plusieurs enfants aujourd’hui adoptent et acceptent la liaison. En cours, nous avons parlé de comment l’utilisation divers de la langue française peux mener à des implications implicites. Par exemple, notre professeur nous a donné l’exemple du monde professionnel. Dans le cadre d’un entretien professionnel, quand l’interlocuteur entend que le candidat prononce une liaison entre le « s » et le « h » il y a un risque que l’interlocuteur perçoit le candidat comme étant mal éduqué, ou d’une classe sociale inferieur. Quand j’ai parlé de cet exemple avec mon hôtesse d’accueil, nous avons discuté des différents niveaux des codes implicites de la langue française. L’exemple de la liaison entre le « s » et le « h » est quand même assez subtile. Un exemple beaucoup plus répandu dans notre vie quotidienne est les accents. Mon hôtesse a expliqué qu’en France, un accent régional peut aussi avoir des impacts implicites.

Évaluation : Pour un Américain, je trouve que les codes de la langue se trouve surtout dans les accents régionaux, donc la notion qu’un accent d’une région peut contribuer à un préjugèrent de classe sociale n’est pas inconnu à un Américain. Par contre, l’exemple de la liaison entre le « s » et le « h » n’est pas un exemple d’une différence entre accents. Donc, je trouve que c’est difficile de traduire les subtilités des codes de la langue française en des exemples anglophone. Tout de suite, j’ai pensé au contraction anglaise comme « don’t », mais j’ai réalisé que plusieurs français raccourcissent des mots sans que ça n’affecte la perception de leur classe ou de leur situation socio-économique. De plus, un exemple qui parait si simple, explicite, et instinctif au français, le vouvoiement et le tutoiement, est un concept qui est difficile à comprendre pour un anglophone. Le vouvoiement et le tutoiement rajoute une épaisseur à l’échelle déjà assez compliqué des codes dans la langue française. Est-ce que ceci veut dire que la langue française est simplement plus complexe et nuancée que la langue anglaise ? Je ne pense pas, mais je trouve que les différences entre les deux codes est surtout une différence entre une langue et une culture qui valorise être direct, et une langue et culture qui préfère traverser un monde un petit peu plus indirect et implicite.



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