L’identité américaine et la communauté

Introduction :

Maintenant que mon premier semestre en France est presque terminé, j’ai pris un peu de temps de réfléchir sur mes expériences jusqu’à ce moment. Ces derniers jours, je pensais beaucoup sur comment mon séjour en France a influencé et a fait évolué mon personnage, en comparant avec les premiers semaines à Toulouse. Une chose que j’ai réalisée était comment le fait d’être en France m’aidait à comprendre dans quelle mesure je m’identifie avec la culture et la mentalité américaine – une chose sur laquelle je n’avais pas vraiment réfléchi avant d’arriver en France.

Interprétation:

En réalité, je n’ai jamais m’identifier complètement avec le fait d’être américain. Je pense que ça vient du fait que ma mère est allemande, et mon père américain, donc je m’identifiais plus en ayant un mélange des deux cultures. Par conséquent, ma famille n’était jamais une famille « steréotypiquement » américaine, qui regarde le football pendant Thanksgiving ou qui mange beaucoup de nourriture américain. C’est donc un peu bizarre que ce n’est pas qu’en arrivant en France que je me sens plus américaine que jamais, et c’est un sentiment qui est un peu difficile de définir.

D’un côté, je pense que ça vient du fait d’être un expatrié, ce qui provoque d’être hyper-conscient de ses différences en comparant avec les autres. Ceci est souligné par le fait que, au moins dans mon université, je suis une des seuls étudiants américaines – alors, chaque fois qu’il y a un événement dans notre groupe d’étudiants internationaux, je prends le rôle d’une américaine « modèle, » même si je ne me sente pas tout à fait comme représentative des Etats-Unis entières. Par exemple, quand je dis à une personne que je suis américaine, je reçois beaucoup de questions similaires, souvent sur le système politique et le président actuel.

Evaluation :

C’est intéressant que c’est en me tenant à distance des Etats-Unis que je peux réaliser des choses plutôt inaperçu par moi avant, et que je peux apprécier des choses que j’avais considéré plus comme acquis aux Etats-Unis. Quand j’ai quitté les Etats-Unis, je ne pensais pas qu’il y aurait beaucoup qui me manquerais, surtout pendant nos jours, où il y a beaucoup de choses plutôt négatifs qui se passent. En même temps, cependant, c’est facile de négliger les aspects positifs et de se concentrer seulement sur les choses négatives. Une chose en particulière des Etats-Unis que j’ai réalisé qui me manque est l’esprit de « communauté, » comme nous avons parlé dans le cours de FR 300. J’ai remarqué que les Français sont beaucoup plus réservés que les Américains, préférant d’être seule que d’être avec autres personnes – on peut le voir après les cours d’université, où la plupart des étudiants retournent chez soi, plutôt que parler avec les autres étudiants. Par conséquent, il n’existe pas une vraie communauté universitaire, comme on la trouve à Dickinson ou autres universités américains. En vivant en France, je peux comprendre maintenant comment cet esprit communautaire est important pour moi, et comment il fait une partie de mon état d’esprit et mon système de valeurs.



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