à suivre…

 

 

 

Voici une photo du générique qui suit le film, « Chez Nous, » par réalisateur Lucas Belvaux. Après ce film de presque deux heures, personne n’a bougé avant qu’on ait complètement éteint l’écran, et qu’on ait allumé les lumières du cinéma. Les Américains ont commencé de sortir au moment où le film a terminé (et les premiers noms sont apparus), mais les Français étaient contents de rester tranquillement jusqu’à la vraie fin.

 

Aux États-Unis, c’est normal de sortir du cinéma juste après que l’intrigue termine. C’est un peu bizarre de rester jusqu’à la fin du générique sauf s’il y aurait une autre scène. Alors, quelques explications logiques peuvent justifier cette coutume subconsciente des Français, et la différence interculturelle.

La première explication peut se trouver dans un sens opposé de ce qui constitue la fin de film. J’ai posé la question à une de mes amies françaises et elle n’a pas vraiment compris. Pour elle, la fin d’un film se présente lorsqu’il n’y a plus à regarder. Même pendant le générique, il y a souvent des images à considérer pour comprendre le film. En plus, elle croit que ce n’est pas juste d’ignorer les contributions des gens au film. En cette façon, c’est la moindre des choses pour regarder les noms et pour reconnaître leurs contributions.

En revanche, ce phénomène est peut-être un produit du contraste stéréotypé entre la vie décontractée des Français, et la vie hâtive/stressée des Américains. C’est pareil à la coutume française de rester au café pour quelques heures, ou même pour l’après-midi en entier. Dans le perspectif américain, beaucoup d’activités quotidiennes représentent seulement un moyen pour atteindre un but, mais, pour les Français, il y a souvent valeur dans l’activité elle-même.

 

La perception globale de « la vie décontractée » de la France est située en quelques conditions sociales : la semaine de quarante heures, les vacances obligatoires, les mesures de protection sociales, etc. Je crois qu’il y a un sentiment général pour apprécier chaque moment, parce que l’avenir reste toujours inconnu. Par contre, je crois que c’est une mentalité très américaine de poursuivre sans relâche un but ultime au détriment du présent.

Cette interprétation concerne également les aspects historiques des pays : l’un avec une histoire illustre et longue, dans laquelle les individuels cherchent leur propre sens, l’autre avec une histoire qui a récemment commencé, dans laquelle les peuples luttent pour les accomplissements collectifs.

Ainsi, le générique représente, à la même fois, l’opportunité de reconnaître les contributions individuelles et de profiter encore un moment de repos. La prochaine fois au cinéma, je pense à rester tranquille : peut-être, il vaut la peine !



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