Archive forFebruary, 2017

Les Cours Magistrales

Tape, tape, tape, tape, tape. C’est le bruit des étudiants français qui sont en train de suivre chaque parole que le prof prononce. J’étais frappé par le moyen d’enseigner les cours magistrales. Les étudiants ne disent rien. C’est le prof qui parle et les étudiants qui tapent les notes dans les longs paragraphes et pas les petits puces que je prends habituellement.

Après avoir parlé avec les étudiants, il semble que le cours est le plus important ; il n’y a presque jamais les supports qu’il faut lire pour les courses magistrales, pas de devoirs pour pratiquer le contenu. C’est les renseignements du prof qu’on peut étudier donc chaque mot est important. Ce n’est pas une répétition des experts du livre scolaire.

-Alec Wilcosky

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À bon marché

Description :

Cette photo montre la façade d’une friperie qui se trouve entre Capitole et Esquirol. Dans la fenêtre, on voit des mannequins s’habillés en vêtements d’occasion : des vestes en cuir, des coupe-vent et des robes de tous styles. Attiré par la vitrine, je suis entré à ce magasin la première semaine que je suis arrivé à Toulouse, mais en mapprochant j’ai vu que tous les articles qui coûtent environ 150 euros.

 

Interprétation :

Une interprétation possible est qu’en français le mot friperie a plus de variété que sa traduction anglaise. Aux États-Unis, je vais à une friperie ou magasin « second-hand » de seconde main pour trouver les vêtements uniques à bas prix. Une autre explication se tire son origine du fait que la mode est très importante en France. Donc, peut-être l’esthétique des vêtements usagés augmente le prix plus que le fait d’être à second main le baisse. Quand j’ai demandé une explication à mes hôtes, ils m’ont dit que j’ai trouvé une friperie chic et que c’est possible de trouver les magasins moins chers.

 

Évaluation :

Au moment où je suis entré dans le magasin j’étais enthousiaste pour trouver les vêtements bon marché, mais j’étais bouleversé quand j’ai vu une veste en cuir qui coutait 300 euros. Je crois que j’ai mal compris la cible de ce magasin particulier et qu’un Français ne serait pas du tout surpris à voir le prix comme ça.

 

Jonah

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La bise

Après avoir passé un mois en France, je me suis beaucoup senti d’ émotions. En arrivant surtout, c’est la joie d’être quelque part de nouveau ou les soucis de l’inconnu. Après le séjour passait d’une visite de quelques jours au séjour des mois, il faut se situer dans la vie quotidienne où tous sont plus difficiles dans une langue et une culture étrangères. Quelques fois, les tâches simples aux États-Unis semblent être les défis insurmontables, mais je suis toujours frappé par ma fortitude et ma connaissance. Beaucoup de défis sont suivis par beaucoup de réussite et d’accomplissement.

Un exemple de la vie quotidienne plus difficile, comme montré la photo ci-dessous, est la bise, le moyen traditionnel et courant de dire bonjour. Cette coutume est très bizarre pour certains étrangers, surtout les Américains. Aux Etats-Unis, je ne m’inquiétais pas beaucoup de serrer la main de quelqu’un. C’est normal et naturel. En tant qu’un étranger, je voudrais vivre comme les Français, mais faire la bise s’est avéré un vrai défi. La photo montre deux élèves anglophones qui pratiquent la bise. Notez qu’ils sont aussi en train de se serrer la main qui montre leur air incertain. En pratique, il est plus difficile. Est-ce que je cours à la personne faisant la bise avant dire bonjour ? j’attends la Française de faire quelque chose ? Est-ce qu’elle fait rien parce qu’elle sait que les Américains n’ont pas l’habitude de faire la bise ? Je me demande trop ; ce n’est pas un grand faux pas. Le fait reste que la bise semble un défi et pour cette raison, c’est une réussite de dire bonjour ou au revoir à quelqu’un avec l’aisance. Cela arrive de plus en plus ; une différence culturelle devient normale, marquant ma transition française culturelle.

Il manque la partie ‘interprétation’ où on a les impressions/explications des français.

L’avis des Français que j’ai entendu est que c’est un habitude qu’on apprend très jeune. Les parents français encouragent leurs enfants à faire la bise, donc les Français(es) que j’ai rencontré ont une dizaine d’années de pratique.

 

-Alec Wilcosky

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Salons de thé

Description : Cette photo saisit un mardi après-midi bien passé à un salon de thé à Toulouse. On voit deux tranches de gâteau et deux tasses de thé, car il y avait moi et une copine. Parce ce que nous y étions pour travailler, on peut aussi voir deux ordinateurs allumés et prêts à être utilisés. Les seuls mots échangés hors de ceux entre moi et ma copine étaient avec la serveuse qui nous a recommandé ses thés préférés quand nous étions stupéfaites par tous les choix. J’étais à l’aise dans cette situation qui m’a donné beaucoup de bonheur. Cela m’a fait réfléchir à pourquoi les Français et les anglophones passent ces après-midi tranquilles aux cafés ou salons de thé, mais les Italiens sont toujours pressés quand ils vont à boire un café (ils ne boivent même pas vraiment de thé).

 

Interprétation : Ce que je trouve très intéressant chez les Italiens est qu’ils sont des snobs de café ! Ils ne permettent pas à Starbucks d’ouvrir un magasin parce qu’ils ne veulent pas infiltrer leur marché de café pur avec du café « américain »… mais alors s’ils apprécient autant le café pourquoi est-ce qu’ils ne prennent pas le temps pour l’apprécier en le boire comme les Américains et les Français ? Quand j’étais en Italie, j’ai observé que les Italiens buvaient au moins deux cafés pendant la journée. Peut-être que s’ils boivent plusieurs cafés à la longueur du jour, ils ont moins de temps pour dédier à chaque fois qu’ils vont pour prendre un café. Je pense aussi que les Toulousains ont encore l’habitude de prendre un long déjeuner et sont plus relâchés en général comparé aux Italiens. Par conséquent, prendre une heure ou deux parfois pour voir des amis, connecter avec une tasse de thé et un morceau de tarte pistache et se mettre au courant des événements de la vie n’est pas rare. Mon hôtesse a confirmé qu’elle apprécie les moments de calme aux salons de thé et qu’elle faisait pareil quand elle vivait en Angleterre. Pour elle, c’est une bonne façon d’échapper sa vie chaotique avec trois enfants. Parfois elle travail, mais souvent elle y est avec des amies. Ce n’est pas très souvent que l’on voit les personnes qui travaillent sur leurs ordinateurs, mais chaque fois que je le fais, il y a au moins une personne à une autre table qui fait pareil.

Évaluation : Cette expérience m’a provoqué des sentiments positifs parce que c’était réfléchissant, délicieux et familier. En Italie, c’était frustrant de ne pas pouvoir aller boire un thé ou un café dans un bar et travailler aussi. Là il faut boire vite le café, bavarder un peu avec le serveur et partir. L’expérience tranquille m’a manqué, alors je me sens complètement à l’aise aux salons de thé et je pense que les Français se sentent le même.

 

Ingrid Brandt

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Étendu à Sécher

Description :

Voici la corde à linge chez mon hôtesse, avec un sèche-linge en l’arrière-plan. Après que j’avais observé quelques semaines, j’ai remarqué à Mme Vergez qu’il m’étonnait qu’elle n’utilise jamais la machine, même en hiver. En entendant ce commentaire, elle a commencé de rire. Elle a expliqué que c’est plus ridicule que cela, mais que cet appareil n’est pas en fait branché. Il sert typiquement comme rangement pour les serviettes, le linge, etc.

Interprétation :

Quelques explications logiques peuvent justifier cet abondement de ce pilier du ménage américain. Le choix soit peut-être la fonction des limitations d’espace dans le centre-ville. En ce cadre-ci, les avantages de gagner l’espace de rangement l’emportent sur la fonction prévue d’un sèche-linge. En revanche, une autre possibilité soit que, par nature de la mode française, il y a trop de vêtements qu’on ne peut jamais mettre dans un sèche-linge qu’il ne vaut pas la peine pour l’utiliser. Une explication finale pour cette observation étrangère soit peut-être des origines écologiques. C’est évidemment moins gaspilleur, même si gênant, à débrancher les appareils sauf aux circonstances urgentes.

Évaluation :

La France était historiquement, jusqu’à assez récemment, un pays rural et lent à moderniser. Les gens, embourbés dans les coutumes culturelles de l’antiquité, résistent aux innovations de nos jours. C’est alors une arme à double tranchant d’avoir une histoire si illustre. Lorsque j’ai posé la question à mon hôtesse pourquoi refuse-t-elle de l’utiliser, elle a admis, quoiqu’elle ne connaisse pas exactement pourquoi, que c’est une tradition du passé. Aujourd’hui, la plupart des jeunes Français profitent bien des sèche-linges. Chaque moyen possède sa propre utilité, on doit seulement décider si l’efficacité énergétique est plus importante que l’efficience !

James

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Les films internationaux

 

Description :

Pendant les vacances de février, j’ai visité Berlin, et en arrivant, j’ai reçu une bonne surprise : le festival du film international de Berlinale se déroulait pendant mon séjour ! Les trois films que j’ai vus représentent le cinéma international : Le jeune Karl Marx, Call me by your name, et Kongens noi. Le premier, un biopic de la relation entre Karl Marx et Friedrich Engels, était en français, en allemand et en anglais ; le deuxième, une histoire d’amour homosexuel, était en anglais, en italien et en français ; et le troisième, l’histoire de la famille royale de la Norvège qui voulait résister aux nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale, était en norvégien et en allemand. Chaque film était différent.

 

Interprétation :

La variété des films/genres et des langues représente le monde international. Parlant avec mon hôtesse, elle m’a expliqué que les Français regardent le festival du film à Berlin de même niveau que le festival de Cannes. De plus, les films ont représenté des points de vue différents. Ce qui m’a frappé en particulier était le point de vue positif du film Le jeune Karl Marx vers le communisme, non seulement puisque les Américains sont très critiques/négatifs vers le communisme, mais aussi puisque le film jouait à Berlin, où on a beaucoup souffert à cause de communisme. Mon hôtesse m’a dit que les Français n’ont pas ce dégout vers le communisme, et qu’elle pense que l’idée du communisme est belle mais trouve que l’exécution est troublante.

 

Evaluation :

Regarder des films internationaux m’expose à des points de vue qui sont différents des miens. Je m’intéresse à des films étrangers donc j’étais ravie d’avoir l’occasion de les voir, et jusqu’à ce voyage, je n’avais jamais assisté à un festival du film. Je n’ai pas aimé tous les trois films, mais chacun me fait réfléchir.

 

Marisa Machlis

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Manie de la Pharmacie

Description

Voici quatre photos que j’ai prises en trois minutes, en me déplaçant à pied aux Carmes. Quelque chose qui m’a frappée dès mon arrivée à Toulouse est le pur nombre de pharmacies que l’on peut trouver dans la rue, même si elles sont très près l’un de l’autre. À Toulouse, il n’est pas rare de trouver deux ou trois pharmacies sur la même portion de route. Elles sont toujours très faciles à repérer, grâce aux néons verts qui clignotent du matin au soir.

Interprétation

Afin de mieux comprendre ce phénomène, j’ai cherché deux explications : une d’un client à l’extérieur d’une pharmacie aux Carmes, et une de mon hôtesse. L’explication que m’a donnée mon hôtesse s’est concentrée sur une caractérisation des gens français. En général, les Français ont peur d’être malades et ils sont très prudents de leur santé. Il y a souvent une préoccupation avec les médicaments jusqu’au point que l’on achète les médicaments dont on n’a pas vraiment besoin, et c’est pour cela qu’il y a tellement de pharmacies à Toulouse.

En revanche, l’homme qui sortait de la pharmacie m’a donné une explication fondée dans le démographique. Il y a un grand nombre de vieilles personnes (un si grand nombre qu’il a appelé la France comme « un pays vieillissant »), et avec la vieillesse vient un besoin de se soigner avec plus de médicaments, ce qui pourrait expliquer l’abondance de pharmacies.

Evaluation

À mon avis, les deux explications indiquées ci-dessus marchent très bien ensemble afin d’expliquer ce phénomène. Je pense que c’est une réflexion sur le système de santé française, qui est connu autour du monde pour sa rigueur et son efficacité ; selon l’Organisation mondiale de la santé, c’est un des meilleurs systèmes de santé du monde. Dans l’ensemble, il me paraît quelque chose de positif que les Français font un tel effort pour s’occuper de leur santé. C’est très convenable que les pharmacies soient si accessibles par le public et qu’il n’y ait jamais un souci de trouver les médicaments dont on a besoin. Néanmoins, il faut examiner aussi les dangers d’un tel système. L’obsession d’acheter des médicaments, ajoutée à la facilité de les récupérer, peut s’avérer un grand problème qui devient dangereux si l’on n’est pas prudent. Ce système donne beaucoup de pouvoir aux clients, ce qui n’est pas toujours une bonne chose.

Ally

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L’ancien et le nouveau

Description : Cette photo montre une fontaine dans un carré près d’Esquirol. C’est l’une des nombreuses pièces d’art ancien autour de Toulouse.

 

Interpretation :

Quand je suis arrivée à Toulouse, mon hôtesse et moi avons marché tout autour du centre-ville. Elle a souligné les statues, les fontaines, et l’architecture ancienne à chaque coin. Je trouve que je pense plus  de l’histoire de la France et au contexte de Toulouse quand je suis entouré de sa présence physique. J’ai été ému par la présence de l’histoire partout où je suis allé – une expérience très différente de la vie quotidienne aux États-Unis, où les monuments historiques sont plus rares et plus récents.

 

Evaluation :

Quel est l’effet de vivre avec l’histoire complet de votre ville ? Personnellement, ce phénomène m’a fait me sentir particulièrement comme un touriste. En tant que voyageur, je suis habitué à prendre des photos de statues et de fontaines et de monuments historiques.

Maintenant, je remarque que je prends moins de photos – c’est impossible de faire tout le temps – et tout simplement les apprécier pour leur beauté.

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Deux

Description

De temps en temps, dans n’importe quel pays, on peut voir les véhicules d’urgence. Sur une autoroute entre Nice et Toulouse, il y avait une ambulance française, feux clignotants et sirènes hurlantes. Ça faisait son entrée à l’autoroute, et c’était en train de voyager, mais pas très rapidement. Ça voyageait plus ou moins avec une vitesse moyenne pour l’autoroute. C’était aussi doublé par une autre voiture après son entrée.

Interprétation

C’était difficile à expliquer. Je vais lentement dans plusieurs des choses, et bien sur je comprends que la vitesse n’est pas toujours nécessaire. Mais pour une case d’urgence, il me semble surtout nécessaire. Peut-être l’individu blessé était déjà dans le véhicule, et c’était nécessaire de l’amener assez lentement à l’hôpital, et de ne bouger pas trop. Certainement aussi, bien sur, il faut que les ambulance ne causer pas les accidents sur le route, et que le sécurité et le soin sont prioritaires, mais sur l’autoroute assez directe, et sans trop de circulation, est-ce qu’il y avait vraiment un conflit entre la sécurité des voitures et le soin du blessé ? Il manque les avis de quelques français sur votre réflexion. Vous avez certainement raison. Je l’ai oublié. 

Évaluations

J’ai vu que les véhicules d’urgence français souvent ne conduisaient pas très rapidement, relative aux ceux des États-Unis. Je l’ai trouvé étrange. J’ai trouvé aussi que les français ne bougent pas beaucoup si un véhicule d’urgence est en train de passer. Aux États-Unis, tout le monde donne beaucoup d’espace, même si ce n’est pas strictement nécessaire, aux policiers, pompiers, et ambulanciers. C’est légalement obligatoire, oui, mais on le voit aussi comme le choix correct en tout cas. Certainement dans les rues Toulousaines, on ne veut pas conduire rapidement en générale, et sûrement pas dans les rues petites et courts. Mais sur l’autoroute ? Et pourquoi est-ce on conduit plus rapide que l’ambulance ? Pourquoi est-ce que on ne les donne pas de l’espace ? Peut-être les grands espaces donnés aux véhicules de secours chez moi sont pas totalement nécessaires, mais ce n’est pas du tout une mauvaise idée.

 

 

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Les sweatshirts américains à Toulouse

Description

En explorant un nouvel endroit, j’aime bien regarder les friperies là, où je peux souvent trouver un autre côté de l’esprit du lieu à travers les articles d’occasion qui expriment les vies et les histoires des habitants. En le faisant à Toulouse, cependant, j’étais surprise de voir un type de vêtement pas du tout français à chaque friperie à laquelle je me suis arrêtée : des sweatshirts américains. Chacune a une collection diverse et un peu bizarre : De « Western Illinois University Mom » à « Sarah ! » (c’est-à-dire Palin), presque toutes les friperies toulousaines avaient en stock des sweatshirts américains – pourquoi ?

Interprétation

Une explication évidente est la globalisation : au cours de ce phénomène, la culture américaine a commencé à se propager en France, et les sweatshirts peuvent représenter une curiosité croissante pour la culture américaine. Il me semble que l’anglais et les anglicismes sont quelque peu à la mode à Toulouse – la ville est pleine des restaurants, cafés et magasins avec des noms anglais ou anglicisés, alors c’est plausible que ces sweatshirts sont une autre manifestation de cette vogue. Mais c’est également possible que ce phénomène n’ait rien à voir avec les goûts des consommateurs. Puisque les friperies et l’achat des vêtements d’occasion sont en fait plus répandus aux États-Unis qu’en France, une explication alternative peut être que les friperies toulousaines achètent leur stock des vendeurs américains, et c’est pour cette raison qu’elles ont reçu des vêtements américains. Je me suis renseignée auprès d’une vendeuse d’une des friperies toulousaines à ce sujet, qui m’a dit tout simplement que le magasin achète son stock en gros. À mon avis, sa réponse affirme ma deuxième hypothèse.

Évaluation

Cependant, malgré leur prévalence aux friperies, je n’ai pas encore vu des Français les portant dans les rues. Quand j’ai posé cette question à mes connaissances françaises elles m’ont répondu qu’ils n’avaient jamais remarqué ce phénomène, alors peut-être ces sweatshirts ont attiré mon attention à cause de mon attachement à la culture américaine et qu’aux Français ils sont simplement des vêtements quelconques.

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