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Sans programme, sans question

Description : Dans cette photo, on peut voir un emploi du temps à UT2J dans le bureau d’histoire. Il y a eu beaucoup de confusion la première fois que j’ai vu un emploi du temps à UT2J, parce qu’il n’y avait ni la salle de classe ni les attentes pour le cours (s’il y aura un partiel ou pas, s’il y aura un examen final, etc.). Cela m’est frappé, parce qu’il manquait beaucoup d’information qui est toujours disponible aux États-Unis.

Interprétation : Il y a quelques explications des différences à l’université ici. D’abord, il n’y a pas assez de temps qu’aux États-Unis entre les deux semestres et donc c’est difficile pour les professeurs et pour l’université d’avoir toutes les informations nécessaires quand il n’y a pas le temps pour le faire. Une autre explication est que les Français sont plus indépendants parce que leur formation à l’école est différente que la nôtre. Cela veut dire que la culture française en ce qui concerne l’université est plus discrète et plus implicite qu’aux États-Unis. De plus, ici il y a une différence entre contrôle continu et examen terminal qui n’est pas claire, même maintenant. Je pense que les choses universitaires ici en France sont trop implicites et difficiles pour les étrangères à comprendre.

J’ai parlé avec Léna, la fille de mes hôtes qui a déjà fini son BAC+3, pour mieux comprendre le système universitaire ici. Elle m’a dit que c’est normal de sentir un peu perdu, parce que les Français sont perdus de temps en temps aussi. Mais elle a dit aussi que c’est le premier cours quand on doit faire beaucoup d’attention et demander tout ce qu’on veut savoir pour avoir les informations nécessaires pour bien réussir. Elle est d’accord avec moi que c’est difficile d’être sûr au sujet des attentes, notamment pour les étrangères.

Évaluation : J’ai trouvé que les choses qui me surprennent, comme les emplois de temps très vagues, sont vraiment normales ici. C’est clair qu’il y a des attentes différentes pour les Français d’être plus indépendant et organisé soi-même parce qu’il n’y a pas trop d’aide par les professeurs. En France, l’étudiant est vraiment tout seul en trouvant les emplois de temps et les attentes. Dans tous mes cours à Toulouse, chaque jour quand j’arrive, je n’ai aucune idée de ce qu’on va faire pendant la classe. Mais aux États-Unis, on sait exactement ce qu’on va faire chaque jour pendant le semestre après le premier cours quand on reçoit le syllabus du cours. Voilà une autre différence entre les deux systèmes éducatifs. L’université ici en France reflète la société qui est implicite et discrète. Par conséquent, les emplois du temps sont normaux, pas désorganisés, et ils correspondent à la culture française.

MacKenzie

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Les horaires d’ouverture

Description : Dans cette photo, on peut voir les horaires d’ouverture d’un magasin. J’ai pris la photo de la pancarte jaune à Carcassonne ; les horaires de ce magasin ne sont pas trop bizarres, selon moi (parce qu’il y a plus que deux mois que je suis en France, au début de mon séjour j’ai trouvé cela très ennuyeux), mais j’ai pris la photo parce que j’ai essayé d’entrer dans une cathédrale, mais c’était fermé pour le déjeuner. Je n’ai jamais vu une église qui se ferme pendant le déjeuner, même à Toulouse. La pancarte là n’était pas trop facile à accéder pour prendre une photo et donc j’ai pris celle-ci pour capturer la même idée. La fermeture à midi est constante, mais assez surprenante à mon avis.

Interprétation : C’est difficile d’interpréter les horaires d’une cathédrale, mais il y a beaucoup d’explications pour les fermetures des magasins et bureaux à midi. D’abord, tout le monde doit manger donc c’est utile pour tout le monde d’avoir la même heure de manger. Si tout le monde prend leur pause en même temps, il n’y a personne pour ouvrir le magasin ou le bureau ; voilà pourquoi c’est fermé. Une autre explication est que les Français prennent un vrai repas pour le déjeuner ; cela veut dire que c’est plus comme le diner avec une entrée, un plat, un dessert et un café. Ce n’est pas la même chose aux États-Unis, dans mon expérience, parce que nous aimons prendre les sandwichs. Mon hôtesse m’a dit que les Français pensent beaucoup sur l’alimentation et donc c’est nécessaire d’avoir au minimum une heure et demie pour le déjeuner. Ce n’est pas exactement une autre explication en ce qui concerne la fermeture, mais si on a besoin d’une heure et demie pour le déjeuner, c’est plus facile si c’est pendant les horaires d’ouverture des restaurants.

Évaluation : Quand je suis arrivée en France, j’avais déjà su que les horaires des restaurants et des magasins sont différents, parce que mon professeur m’a dit cela. Mais la première fois que j’ai essayé d’aller au bureau international à UT2J à 12h30 après mon cours pour m’inscrire à mes cours, c’était fermé. Cela me frappe beaucoup parce que ce n’est pas ouvert avant mon cours (mon cours est de 8h30 à 12h30) et j’ai un cours à 14h quand le bureau rouvre, donc comment est-ce que je peux m’inscrire ? Clairement, j’ai trouvé une solution pour cette situation, mais quand j’ai vu une cathédrale qui ferme pour le déjeuner, j’ai pensé que c’est une vraie différence culturelle. Aux États-Unis, rien ne ferme pour prendre le déjeuner, particulièrement pas les bureaux ou les églises. De temps en temps, c’est un peu énervant si je dois parler avec quelqu’un ou si je veux faire une visite dans une cathédrale (parce que j’avais seulement quelques heures à Carcassonne). Les horaires pour le déjeuner sont importants pour les Français et c’est plus reposant d’avoir une grande pause au milieu de la journée.

MacKenzie

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« Ce n’est pas possible, désolé »

Description : J’ai pris ces photos quelques secondes après qu’une femme m’a dit qu’il n’y a pas de place au restaurant pour nous. Plus spécifiquement, elle a dit « non, je suis désolée, il n’y a aucune place, ce n’est pas possible. » Ce n’est pas la première fois que c’est ce qui s’est passé pour moi. Les restaurants ici n’ont pas une liste d’attente comme aux États-Unis. Quand il n’est pas possible d’avoir un groupe au restaurant ici, on dit cela, pas ceci : « vous pouvez attendre à peu près vingt minutes. » C’est toujours qu’on peut s’asseoir au moment où on arrive, ou vraiment pas.

Interprétation : Il y a beaucoup d’interprétations, mais deux m’intéresses le plus. D’abord, c’est parce que c’est plus pratique de ne pas avoir de queue dehors le restaurant. C’est mieux pour les gens qui mangent là et aussi pour les voitures et les personnes dans la rue. Une autre explication est que les Français font beaucoup plus souvent les réservations au restaurant si c’est vraiment où ils veulent aller. Cela veut dire que quand les Français veulent vraiment aller à un restaurant spécifique, ils font les réservations. Quand les gens ici sortent sans réservation, en général, ils veulent manger n’importe où, c’est vraiment ce qu’il y a autour d’eux à moment où ils ont faim.

Quand j’ai demandé à mes hôtes si c’est normal de dire que ce n’est pas possible, ils m’ont dit oui, ce n’est pas normal de dire que tu peux attendre la place. Louise, la fille de mes hôtes, m’a dit qu’elle connaît seulement un restaurant qui fait cela à Toulouse, l’Entrecôte (où il y a toujours une queue). Elle a dit que les autres restaurants qui sont plus petits comme celui-ci dans la photo n’ont pas trop d’espace et donc il n’y a pas de place pour attendre sans déranger les autres.

Évaluation : La première fois qu’une personne m’a dit cela, j’ai trouvé que c’est un peu bizarre, donc j’ai pensé qu’il y avait probablement beaucoup de réservations pendant ce soir-là ; mais quand cela arrivait très souvent, je sais que c’est une différence culturelle. De temps en temps, c’est un peu énervant si je veux vraiment manger à ce restaurant. Mais c’est clair que les réservations sont plus habituelles et que ce n’est pas normal d’attendre plus que dix minutes pour s’asseoir au restaurant. Aux États-Unis, on peut attendre deux heures pour manger au restaurant si on a vraiment envie, mais en France, ce n’est pas le cas. Je pense que les restaurants fonctionnent ici d’une manière plus pratiquement qu’aux États-Unis ; néanmoins, je suis un peu choquée chaque fois que cela arrive.

MacKenzie

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Checkpoint Charlie: allemand ou américain?

Description : Checkpoint Charlie, le point où l’on traversait le mur de Berlin pendant la guerre froide, est aujourd’hui une attraction pour les touristes à voir comment on peut traverser à l’autre côté de Berlin. Il y a beaucoup de restaurants à Checkpoint Charlie maintenant, notamment McDo et KFC. De plus, il y a un musée sur un coin et à l’autre coin, une exposition qui explique la signification de Checkpoint Charlie et l’histoire qu’il a. Le panneau dans la photo est une copie de l’originale qui a dit la même chose (en anglais, en russe, en allemand et aussi en français). Dans la photo, on peut voir beaucoup de langues, notamment les langues des gens qui occupaient Berlin pendant la guerre froide. Il y a quelqu’un qui joue le rôle de garde pour les photos des touristes pour imiter ce qui s’est passé à Checkpoint Charlie pendant la guerre froide.

Interprétation : C’est clair donc immédiatement que Checkpoint Charlie n’est pas exactement allemand. Cela veut dire que Checkpoint Charlie à Berlin a beaucoup d’influence américaine. On peut voir cela avec la présence d’anglais dans les panneaux, les restaurants très américains et aussi les drapeaux américains. Est-ce que Checkpoint Charlie est vraiment allemand ? Alors, oui et non. Puisque Berlin n’était pas sous le contrôle d’Allemands aux années 70, ce n’est pas surprenant qu’il y ait beaucoup d’influence d’étrangère. Mais quand j’ai envoyé ces photos à mes parents (notamment à ma mère qui a traversé Checkpoint Charlie en 1975), ils m’ont dit que c’est clairement un quartier américain qui reste encore à Berlin et que la culture allemande n’est pas trop différente de la nôtre.

Évaluation : J’ai trouvé alors que Checkpoint Charlie est plus américain qu’allemand. Les restaurants qui sont là, la présence des choses américaines (comme le drapeau, par exemple) et aussi le numéro de touristes m’a donné que c’est une culture familière. Dans une grande ville, comme Berlin, il y a un mélange de cultures à cause de la diversité des personnes. Mais ce qui m’a fait surprise c’est que l’influence la plus grande est l’influence américaine. À Toulouse, je ne vois pas beaucoup de panneaux en anglais et je n’ai jamais vu un drapeau américain. Je sais que c’est parce que Checkpoint Charlie a beaucoup d’histoire, mais c’est encore intéressant de voir un monument américain en Europe.

 

MacKenzie

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Sans Panneaux, Sans Problème

Description : Chaque jour, je vois le même carrefour à côté d’une école maternelle qui n’a pas de panneaux-stops pour les voitures. Je l’ai trouvé bizarre, parce qu’il n’y a pas beaucoup de rues aux États-Unis qui n’ont ni feux tricolores ni panneaux-stops, particulièrement près d’un lieu où il y a beaucoup d’enfants. Ce n’est pas assez anormal aux États-Unis d’avoir des carrefours sans panneaux ou feux dans les banlieues, parce qu’il n’y a pas beaucoup de trafic. Mais dans ce contexte, où il y a une école maternelle, je suis certaine qu’aux États-Unis, il y aurait des panneaux, au moins. Quelquefois quand je traversais ce croisement, il y avait des voitures qui avançaient très vite et qui arrêtaient assez soudainement.

Interprétation : Il y a quelques explications de cette intersection à Toulouse. D’abord, les piétons ici n’ont pas la priorité sur les rues, donc ce n’est pas un vrai danger pour les enfants s’il n’y a pas les panneaux ou un passage piéton. Une autre explication est que les Français, quand ils conduisent, sont plus attentifs que les conducteurs aux États-Unis. Cela veut dire qu’ils ont le réflexe d’arrêter immédiatement quand il y a une autre voiture ou une personne qui traverse le carrefour. J’ai demandé à mes hôtes s’ils pensent que c’est une intersection bizarre et ils m’ont dit que non, parce qu’à Toulouse la moitié des croisements assez petits (dans les chemins) ont la même structure.

Évaluation : Chaque fois, j’étais surprise qu’il n’y ait pas plus d’accidents là, avec les autres voitures (parce que c’est un croisement simple en colline sans panneaux), mais aussi avec les gens et enfants de l’école maternelle. J’ai trouvé que les choses qui me surprennent, comme cette intersection près d’une école maternelle sans panneaux, sont vraiment normales ici. C’est clair qu’il y a des attentes différentes pour les Français en ce qui concerne les règles de la rue. De plus, c’est une différence culturelle de société où les parents sont responsables de toutes les actions de ses enfants. Aux États-Unis, quand un enfant court dans la rue pour traverser l’intersection ou trouver une balle, c’est toujours la faute de voiture et le conducteur pour son manque d’attention à la rue. Mais ici, quand un enfant fait quelque chose comme cela, c’est la faute de ses parents pour échouer à lui enseigner les règles de la société. Donc, avec ces différences, il est évident qu’ici la formulation de bons citoyens qui comprennent les règles de la rue commence très tôt. Par conséquent, ce carrefour est normal à Toulouse et ce n’est pas un vrai danger des enfants comme j’ai pensé.

MacKenzie

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