Archive for7 mars

Une petite manifestation

Description : J’ai pris une image d’une bannière qui est sur l’Arche de la Université de Toulouse, Jean Jaurès. Le texte dit « La révolution sera féministe ou ne sera pas ! »

Interprétation : Cette image montre la tradition de manifestations en France et spécialement à la université Jean Jaurès, qui est connu pour sa tradition de manifestations. La bannière est indicatif des sentiments politiques et l’ambiance de justice sociaux qui est toujours présent sur le campus. Ceci est particulièrement perceptible à Jean Jaurès, une université avec une histoire de manifestations.

Evaluation : L’histoire des manifestations en France est très ancienne. Cette bannière montre que l’esprit de révolution et les sentiments contre l’autorité est vivante et forte aujourd’hui. Ce sentiment de « contre » est associé souvent avec les français, mais en une année divisée politiquement comme 2017, cette disposition est très bienvenue.

 

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l’Intervention étudiante: les micro-manifestations font une communauté

Description

A l’avant de la salle de classe, un group des étudiants montre un vidéo original et drôle. Le pratique a passé plusieurs fois avant et après mes cours magistrales. Souvent, les étudiants entrent bruyamment dans la salle avec des batteries et une trompette pour annoncer leur arrivé. Chaque vidéo présente tous les membres d’un groupe pour publiciser un événement de bienfaisance ou une soirée étudiante. Le vidéo saisit l’attention d’autres étudiants avec la musique courante et les blagues grivoises.

Interprétation

Les interventions sont une manière de publicité pour les organisations étudiantes sociales d‘entre en lices dans plusieurs domaines : le sport, les soirées et la qualité des vidéos eux-memes. Les interventions d’étudiants sont un fort contraste des conférénces de profs. Le prof engage trois théories du libéralisme et à la fin du cours, tout le monde rit à un étudiant dans le vidéo qui s’habille comme une femme. La nature des blagues est également frappante ; même avec le prof à la salle, il y a toujours des gestes ou des références sexuelles ou les scènes avec l’alcool et d’autres drogues. Aux Etats-Unis, le rapport prof-étudiant implique que le sexe et les drogues n’existent pas. Explications? ce sont toujours des éléments descriptifs…

Evaluation

Je vois ces interventions comme les petites manifestations contre la formalité et il semble être un bon compromis pour les profs. Je sais que la France, les étudiants surtout, a un passé riche de manifestations. Ces interventions créent la solidarité parmi les étudiants et les profs ont les étudiants plus attentifs, plus contents et moins probablement faire une grève. Autrement dit, elles rendent les étudiants une communauté. Il n’y a pas de campus centralisé avec tous les logements auquel une communauté universitaire devient naturelle comme les universités américaines des Etats-Unis, donc les étudiants à l’IEP ont peu d’opportunité de s’unifier. Pour cette raison, c’est une tradition valable qui profite les brefs moments ensemble. Ce sont des tentatives d’explications de votre part… attention au décalage dans les niveaux d’analyse.

 

 

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À Suivre…?

Description :

Voici une photo du générique qui suit le film, « Chez Nous, » par réalisateur Lucas Belvaux. Après ce film de presque deux heures, personne n’a bougé avant qu’on ait complètement éteint l’écran, et qu’on ait allumé les lumières du cinéma. Les Américains ont commencé de sortir au moment où le film a terminé (et les premiers noms sont apparus), mais les Français étaient contents de rester tranquillement jusqu’à la vraie fin.

Interprétation :

Aux États-Unis, c’est normal de sortir du cinéma juste après que l’intrigue termine. C’est un peu bizarre de rester jusqu’à la fin du générique sauf s’il y aurait une autre scène. Alors, quelques explications logiques peuvent justifier cette coutume subconsciente des Français, et la différence interculturelle.

La première explication peut se trouver dans un sens opposé de ce qui constitue la fin de film. J’ai posé la question à une de mes amies françaises et elle n’a pas vraiment compris. Pour elle, la fin d’un film se présente lorsqu’il n’y a plus à regarder. Même pendant le générique, il y a souvent des images à considérer pour comprendre le film. En plus, elle croit que ce n’est pas juste d’ignorer les contributions des gens au film. En cette façon, c’est la moindre des choses pour regarder les noms et pour reconnaître leurs contributions.

En revanche, ce phénomène est peut-être un produit du contraste stéréotypé entre la vie décontractée des Français, et la vie hâtive/stressée des Américains. C’est pareil à la coutume française de rester au café pour quelques heures, ou même pour l’après-midi en entier. Dans le perspectif américain, beaucoup d’activités quotidiennes représentent seulement un moyen pour atteindre un but, mais, pour les Français, il y a souvent valeur dans l’activité elle-même.

Évaluation :

La perception globale de « la vie décontractée » de la France est située en quelques conditions sociales : la semaine de quarante heures, les vacances obligatoires, les mesures de protection sociales, etc. Je crois qu’il y a un sentiment général pour apprécier chaque moment, parce que l’avenir reste toujours inconnu. Par contre, je crois que c’est une mentalité très américaine de poursuivre sans relâche un but ultime au détriment du présent.

Cette interprétation concerne également les aspects historiques des pays : l’un avec une histoire illustre et longue, dans laquelle les individuels cherchent leur propre sens, l’autre avec une histoire qui a récemment commencé, dans laquelle les peuples luttent pour les accomplissements collectifs.

Ainsi, le générique représente, à la même fois, l’opportunité de reconnaître les contributions individuelles et de profiter encore un moment de repos. La prochaine fois au cinéma, je pense à rester tranquille : peut-être, il vaut la peine !

James

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L’architecture toulousaine

Description : Dans cette photo, on voit les nervures de l’Église des Jacobins, autrement connu comme le couvent des Jacobins à Toulouse. Ces nervures sont un élément de base du style d’architecture « Gothique ». Ce qui est intéressant à noter, c’est qu’il y a beaucoup de couleur dans les stries, peu fréquent avec ce style.

 

Interprétation : Après avoir allé à Brême, j’ai constaté que l’architecture était différente en dépit du fait qu’il est connu également comme gothique. Au début, j’ai cru que c’était à cause du régionalisme et que les Allemands avaient un point de vue différent à l’époque de construction. Cependant, en demandant à la fille de mes hôtes, j’ai appris le terme « Gothique méridional », aussi connu sous le nom de « gothique languedocien » ou « gothique toulousain ». Ce style est une sous-partie du style Gothique qui a l’accent plus austère et qui remplace les arcs boutants par les contreforts. On peut vérifier l’austérité avec les couleurs illustrés dans la photo. Finalement, ce style utilise le matériau local ce qui est essentiellement le brique à Toulouse. En analysant ces faits, on peut mieux respecter l’unicité de l’architecture toulousaine.

 

Evaluation : Nous avons déjà appris que Toulouse est « La Ville en Rose ». À mon avis, en comprenant ce style, on peut développer sa compréhension de cette idée et son histoire. En outre, le fait que ce style existe démontre l’histoire vaste de Toulouse. C’est-à-dire que le style gothique méridional est apparu à cause de la grandeur et décadence du catharisme au Sud de la France.

-Joseph

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Une abondance d’auto-écoles

Description

Voilà une des nombreuses auto-écoles qui peuvent être trouvées d’un bout à l’autre de la ville. Quand je suis juste arrivée à Toulouse, j’avais vraiment l’impression qu’il y en a une sur chaque rue, ce qui me semblait excessif pour cette ville de taille moyenne. Par contre, à Hong Kong, il y a seulement quatre auto-écoles sanctionnées par le gouvernement qui servent la population de plus de sept millions.

Interprétation

Ma première impression était qu’il y a une grande demande pour les cours de conduite. Hong Kong est une ville très compacte avec un réseau étendu de transport en commun ainsi que des parkings très chers, alors la conduite est presque un luxe. En revanche, Toulouse est une ville un peu plus diffuse, où le parking est moins cher, donc la conduite est peut-être plus nécessaire ainsi que plus accessible. Mais quand j’ai posé la question à mes hôtes, ils m’ont offert une explication différente. Selon eux, l’enseignement de la conduite est un vrai business en France, dans lequel les enseignants peuvent faire payer des tarifs hauts et faire des profits considérables. En fait, c’est un sujet de tension des élections présidentielles à cause de la loi Macron qui a été récemment adopté, qui a réduit le temps et le coût de l’obtention d’un permis. Cette réforme est peut-être la raison pour laquelle beaucoup des écoles que j’ai vues étaient fermées.

Évaluation

C’est intéressant que la politique puisse engendrer ces différences niches – presque négligeables – entre les terrains commerciaux, géographiques et sociétaux des pays. En apprenant de la loi Macron, j’étais un peu partagée : d’un côté, je respectais la protection des consommateurs des exigences et tarifs excessifs. Mais de l’autre côté, je m’inquiétais pour les moyens d’existence de ces enseignants, et je me demande si une subvention aurait été une meilleure, plus juste solution.

 

 

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Un pak, deux pak, pak bleu, pak rouge

Description :

Cette photo montre deux étudiants français. Tous les deux portent des sacs à dos de la marque Eastpak. L’intérêt de photo ne se trouve pas uniquement dans cette rencontre mais de la fréquence de la situation. Souvent quand je marche derrière un groupe d’étudiants français, ce n’est pas de tout étrange à voir qu’il y a plus que deux Eastpaks. À la fac de Jean Jaurès, il semble comme la moitié d’étudiants portent le même sac à dos.

 

Interprétation :

Ce phonème n’est pas unique à la France, aux États-Unis il y a des marques d’anorak qui sont tellement populaires qu’on les voit partout. Cependant, je n’ai jamais vu un style aussi prévalent. Peut-être, l’Eastpak est nécessaire pour être populaire ou il est un symbole de statut. À l’autre côté, c’est populaire parce qu’il est très personnalisé, je vois beaucoup de motifs différents et même les sacs avec des écussons. Quand j’ai demandé au copain français, il m’a dit que c’est une marque populaire et c’est tout.

 

Evaluation :

Quand j’ai vu que tout le monde porte le même sac à dos, je l’ai trouvé drôle et j’ai fait le lien avec les tendances populaires aux États-Unis. Ce qui m’a surpris, après une petite recherche j’ai appris que l’Eastpak est une marque américaine, mais je n’en ai jamais vu là-bas. Peut-être un Français serait surpris aussi à connaître que l’Eastpak, une marque américaine, n’existe qu’en France.

-Jonah

 

 

 

 

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Le Métro de Paris vs. “The Subway”

Description

Ce week-end, j’étais à Paris avec mes parents, et en voyageant par le métro, j’ai remarqué plusieurs différences entre Le Métro de Paris et le Subway de New York, auquel je suis beaucoup plus habituée. La première différence reste en l’étiquette : il y a moins de “pardons” et on se bouscule plus, et les gens se fâchent plus facilement aux autres voyageurs. De plus, les panneaux des lignes sont beaucoup plus clairs à New York, et même la musique dans les stations est différente : plus “classe” à Paris et plus drôle et engageant à New York.

Interprétation

Une première interprétation explore les attitudes des gens. Il existe un stéréotype très bien connu que “les Parisiens ne sont pas très gentils”, et si cela c’est vrai ou non, il y a certainement une différence de comportement. Peut-être on se bouscule plus parce qu’on est très pressé et le fait de dire “pardon” n’est pas une priorité si on ne connait pas l’autre personne. J’ai discuté avec mon hôtesse cette distinction, et à son avis, cette caractéristique particulière aux Parisiens se produit du fait qu’en général ils sont plus fiers et ils ont peut-être un peu moins de patience à cause des nombreux touristes qui peuplent leurs rues et leurs transports.

Une deuxième pourrait se concentrer sur l’idée de l’efficacité. Le système parisien est sans doute très efficace : même si les stations sont très grandes et difficiles à naviguer, sans les panneaux utiles tout le monde serait perdu. Ce type de panneau– avec le numéro, le nom de la ligne, et les noms de tous les arrêts auquel le métro va s’arrêter– n’existe pas à New York. Si on veut savoir où aller avec le minimum de difficulté, Le Métro de Paris est beaucoup plus clair.

Évaluation

J’ai trouvé que cette comparaison est très intéressante parce qu’il existe un grand contraste entre deux villes qui sont les deux très grandes et très touristiques, mais dans lesquelles les gens n’agissent pas de la même manière envers les autres. On parle souvent de la vitesse de la vie quotidienne à New York, mais je pense que c’est pareil à Paris : la vie se compose de “métro, boulot, dodo”. Je pense qu’il y a aussi une interprétation qui est différente de ce que veut dire “être poli”– aux États-Unis, être poli est être aimable et gentil. Par contre, à Paris, peut-être “être poli” veut dire plutôt être bien élevé et courtois envers ceux qui l’on connait. La franchise des Parisiens peut être interprétée par des Américains comme étant impoli, mais en réalité ce n’est qu’une différence culturelle que l’on ne comprend pas. La différence de comportement n’est ni bonne ni mauvaise– ce n’est que quelque chose que l’on doit essayer d’accepter en voyageant à Paris.

Ally

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Un snack au cinéma

 

Description :

Je suis allée au cinéma pour regarder La La Land avec mon hôtesse. Comme d’habitude, j’ai acheté quelque chose à manger : des bonbons. Aux États-Unis, c’est normal de voir des gens avec une barquette géante de pop-corn, des sodas, des nachos. En France, il y a des cinémas qui vendent du pop-corn, mais peu de gens qui en mangent. J’ai vu une seule personne qui mangeait du pop-corn, et il a fini avant le début du film.

 

Interprétation :

Il semble que le phénomène de manger pendant un film vient de la culture américaine, mais qui n’est pas vraiment devenu à la mode en France. C’est possible que ce soit considéré plus poli de finir de manger avant que le film commence. Mon hôtesse m’a demandé si je mange du pop-corn quand je regarde un film au cinéma aux États-Unis, et quand j’ai dit oui, elle pensait que c’était drôle.

 

Evaluation :

Je me suis tellement habituée à manger pendant un film et à voir autrui qui le fait que c’est bizarre de m’asseoir et de regarder un film sans manger. Heureusement, les bonbons attirent moins d’attention donc on peut en manger silencieusement.

Marisa

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L’addition, s’il vous plaît

 

Description : Aux États-Unis, après un repas au restaurant, le serveur vous donne l’addition à la table, juste après vous finissez manger. En revanche, en France, le serveur ne vous donne pas l’addition à moins que vous la demandiez ou vous allez à la caisse.

 

Interprétation : En France, en général, les repas prennent plus de temps que les repas aux États-Unis. Ils sont les évènements sociaux. Quand on reçoit l’addition, il signifie que le repas est fini et le temps social est aussi fini. Ou peut-être cette habitude est pour l’avantage. Il est plus simple pour les serveurs s’ils ne doivent pas suivre les nourritures et l’argent. Ma colocataire française m’a dit que c’est une question de politesse. Certains des Français croient qu’il est impoli de donner l’addition juste après le repas est fini. Elle est aussi d’accord que les repas sont les évènements sociaux et cela peut jouer un rôle dans cette habitude.

 

Evaluation : Les Français considèrent les repas comme une expérience plus importante que les Américains. Les repas sont les évènements sociaux et longues en France. Les Français ont plus de temps pour le déjeuner, par exemple. Les restaurants ne veulent pas être impolis aux clients et ils ne veulent pas que les clients se sentent pressés.

 

Laura

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Vous, vous… tu ?

Description : Ce billet n’a pas beaucoup à faire avec la photographe. Elle a été prise à la destination finale du trajet en voiture qui a inspiré cette réflexion interculturelle. En bref, je veux parler du concept de vouvoyer et tutoyer. J’ai utilisé BlaBla Car pour la première fois ce weekend pour voyager de Toulouse à Aix-en-Provence. Pour l’aller, on s’est vouvoyés (trois étudiants et un homme de ~30ans) et pour le retour, avec une différent groupe de personnes (une étudiante et trois adultes de 30 ans), on a commencé au début par se tutoyer. Chaque trajet on était quatre personnes chacun d’à peu près 20 à 30 ans, alors les jeunes, mais il y avait quand même une grande différence dans le niveau de confort et les attentes. Je comprends que dans la majorité des situations, il faut commencer par se vouvoyer mais après cela je suis toujours mystifiée par comment on sait si on peut changer à se tutoyer ou comment on sait de commencer par se tutoyer.

Interprétation : Je sais que ce sujet est très simple, mais il n’y pas trop de choses qui me choquent ou m’énervent dans la culture française car je la connais depuis que j’avais 5 ans. Ceci dit, le concept de comment s’adresser à une nouvelle connaissance m’intéresse beaucoup parce que l’on n’a pas ce concept en anglais, hors de dire « ma’am » ou « sir ». Pourquoi est-ce qu’on a utilisé « vous » pour l’aller même si on était presque tous des étudiants ? En fait, l’homme qui avait ~30 ans a posé la question « pourquoi est-ce qu’on se vouvoie ?! On est tous jeunes ! » La fille qui conduisait a répondu qu’elle préfère toujours vouvoyer les passagers qu’elle prend dans sa voiture. Je pense qu’elle est plus confortable de le faire comme cela car c’est une façon d’être sur de n’offenser personne. Par contre, pour le retour, l’ambiance dans la voiture était beaucoup plus relâchée dès le départ et je pense que ces ondes positives ont mené à l’inclination de se tutoyer. Parfois c’est à la personne plus âgée de confirmer que l’autre peut utiliser « tu » et parfois on est laissé à suivre les instincts et se débrouiller. En utilisant la forme « tu », tout le monde était beaucoup plus à l’aise pendant le voyage et au contraire dans le premier trajet on a presque rien dit après les premières quelques minutes.

Evaluation : Cette expérience se passe chaque jour en France. Normalement, je la trouve les situations avec les inconnus en France plaisantes et en fait, j’aime quand les gens m’adresse par vous. Cela montre un niveau de respect, bien qu’il soit assez informel, que l’on ne vit pas dans les pays Anglophones. Ceci dit, j’ai mieux aimé mon deuxième trajet où on s’est tutoyé parce que pour une longue quantité de temps il vaut mieux être à l’aise avec les passagers si possible. La France a une longue tradition de vouvoyer. Il n’y a pas longtemps qu’il fallait vouvoyer les grand parents, et même parfois les parents. Même si cela s’est transformé à tutoyer, il reste toujours beaucoup de respect dans la langue française qui permet de s’adresser à n’importe qui et lui montrer comment l’on lui doit du respect (plutôt formel ou familier). Je pense que les français réagiraient différemment dans chacun de mes trajets dépendant de leur propre histoire et éducation. Il y a surement des français qui vouvoieraient tout les inconnus, mais il y aura des autres qui seront plus à l’aise et utiliseraient « tu ».

Ingrid Brandt

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