Les librairies comme ponts culturels

Les brochures culturelles à Terra Nova proche du Pont Neuf

Une revue manuscrite sur un livre là-bas

Description

Pendant mon temps libre le week-end, j’adore parcourir les librairies de Toulouse, telles que Terra Nova, Ombres Blanches (mes deux endroits les plus fréquentés) ou des vieilles librairies à la rue du Taur. Je découvre que les librairies ici abritent de nombreux autres événements culturels (autres que l’activité traditionnelle de vente de livres) comme des lectures de poésie, des discussions de livres, des rencontres avec des auteurs renommés ou des éditeurs, etc. Les lieux de ces événements sont généralement les (cyber) cafés des librairies. En plus, les sites Web des librairies sont mis à jour chaque semaine pour refléter les informations pratiques de ces réunions (les mises à jour ici sont encore plus complètes que celles sur les sites web de mon université française). On peut également voir des nombreuses brochures pour les événements culturels autour de Toulouse devant ou à l’entrée de grandes librairies (Terra Nova ou Ombres Blanches). J’ai également remarqué que sur certains livres, je pouvais voir les critiques de livres manuscrites par les propriétaires de librairies.

Interpretation

En voyant une brochure culturelle similaire dans mon appartement, j’ai demandé à mon hôte où elle l’a pris. Comme je m’y attendais, elle m’a dit que chaque semaine, elle s’arrêtait toujours chez Ombres Blanches pour obtenir les brochures afin qu’elle puisse avoir accès aux informations pratiques sur les événements à venir. Elle m’a dit que la culture de la lecture en France est toujours forte et qu’elle pense que les gens préfèrent encore les livres imprimés aux ebooks. Selon elle, grâce à ces événements des librairies (qui sont liés à l’édition de livres), les gens s’intéressent de plus en plus à la culture de la lecture. Alors, les librairies sont jusqu’à présent encore fréquentées par des personnes de différents groupes d’âge (y compris les millénaires français). Puis, comme les librairies sont des sites populaires, le gouvernement de Toulouse a décidé d’y stocker les brochures hebdomadaires pour garder (et même cultiver) les intérêts des gens dans d’autres événements culturels (en plus de la lecture).

J’ai aussi fait des recherches sur Internet. À ma grande surprise, le livre imprimé était un sujet controversé à travers deux présidences: Sarkozy et Hollande. Notamment, le gouvernement de Hollande a décidé d’annuler l’augmentation de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sur les livres imprimés introduits pendant la période de Sarkozy. Les lecteurs paient donc le même prix pour les livres achetés sur Amazon.fr que ceux à leur librairie locale. Je crois que c’est la raison pour laquelle le commerce de la librairie est toujours prospère. Aussi, je crois que cette controverse politique aide à raviver l’intérêt des gens pour les librairies et rappelle aux gouvernements partout et aux éditeurs l’importance de transformer les librairies en ponts culturels.

Évaluation

En tant que lecteur avide moi-même, j’aime vraiment la caractéristique culturellement infusée et diversifiée des librairies toulousaines. Je pense que l’utilisation de la bibliothèque comme lien culturel est une bonne idée pour maintenir la tradition de lecture et rapprocher les gens. Les notes manuscrites que j’ai mentionnées plus tôt m’ont fait sentir vraiment relié à la personne qui a réellement lu le livre et laissé sa revue personnelle là. Cela souffle l’âme dans le livre et donne à la librairie un sentiment plus humain. En plus, j’aime aller dans ces espaces pour voir les gens de différents âges se mêler et discuter du contenu de leurs livres préférés. J’apprécie l’odeur de l’énorme accumulation de livres imprimés. Je cherche la consolation en sachant qu’ici, dans l’une des villes les plus «jeunes» de France, l’une des traditions les plus anciennes est toujours chérie.

 Note avant la correction : 16,5



Leave a Reply