Les giboulées de mars

La perspective d’un semestre à l’étranger dans le sud de la France a immédiatement évoqué l’idée d’un printemps chaud avec des fleurs épanouies à travers le paysage. Cependant, depuis que je suis arrivé en France, le temps peut être décrit comme moins que suffisant. Le temps varie de jour en jour, souvent dominé par un ciel gris et des températures fraîches qui ne sont pas propices aux après-midis de détente au bord du fleuve.

 

Interprétation

Il est impossible de contrôler le temps. Cela étant dit, la réalité de la situation ne correspondait pas à mes attentes. Pour autant que je veuille blâmer cette circonstance rare sur le réchauffement global, cela ne résout pas le problème et ne me met pas à l’aise de savoir que la planète est en détresse. Mes hôtes blaguent que le temps n’a jamais été aussi mauvais pour commencer une année et que c’est la faute des étudiants internationaux qui ont amené le mauvais temps avec eux en France. Peut-être que mes hôtes ont raison car chaque week-end je voyage dans un autre pays il fait beau à Toulouse, mais à mon retour, il s’aggrave encore. Alors que les saisons passent de l’hiver au printemps, mes hôtes m’ont appris l’expression « les giboulées de mars », ce qui signifie que le temps change n’importe comment du soleil à la pluie, ce qui décrit le mieux le temps qu’il fait à Toulouse.

 

Évaluation

À St. Louis, il y a la notion que toutes les cinq minutes le temps change. Je n’ai jamais imaginé que je trouverais l’équivalent européen de Saint Louis pendant mes études à l’étranger à Toulouse. Mon histoire avec des conditions météorologiques changeantes m’a appris à me préparer au meilleur et au pire et, de ce fait, je ne suis pas trop dérangé par « les giboulées de mars. » Cependant, je désire ardemment les jours de printemps et d’été où le soleil brille au-dessus, étincelant à la surface du fleuve, alors que je me couche dans l’herbe pour profiter de l’après-midi.

 

Image : https://goo.gl/images/xMPi1q



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