Démonstrations d’affection en public

March 19, 2019

Description :

Vu au-dessous est un couple en plein embrasse devant le Tour Eiffel. Cette sorte de photo est assez stéréotypique de la France dans le monde comme la France, et surtout Paris, est considéré très romantique. Mais hors de ces scènes simulées, les démonstrations d’affection en public sont partout en France, géographiquement mais aussi dans la vie en générale. Pendant une journée normale, je vois régulièrement des jeunes gens qui s’embrassent. Dans le métro, dans la rue, dans les cinémas, dans les restaurants, les français montrent l’affection d’une manière que je n’ai jamais vu. Et il ne s’agit pas d’un simple baiser vite sur la joue. D’un point de vu américain, l’affection française est très intime et franchise la frontière entre le privé et le public. Mais personne ne les critique. Pour utiliser un terme français, tout le monde s’occupe de ses oignons.

Interprétation :

Ce qui m’a choqué la première fois que j’ai vu deux jeunes s’embrassant dans le métro n’était pas nécessairement le fait que ces personnes avaient de l’intimité. Je n’ai pas de problème avec l’affection entre les gens. Mais c’était un peu gênant pour moi parce que c’était presque comme tout le monde dans le métro a été inclus dans ce moment très personnel et intime. C’est un grand départ de la culture américaine, c’est certain. Une fois aux Etats-Unis, j’ai mis mon bras autour des épaules de mon copain dans le métro est une femme est venue vers nous pour nous informer que « le train n’est pas votre boudoir ». C’est vrai que cette femme-là a été assez extrême, mais c’est quand même le cas aux Etats-Unis qu’on ne montre pas l’affection en public. J’étais en train de parler avec une amie française des différences entre les cultures américaines et françaises, et sans vraiment une introduction au sujet de « PDA », elle a commencé à critiquer « l’esprit puritain » des américains contre l’affection. En fait, en cherchant une traduction pour l’acronyme PDA (Public Display of Affection), j’ai vu quelques postes des français qui disent à peu près, « un américain m’a demandé s’il y a un équivalent français pour ce terme et je n’ai rien trouvé ».

Evaluation :

Cette différence culturelle alors montre une autre différence entre ce qui est considéré l’espace privé et l’espace public et quelles sortes d’actions y correspondent. De mon point de vu américain, les démonstrations d’affection en public sont assez taboues parce que c’est un franchissement de la zone privé. Alors, même si je ne vois pas de problème personnellement avec le « PDA », cela me rend encore un peu mal à l’aise parce que ce comportement n’est pas du tout accepté par ma culture. Mais pour les français, il n’y a pas vraiment de problème parce que l’affection en général n’est pas aussi taboue qu’aux Etats-Unis. Alors, si deux personnes s’embrassent dans un parc, personne ne va les approcher pour les gronder.

Note du blog : 16

Sujet original et exposé très riche dans l’analyse interculturel.


Des Présentations

March 18, 2019

Comme des étudiantes dans mes cours avaient commencé de faire des présentations orales, j’ai remarqué que tout le monde lire leurs présentations d’une feuille de papier. Ils ont donc moins de texte sur leurs PowerPoints, mais ils ne regardent pas la classe parce qu’ils sont en train de lire leur texte. C’est presque l’envers de tous qu’on apprendre des présentations aux États-Unis, ou on parle librement mais écrit beaucoup sur les PowerPoints.

En parlant des orales présentations que ses enfants doivent faire, une mère française a dit que les français n’ont pas assez de pratique en faisant des présentations orales. Elle a dit qu’il n’existe pas une tradition forte de les pratiquer en collège ou lycée, donc quand il est l’heure de les faire dans une situation avec de la pression, comme au travail, ils ont des difficultés. Je pense que ça explique ce que j’ai remarqué pendant mes cours.

Je ne veux pas porter un jugement sur l’éducation française comme je suis sure qu’il y a des aspects de la système éducative américaine qui nous laisse manquant du practice des certaines compétences. Mais en ce cas-là, je suis contente que le système américain m’a préparé pour des présentations.

Note avant la correction: 14

Bon choix de sujet mais trop peu d’attention sur la langue. Donnez vous le temps de vous relire pour relever des fautes fréquentes.


Un Long Dîner

March 18, 2019

Mon amie américaine et moi nous sommes assis dans un restaurant français, et immédiatement, on peut dire par habitude, nous avons choisi rapidement ce que nous avons voulu manger. Après mon choix, j’ai remarqué que j’avais l’opportunité de parler avec mon amie pour plusieurs minutes avant que le serveur est retourné de prendre notre commande, quelque chose de rare aux Etats-Unis. Nous avons eu un dîner très agréable. Nous avons beaucoup parlé, ri, et mangé un bon repas. Quand nous avons fini, nous avons remarqué que vingt minutes avaient passée et le serveur n’a pas apporté l’addition. Nous attendions pour un peu plus longtemps, et finalement nous avons demandé le serveur. En quittant le restaurant, je me suis rendue compte que nous avons passée deux heures au restaurant quand je n’avais prévu d’y passer qu’une heure. 

Cette expérience était plaisante et agréable pour la plupart. L’atmosphère détendue mais sérieuse du serveur a facilité un temps où mon amie et moi pouvions passer un dîner sans nous sentir débordés. J’ai du expliquer à une autre amie française pourquoi j’étais en retard à sa soirée, et après je suis arrivée nous avons parlé de la manière détendue dans laquelle les Français aime passer des repas. Ils accordent de l’importance de prendre le temps d’apprécier de manger les repas et passer de temps avec les autres.

Aux Etats-Unis, nous sommes très habitués à un serveur qui jette un oeil sur ta table  fréquemment et apporte l’addition souvent avant d’avoir fini le repas, en essayant de “tourner autant de tables que possible”.  Par instinct, ma premier pensée était que nous avons eu un serveur mal. Mais je me suis souvenue que les serveurs français ne dépendent pas sur les pourboires pour leur salaire, comme les serveurs américains. Le serveur ne faisait pas un mauvais boulot, il nous donnait le temps de prendre notre repas en paix. Il m’a donné un bon sentiment de savoir que je n’empêchera pas la salaire d’un serveur quand je reste parler avec un amie après le dîner.

Note avant la correction : 15.5

 


La taille des repas en France

March 15, 2019

Description :

Quand je suis arrivée en France, quelque chose que je reconnaissais immédiatement était que mes hôtes me servaient des grands déjeuners et des petits dîners. Pour le déjeuner, il y avait multiples de plats, mais aussi le type de nourriture que nous mangions était plus lourd ou plus riche que le dîner. Cette différence continue depuis mon premier jour qui me permet à discuter d’un mode de comportement que je vois. Normalement, nous mangeons des viandes, des pommes de terre, ou les autres grands plats à midi. Pour le dîner, nous mangeons des quiches, des omelettes, un petit plat de pâtes, etc.

Interprétation :
Je pensais que cette pratique était très bizarre, comme je le souviens comme la première grande différence (sauf la langue !) que j’ai rencontré. Aux États-Unis et chez moi, je mange un plus petit-déjeuner et puis, j’ai beaucoup de faim, alors je mange un plus grand dîner. Ma pratique aux États-Unis est complètement en face (à l’opposée) de comment je mange à Toulouse avec mes hôtes. Les grands repas au milieu du jour me rappelaient du « brunch » le dimanche ou le dîner pour Thanksgiving, pas quelque chose qu’on fait tous les jours. Je l’ai discuté avec mes hôtes, qui m’ont dit qu’il est mieux pour la santé et la digestion de manger moins avant de se coucher.

Evaluation :

Au début, je détestais cette pratique parce que j’aime manger un gros petit-déjeuner pour commencer mon jour et puis, je n’ai pas beaucoup faim à midi. Normalement, je mange des œufs, du yaourt, du fruit et plus pour mon petit déjeuner. Maintenant, je mange des repas comme les Français. J’aime manger plus à midi et je suis d’accord avec mes hôtes parce que je sens la différence quand je mange trop avant de me coucher. Je pense qu’il est mieux que je puisse faire une promenade après le déjeuner et puis, je ne dois pas manger jusqu’au dîner. Il est vraiment logique et je sens toujours à la fin du jour que je suis satisfis, mais pas trop rassasiée.

*Corrigée*

Note du blog : 15.5


Sécurité aéroportuaire

March 12, 2019

Pendant les vacances scolaires, j’ai voyagé de différentes manières. J’ai pris le train, j’ai pris l’avion, le bus et même un Blablacar. Lors de mon voyage, je suis allé dans quatre villes et j’ai traversé une frontière. Dans l’ensemble, j’ai passé un séjour vraiment fantastique, mais ce blog ne traite pas des destinations, mais du voyage. Comme c’était mon premier voyage en Europe, j’étais curieux de voir à quoi ressemblaient les aéroports et la sécurité des aéroports. Mon premier moyen de transport était le train. Il n’y avait pas de sécurité, semblable à l’Amérique, mais personne n’a vérifié mon billet pendant tout le trajet. J’aurais pu prendre le train gratuitement! Ensuite, j’ai pris un avion de Barcelone à Bilbao. Pendant le voyage, la sécurité de l’aéroport était très minime et j’avais l’impression que j’aurais pu faire passer n’importe quoi par le point de contrôle. En outre, personne n’a vérifié mon passeport. Cet aéroport avait très peu de structure. Mon voyage de Bilbao à Madrid était encore plus facile et moins sécurisé. Enfin, j’ai eu mon dernier vol de Madrid à destination de Toulouse. C’était le seul vol international, mais encore une fois, personne n’a vérifié mon passeport et la sécurité a pris moins de 5 minutes.

Comparé aux aéroports américains, c’était une promenade dans le parc! J’ai rencontré un couple anglophone à l’aéroport de Barcelone et ils ont été choqués de constater à quel point c’était facile et rapide. Je sais que la raison pour laquelle les aéroports américains sont beaucoup plus stricts est le 11 septembre, mais à cause de cela, je m’attendais que les aéroports européens d’être similaires. Après avoir décollé de l’aéroport de Toulouse le week-end dernier, j’ai trouvé que c’était très similaire à un aéroport américain. J’en ai donc conclu que c’était beaucoup plus détendu dans les aéroports espagnols.

Sur la base de l’histoire du terrorisme aux États-Unis, je comprends l’immense précaution prise dans les aéroports et, comme je suis habitué à cela, je m’attendais à la même chose dans le monde entier. Je réalise maintenant que, sans la même signification historique, d’autres aéroports du monde traitent la sécurité différemment. Je suis heureux de dire que mon expérience dans les aéroports européens a été très bonne jusqu’à présent et je suis impatient de continuer à voyager!

 

Note avant la correction : 13

Brendan, j’essaie de comprendre qui est-ce que vous considérez les ‘personnes locales’ pour la partie de l’interprétation. Votre conclusion ne suffit pas. Quelle importance les attentats terroristes en France?


Les enfants indépendants

March 12, 2019

Description:

Vu au-dessous est une photo d’un enfant qui monte seul sur le bus en France. L’autre jour, j’étais avec ma mère devant un café quand nous avons vu deux filles de probablement dix ans qui entrent dans le métro. Ma mère, choquée, a crié : « mes ces petites vont dans le métro toutes seules ! Où sont leurs parents ? ». Pendant mon séjour en France, j’ai vu tant de jeunes personnes, collégiens ou plus jeunes, que je terme comme enfants, en public tous seuls. Ici à Toulouse, on peut voir à midi des enfants dans tous les transports en commun, soit qu’ils rentrent pour le déjeuner, soit qu’ils vont quelque part ensemble. Après l’école, on peut voir des jeunes sur le bus à vraiment n’importe quelle heure, sans surveillance adulte.

Interprétation :

D’un point de vu américain, voyant des enfants partout en public sans parents peut être assez choquant. Quand on voit des jeunes seuls, on a la tendance presque de demander « où sont vos parents ? » et si on les voit en public pendant la journée scolaire, on les traite comme ils sèchent les cours, ce qui est très mal vu et aussi illégale. Mes parents m’ont permis d’utiliser les transports en commun toute seule quand j’avais 14 ans, cependant il y a des personnes très jeunes ici qui l’utilisent seules. Mais dans le contexte de la vie française, il y a de logique derrière laisser les enfants seuls en public. Par exemple, c’est beaucoup plus facile et sécure pour un parent français d’envoyer un enfant seul pour acheter quelque chose de la boulangerie parce qu’il y a des boulangeries de quartier. Alors les enfants ne doivent pas aller très loin pour la chercher. En plus, comme la France fournit des transports en commun qui sont sans pareils dans la majorité des Etats-Unis, les enfants ici n’ont pas besoin de leurs parents pour les conduire partout comme les jeunes américains. J’ai parlé avec une de mes amies de ma surprise initiale de voir des enfants en public comme cela, mais elle était plus surprise de mon choc. Elle a dit que ce n’était que naturel pour elle pendant son enfance de pouvoir aller quelque part, comme l’école ou chez une amie, sans un parent.

Evaluation :

Ce décalage culturel renvoie à la différence entre la conception d’indépendance des enfants chez les américains et les français. Les américains voient tout le monde plus jeune que dix-huit ans comme un enfant, pendant que les français appellent les collégiens plus comme des adolescents, avec plus de droits et responsabilités. Cela ne veut pas dire que les ados américains n’ont aucune liberté, mais cela veut dire qu’ils sont le sujet de beaucoup plus d’attention. C’est aussi une différence de la conception de la sécurité. Aux Etats-Unis, un enfant sans un parent peut être considéré en danger, presque comme sous le risque de disparaitre. De plus, si les enfants américains rentrent de l’école en bus, c’est un bus spécifiquement dirigé et contrôlé par l’école, pour raisons de convenance écolier (les bus publics ne vont pas toujours près des écoles) mais aussi pour la sécurité. Alors l’âge pour aller sur les transports en commun tout seul est beaucoup plus haut (pour moi, c’était en lycée et seulement si j’étais avec une amie).

 

Note de blog : 15


“Votre carte d’identité s’il vous plaît”

March 12, 2019

J’ai visité plusieurs restaurants, supermarchés, et bars dans les derniers deux mois, mais je n’ai jamais entendu cette phrase quand j’ai acheté une boisson alcoolique. La première fois que j’ai acheté quelque chose alcoolique en France, je suis allée au petit supermarché afin d’acheter une bouteille du vin. J’étais dans la queue de la caisse, tenant la photocopie de mon passeport dans un main et la bouteille dans l’autre. L’employé derrière la caisse n’a pas réfléchi deux fois avant qu’il m’a vendu l’alcool, et il ne m’a jamais demandé pour ma carte d’identité.

Ma première pensée était que peut-être l’homme à la caisse n’a pas me demandé puisque j’ai acheté seulement une bouteille de 5 euros. Mais, je vis encore cette expérience dans toutes les bars et les restaurants français avec des autres types des boissons alcooliques. Pour moi, l’expérience de ma capacité d’acheter d’alcool en France sans montrer mon identification est surprenant et choquant. Aux Etats-Unis, on ne peut pas acheter d’alcool sans propre identification, c’est rare qu’un vendeur ne vous demandez pas pour identification. À mon avis, la cause de cette différence entre le deux pays est une différence culturelle. L’alcool est introduit dans la famille et dans la vie habituellement dans une façon plus familière qu’aux Etats-Unis. J’ai parlé avec mon connaissance française à propos de ce sujet et elle m’a confirmé. Elle a mentionné que fréquemment les français donne le vin aux leur enfants à dîner avant qu’ils ont 18 ans.

Je pense que cette introduction contrôlée et tôt dans les vies de jeunes françaises normalise la consommation l’alcool et rend la culture de boire moins dangereux, alors la mise en oeuvre de l’âge minimum est plus détenue. Ces expériences m’ont surpris, mais aussi étaient un rappel malheureuse de la culture tellement dangereuse qui entoure la consommation d’alcool pour les jeunes américains.

Note du blog : 15

Excellent sujet et bonnes remarques.


Le Bavardage

March 11, 2019

Quelque chose que je remarquais pendant mes cours est que les étudiants français n’arrêtent de parler, même pendant que le professeur parle. Sois le professeur continue à parler en ignorant la classe, sois le professeur arrête de parler souvent pour gronder les étudiants. Plusieurs fois, mon professeur avait dû dire « si vous ne voulez pas apprendre l’histoire, vous pouvez sortir de mon cours d’histoire » ou séparer des étudiants qui se discute entre eux pendant qu’il parle. Ça m’étonne, comme je n’avais pas été dans une classe où le professeur avais dû séparer des gens depuis collège.

 

Je suppose que les Français sont habitués à une atmosphère différente dans leurs cours. Florence Ehnuel, une professeur et auteure française a écrit un livre sur le phénomène de « bavardage ». Dans un article de « le Parisien, » elle essaye d’expliquer « le problème du bavardage » en disant « On n’est pas dans une culture de l’attention. Les informations sont très morcelées. C’est une culture du scoop. Ils sont happés par de petits textes brefs, rapides sur leurs smartphones. … L’écoute et le silence ne sont pas des valeurs actuelles. L’école doit réapprendre cela aux jeunes ». C’est logique, ce qu’elle dit, comme on vit vraiment dans un monde qui encourage une capacité de concentration très courte.

 

Moi, je n’aime trop cette façon de passer les cours. Comment est-ce qu’on apprend comme ça ? Je dois me situer à l’avant de la classe pour me concentrer sur ce que disse le professeur. Sinon, je ne peux ni entendre ni comprendre ce qu’il dit. Ce n’est pas à dire qu’aux États-Unis, tous les étudiants sont parfaits et ne bavardent jamais. Cependant, je le remarque plus et plus fréquemment ici à Toulouse et il me gêne plus comme le français est déjà difficile sans le bruit de fond.

 

Note de blog : 13,5

Attention, les questions posées aux personnes locales n’est pas remplacé par l’extrait du journal (même si très intéressant).

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/et-si-on-parlait-du-bavardage-25-01-2012-1828180.php


“Parlez-vous anglais?”

March 11, 2019

Description :

Je suis arrivée en France il y a deux mois et pendant que ma connaissance de français et mon accent français améliorent chaque jour, je trouve toujours qu’il y a les situations où les Français essayent de parler anglais avec moi. Souvent, je vais au restaurant et quand je dis « bonjour » et ce que je veux, le serveur répond en anglais. Pour la plupart, je dis les phrases correctes et bien que ma prononciation ne soit pas toujours parfaite, je suis confiante que les Français peuvent me comprendre dans plusieurs circonstances. Alors, pourquoi est-ce qu’il y a des personnes qui veulent parler anglais avec moi ?

Interprétation :

D’abord, je sentais frustrée parce que quand j’essaie de parler français et les Français répondent en anglais, je pensais immédiatement que j’ai raté. De plus, je sentais qu’il était très impoli de répondre en anglais parce qu’il m’a communiqué que mon français n’était pas assez bien pour la personne avec que je parle. Je sais que ces interactions m’ont fait sentir vexée parce qu’aux États-Unis si je parle avec un étranger et je connais leur langue maternelle, je ne voudrais pas les insulter ou leur intelligence. Si je voulais pratiquer ma connaissance de leur langue maternelle, je ferais précéder la conversation de la question : « est-ce que je peux pratiquer ma compétence en (langue étrangère) avec vous ? ».Ce weekend moi et Bevin, nous sommes allées au Dips pour boire du thé. Pendant toute notre visite, la serveuse nous a parlé en anglais malgré que nous ayons parlé français. Quand nous avons payé à la caisse, elle nous a demandé pourquoi nous sommes à Toulouse et où nous étudions. Après que nous avons discuté avec elle, nous avons appris qu’elle étudiait aux États-Unis et elle aime bien parler anglais.

Evaluation :

Après cette expérience, j’essaie de me rappeler que si quelqu’un essaie de parler anglais avec moi que je ne dois pas être insultée. Il y a des situations, je suis sûre, où je dis quelque chose avec mal prononciation, mais les Français n’essayent pas de dire discrètement que mon français est mauvais tout le temps.

 

Note du blog : 15

Attention que la partie concernant l’échange avec la personne locale reste dans l’interprétation et pas l’évaluation qui est personelle uniquement.


Les relations sociales des Français

March 11, 2019

L’autre jour, j’ai participé à un apéritif français avec ma famille d’accueil lorsqu’ils ont reçu des invités. Avant de leur arrivée, ils ont tout rangé ; le salon, la salle à manger et la cuisine ont tous été parfaitement propres. Mes hôtes se sont bien habillés et Danielle portait du maquillage de bon goût. La table basse devant la télé portait plusieurs hors-d’œuvre comprenant des noisettes, des chips, de petits toasts et de la sauce au thon, et leur présentation était impeccable. Danielle a préparé des spritz pour les adultes et les enfants ont eu du coca, de l’eau, et de la grenadine. Quand les invités sont arrivés (c’était une famille, des parents avec deux jeunes filles), tout le monde s’est assis autour de la table basse. La conversation a été facile, rapide et flue, et j’avais l’impression que les parents ont été de bons amis de Danielle et Pierre. Les filles ont parlé beaucoup avec les filles de Danielle, et tout le monde s’est bien entendu. Pour la plupart, je leur ai écouté et les ai observés, mais j’ai aussi contribué à la conversation lorsqu’ils m’ont posé une question ou nous parlions d’un sujet auquel je pouvais offrir mes opinions et expériences. L’apéro a duré à peu près quarante-cinq minutes, et après je suis partie pour dîner avec une copine en même temps qu’ils ont continué leur soirée à table.

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C’était la première fois que j’ai vécu un apéro avec ma famille française, et pendant toute l’expérience, j’ai vraiment essayé à saisir tout qui s’est passé. La situation était très conviviale, mais en même temps pour moi un peu formelle. Il a été évident qu’ils ont fait beaucoup d’effort pour préparer une bonne soirée pour leurs invités, et il a été clair que la soirée était une « occasion » pour tout le monde. Comparée aux États-Unis, elle était beaucoup plus formelle ; d’habitude, si on prépare une soirée semblable, elle est pour des invités d’importance soit pour le travail, soit pour la famille élargie (à laquelle nous souhaitons faire une bonne impression), soit pour une affaire sérieuse. Si ma famille invite nos amis dîner avec nous, nous faisons un bon repas, mais la soirée est beaucoup moins structurée et formellement préparée. Souvent, nous pouvons regarder la télé ensemble et pour la plupart, j’ai l’impression que nous passons moins de moments privilégiés ensemble. Il est tout à fait normal pour nous de regarder occasionnellement nos portables, de quitter tout le monde pour un peu de temps, etc., et par conséquent, nous traitons de manière beaucoup plus informelle l’occasion d’avoir des invités proches.

Au début, la nouveauté de l’expérience et le fait d’être une étudiante étrangère m’ont rendue un peu mal à l’aise, car je n’étais pas sûre des bons comportements et de mon rôle particulier dans la famille par rapport aux invités. Mais au fur et à mesure, je me suis habituée à la nouvelle situation sociale et je me suis sentie beaucoup plus à l’aise. Quand j’ai demandé à Danielle quels étaient ses sentiments envers la soirée et le niveau de préparation/formalité, elle a dit, « On prépare toujours toutes nos soirées avec les invités de la même façon que l’autre jour. Quand on invite nos amis à dîner avec nous, même les amis très proches, on veut les traiter bien avec un bon repas, des bonnes boissons, et de la bonne compagnie. Je ne pense pas que la soirée de l’autre jour a été particulièrement formelle, pour nous elle était très normale. » À mon avis, cette différence d’opinion et de perspective provient du fait que les Français, surtout dans le domaine social, sont culturellement pour la plupart plus « formels » que les Américains. Pour eux, si on regarde nos portables ou la télé en même temps qu’on reçoit les invités, il peut être facilement interprété comme impoli. S’ils invitent quelqu’un à dîner, c’est parce qu’ils veulent passer des moments privilégiés avec eux. Nous pouvons observer ces règles sociales dans plusieurs interactions sociales en plus que l’apéro ; les Français sont plus lents à vous appeler un bon ami, ils privilégient plus d’information que les Américains et ils ne parlent pas à n’importe qui, pour nommer quelques exemples. Mais bien qu’ils soient (pour la plupart) plus lents à vous considérer comme ami, dans mon expérience, ils sont un peuple très accueillant, chaleureux et gentil.

Note du blog : 16

Les différentes sociabilités, un sujet sans-fin!