Conduire en France

February 12, 2019

Description:

Ce week-end, je suis al à Perpignan avec ma famille d’accueil. Ce voyage a duré trois heures. Lors de ce voyage, j’ai fait plusieurs observations sur les différences de conduite en France et aux États-Unis. La première chose que j’ai remarquée, c’est que les voitures sont beaucoup plus petites qu’aux États-Unis. Quelque chose d’autre que j’ai remarquée est que les gens semblent conduire beaucoup plus vite et peut-être plus imprudemment en France. La troisième chose que j’ai remarquée, c’est que les voitures peuvent se garer de manier parallèle de chaque côté de la rue, ce qui est étrange pour moi si je viens de Washington. Il semble pour moi que les règles de conduite sont plus strictes aux États-Unis qu’ici en France.

Interpretation:

Faire un voyage par la route en France m’a fait penser que les automobilistes français étaient téméraires et indifférents au code de la route. Cependant, après que j’ai réfléchi, j’ai fini par comprendre les différences culturelles qui existent en matière de conduite. Je ne suis pas habitué aux petites routes et à la proximité des conducteurs.  Mais cela ne signifie pas que tout le monde pense comme ça. Pour les conducteurs français, ce type de conduit est normal pour eux et ils penseraient probablement que la conduite aux États-Unis est étrange et différente. Quand j’ai parlé de cela avec la fille de mes hôtes, elle a dit qu’elle pensait que la façon dont les gens conduisent ici est normale. Elle est en train d’obtenir son permis de conduire et elle a admis que conduire ici était effrayant, mais c’est à cause des petites routes et non des autres conducteurs sur la route.

Evaluation:

Une raison pour laquelle il me semble que les conducteurs français sont téméraires, c’est parce que je suis habitué à un environnement différent. Là où je conduis, les rues sont plus larges, ce qui signifie que j’ai plus d’espace entre les voitures pendant que je conduis. Cela me donne un sentiment de sécurité. En France, les conducteurs n’ont pas le luxe d’avoir de l’espace pour conduire. Les conducteurs français sont habitués aux plus petites rues donc ils conduisent vite près des autres voitures. Pour moi, cela me donne un sentiment d’insécurité, car je ne suis pas habitué à conduire si près des autres voitures sur la route.

Note du blog : 15,5


Dire “merci, au revoir”

February 12, 2019

En France, j’ai découvert qu’il y a beaucoup de choses qui sont coutumières ou habituelles à dire après certaines interactions. La seule interaction que je trouve particulièrement intéressante a lieu dans le bus. Chaque fois que quelqu’un quitte le bus, ils disent “merci, au revoir” au conducteur. Peu importe où l’on se trouve dans le bus, même s’il n’y a aucune chance que le chauffeur du bus puisse vous entendre.

Cela montre le respect que les Toulousains ont pour le chauffeur du bus. Sans réfléchir, les gens disent merci et au revoir. Certaines personnes le disent plus fort pour que le conducteur puisse l’entendre, mais d’autres le disent doucement pour que seules les personnes très proches l’entendent. Cela montre à quel point cette action est habituelle. C’est irrespectueux de ne pas dire “merci, au revoir” même si le chauffeur ne vous entend pas.

Je trouve cette interaction très bonne. J’aime vraiment voir le respect que les gens ont pour ceux qui travaillent pour le public. J’aime que ne pas dire merci est considéré comme irrespectueux. Aux États-Unis, c’est considéré comme une bonne chose de dire merci, mais si on ne dit rien, ce n’est pas inhabituel ou irrespectueux. Je trouve cette différence culturelle saine et je suis heureux d’y participer.

 

Note avant la correction : 13/20

Très bon billet de blog qui respecte toutes les consignes sauf l’interprétation multiples des personnes locales. Nous ne voyons que votre point de vue ici. Continuez à remarquer ces différences, parfois subtiles, comme vous le dites, mais qui sont des moments forts d’une culture.


L’humour choquant

February 12, 2019

Description :

La semaine dernière, j’ai assisté à une comédie au Théâtre Grenier avec une amie. Vu au-dessous est une publicité pour la pièce, « Le Père Noël est une ordure ». Cette « comédie culte », comme la publicité la décrit, s’était composée par le groupe Le Splendid et il s’agit de deux bénévoles dans une assistance téléphonique pour les personnes suicides et leurs amis qui viennent les visiter. La pièce est plein de menaces, suicides, et même des meurtres. Pendant la séance, les autres personnes dans le théâtre ont beaucoup ri à ces blagues qui étaient pour moi assez difficile à écouter. Je me demandais alors si cette sorte d’humour noire est vraiment normale en France.

Interprétation :

D’un point de vu américaine, cette pièce ressemble beaucoup plus à un film d’horreur qu’une comédie. Tout les choses que les français dans le théâtre ont trouvé d’amusant, j’ai trouvé troublant. Bien sûr, comme la comédie est décrit comme « culte », on peut assumer que cette sorte d’humour noire n’est pas le seul humour en France. Il existe aussi des autres comédies qui ne sont pas si noire que cela, par exemple il y a dans les cinémas à ce moment le film Qu’est qu’on a encore fait au bon Dieu, qui est controversé mais pas sanglant. J’ai parlé avec quelques amies françaises à propos de cette pièce que j’ai vu et elles ont dit aussi que cette sorte d’humour noire est commun en France mais pas la seule. Une de mes amies a mentionné que c’est aussi assez normal de trouver les comédies américaines en France et que les français les aiment bien.

Evaluation :

Pour moi, cette situation est assez révélatrice de l’humour français et ses différences avec la comédie américaine. Comme j’ai mentionné avant, même les films qui ne sont pas de tout noir ont des parties qui sont controversés. C’est alors une partie de l’humour français de rire de quelque chose de laquelle il ne faut pas rire. Cela ne veut pas dire nécessairement que le spectateur est une mauvaise personne mais qu’il est capable de trouver ce qu’il y a d’amusant dans des situations inconfortable. Personnellement, comme je ne savais pas l’intrigue de la pièce avant de le voir, j’étais horrifié. Maintenant, je crois que je serais plus capable de regarder une pièce comme cela, mais je n’arrive pas à trouver le charme.

 

Note finale ; 15/20

Excellent sujet. L’humour est une dernière frontière dans l’interculturalité, il révèle quels sont les taboos d’une culture.


Anglicismes

February 12, 2019

Pendant un cours de littérature, une professeure était en train d’expliquer un moment d’histoire ou l’Angleterre a gagnent du pouvoir sur la France. En parlant de cet évènement historique, elle a fait le petit comment « et c’est pourquoi tout le monde apprennent l’anglais aujourd’hui. » Je n’ai pas pensé grands choses de cette comment à ce moment-là, mais j’ai commencé remarquer tous les mots anglais qui parait pendant un jour typique en France : le « week-end », le « parking », les restaurants avec « eat » dans leurs noms, les films anglais en version original, et les chansons populaires en anglais. Mes hôtes m’ont dit aussi que les langues utilisées par l’UE sont premièrement anglaises, et puis français aussi.

Cependant, au même temps qu’il y a un grand nombre des mots anglais dans la langue française, les français donne la peine de conserver leur langue avec les institutions comme l’Académie Française. Mes hôtes m’ont dit que pendant les ans quand beaucoup de technologie nouvelle a été inventée, les Français ont créé exprès des nouveaux mots pour ces technologies. Par exemple ils ont inventé « ordinateur » au lieu d’adopter le mot anglais « computer ». Je trouve intéressant que les français fait un effort exprès de protéger leur langue. C’est admirable que les Français veuillent protéger leur culture. Et c’est vrai que la culture de leur langue et de leur pays est beaucoup plus vieille que laquelle des États-Unis. Je pense que je tiens pour acquis le fait que l’anglais est une langue si populaire.

C’est sûr que l’anglais a aussi des mots qui viennent des autres langues, mais notre pays ne protège pas la langue avec la même fierté que la France. Pendant un cours de français a l’université aux États-Unis, j’ai regardé une publicité au sujet des « anglicismes » dans la langue française. Les acteurs de la publicité ont montrée un mécontentement avec le personnage qui disait des mots anglais. C’était un unique exemple de la culture français, comme aux États-Unis peut dire des mots comme « rendez-vous » sans les considérer comme des « frenchisms ». Je crois qu’il est intéressant à voir comment la France va continuer à réagir différemment à l’intégration de l’anglais dans la vie quotidienne des Français.

 

 


Le Harcèlement Sexuel

February 11, 2019

Toulouse a beaucoup de choses à faire le soir, et les soirées sont animées et amusantes : il y a plein de bars, de restaurants, et de clubs en centre-ville. Un soir, Sara et moi sommes sorties ensemble avec quelques autres étudiants américains et français. Nous tous sommes allés dîner au Bistrot Régent, et puis après nous avons marché jusqu’à la Place St. Pierre pour boire un verre ensemble. Après quelques heures, Sara et moi avons quitté les autres pour aller à un club qui s’appelle Opium pour rencontrer d’autres amis. Mais en marchant, nous avons été soudainement abordées par deux jeunes hommes que nous ne connaissions pas. Ils ont commencé à nous parler en même temps qu’ils ont approché très près et se sont mis à nous toucher d’une manière familière. Le garçon qui a commencé à me parler a dit plusieurs choses comme « Où est-ce que tu vas ce soir ? Je vais aller avec toi, nous sommes ensemble maintenant, je vais retourner chez toi ce soir. » Nous avons essayé de leur demander à nous laisser tranquilles, et nous avons répété plusieurs fois que nous n’avons pas été intéressées. Mais ils nous ont suivies pendant deux ou trois minutes ; après avoir pris le métro, nous les avons finalement perdus.

Quand il me parlait et me touchait, la seule chose à quoi je pensais était que j’étais vraiment reconnaissante d’être dans une rue peuplée et que rien de trop mauvais ne pouvait se passer. Je reconnais que les deux garçons étaient évidemment ivres, mais leur conduite imprudente était extrêmement inappropriée et effrayante. Il est facile de la catégoriser comme du harcèlement sexuel, et cette nuit était la première fois dans ma vie que je l’ai vécu. Dès mon arrivé en France, j’ai remarqué que les jeunes français étaient un peu plus audacieux en général que les jeunes américains, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Mais j’ai trouvé aussi que cette audace pouvait aller trop loin (comme aux Etats-Unis bien sûr), d’une manière que je n’avais jamais vécue. J’ai parlé avec mon amie française Margaux (qui était avec nous cette nuit, mais qui nous a quitté avant) au sujet de notre expérience. Elle a été dégoutée et désolée que nous l’ayons vécu, mais elle a admis que « ce n’est pas vraiment quelque chose de choquant qui ne se passe jamais, qui est surtout triste…c’est injuste que les filles doivent s’arranger et faire attention pendant la nuit même dans les quartiers où il y a beaucoup de monde ».

Pendant toute l’expérience, j’avais peur et j’étais tellement mal à l’aise. À mon avis, le phénomène du harcèlement sexuel est un grand problème soit en France soit aux Etats-Unis, et il est perçu de la même façon dans les deux pays. La reconnaissance du problème croît aux Etats-Unis, particulièrement sur les campus universitaires comme WashU. On travaille à l’améliorer par plusieurs moyens comme l’éducation obligatoire à travers les exercices et les ateliers de tous les étudiants qui entrent dans l’université. En France aussi je connais que les gens travaillent à sensibiliser le peuple au problème du harcèlement sexuel ; à l’ICT, dans le journal étudiant L’Essaim, j’ai lu un article au sujet d’une application qui enregistre le nombre de touchers et leur endroit en utilisant une robe spécialisée pour aider la population à se rendre compte de l’importance du problème (dans une seule nuit, la femme qui portait la robe a été touchée plus de 150 fois !). Dans les stations de métro, je vois aussi des publicités sur les portes contre le harcèlement sexuel. Ce grand défi existe aux Etats-Unis et en France, les deux pays prennent des mesures pour l’éliminer.

Note finale : 15,5/20

Sujet fâcheux et très important à faire remonter. Votre approche démontre une volonté de comprendre même si vous êtes touchées personnellement. N’hésitez pas de venir nous voir si vous souhaitez en parler d’avantage. Votre sécurité est essentiel pour nous.


L’importance de dire « Bonjour »

February 11, 2019

Description :

Avant de partir pour Toulouse, j’ai lu The Bonjour Effect par les journalistes Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau. Le premier chapitre dans ce livre discute de l’importance de la salutation « bonjour » quand on interagit avec une autre personne. Le chapitre dit qu’on a besoin de dire « bonjour » ou « bonsoir » avant de continuer, même quand on ne veut pas engager dans une longue conversation avec l’autre. Puisque je suis arrivée en France, j’avais vu immédiatement cette pratique avec mes hôtes. Quand j’entre dans la maison, ils disent toujours « bonjour Emma » ou « bonsoir Emma » avant nous commençons la conversation.

Evaluation :

Il me semblait qu’il est poli de dire « hello » parce que je fais souvent la même aux États-Unis. Cependant, je pensais que c’était bizarre que les Français doivent dire « bonjour » ou l’autre personne répond peut-être négativement. En particulier, je pensais que cette pratique était bizarre quand on ne veut pas engager dans une conversation avec une autre personne. Pourquoi est-ce qu’on doit dire n’importe quoi ?

Interprétation :
« Bonjour » est plus que « hello » pour les Américains. Il signifie qu’une conversation peut commencer, mais c’est aussi une signification du respect et de la reconnaissance. Après que j’ai discuté de cet habitude avec les amies de ma famille qui habitent à Toulouse, j’ai commencé à apprécier plus le « bonjour ». Ils m’ont dit que c’est poli et important de reconnaitre chaque personne alors que si on veut engager dans une conversation, les deux personnes avaient déjà établi un niveau du respect et compréhension.

Note avant la correction : 13/20

Attention, Emma, vous avez inversé les parties  Interprétation et Evaluation.


L’Intégration de L’Anglais dans les Cinémas Français

February 11, 2019

Ce weekend dernier, ma hôtesse Juliette et moi avons marché au cinéma afin de voir le nouveau film américain Green Book. Juliette parle très bien anglais puisqu’elle est un professeur d’anglais. Donc, elle m’a dit qu’elle préfère  voir les films américains en version originale. Tout d’abord j’étais surprise que les cinémas montrent les films américains en version originale plusieurs fois par jour, mais ce n’était pas la partie le plus choquant de cette expérience. En arrivant, nous avons découvert que tous les sièges dans le cinéma étaient pleins. Rapidement nous sommes allées au cinéma de l’autre côté de la rue, mais ce cinéma qui montre la version originale était plein aussi. 

J’étais choquée. Aux Etats-Unis, je n’ai jamais vu un grand cinéma populaire qui montre un film étranger en version originale, encore moins un cinéma qui montre un film comme ça fréquemment. Les billets pour un film dans une autre langue avec les sous-titres en anglais ne seraient jamais tous vendus dans deux cinémas. Je connais quelques américains qui refusent de voir les émissions ou les films avec les sous-titres.  J’ai exprimé ma surprise à Juliette et elle m’a expliqué que les versions doublées n’apportent pas la même touche et que les versions originelles sont souvent plus populaire qu’aux Etats-Unis en tout dans certains milieux culturels, . Comme dans la plupart des pays du monde, les cinémas français passent beaucoup de films américains mais aussi les petits films indépendants américains.

Immédiatement je me suis sentie contente et un peu plus à l’aise parce que c’est plus facile pour moi d’aimer les films dans ma langue maternelle. C’était sympa de savoir que je peux aller au cinéma pour voir les films américains en anglais comme je veux. Mais aussi, cette expérience m’a fait remarquer que la culture américaine n’est pas si flexible concernant l’intégration des autres langues. Cela reflète comment l’apprentissage de l’anglais et des autres langues sont plus intégrés et intégré plus tôt dans le système éducatif en France qu’aux Etats-Unis.

Note finale : 15/20

Bon sujet avec tous les éléments d’analyse. Votre réflexion est forte, il existe bien d’autres langues aux Etats-Unis et surtout dans le monde pourquoi nous les valorisons pas par l’apprentissage? Pourquoi rester sur de l’anglais…?


Bonjour à tous…

January 17, 2019

 

Ceci est notre blog du cours FR 300. Tous les étudiants participeront à la création de cet espace dédié à nos découvertes interculturelles.

Puisque ce blog se diffusera sur Internet, toute l’information sera public. Il est conseillé de se servir d’un pseudonyme au lieu de votre vrai prénom ou nom.

Bon voyage!