Les équipes universitaires

Description

Pendant toute l’année à Dickinson, je passe beaucoup de temps à jouer au foot. Bien que la saison soit principalement pendant l’automne, on fait des entraînements en hiver et au printemps aussi. Depuis que je suis arrivée en France, je savais bien que les équipes universitaires en France et celles aux Etats-Unis ne seraient pas pareilles. Néanmoins, quand je suis allée à mon premier entraînement avec l’équipe de foot de Sciences Po j’étais toujours un peu étonnée par le niveau de jeu de la plupart des joueuses et de la programme d’entraînement en général. J’avais joué au foot depuis que j’avais quatre ans, et maintenant je fais partie d’une équipe universitaire qui même au troisième division de NCAA est très compétitive. Alors, aux Etats-Unis, je suis habituée à avoir les entraînements intenses qui sont physiquement exigeants, mais en France les équipes universitaires sont beaucoup moins importants et l’ambiance est beaucoup plus décontractée. De plus, l’entraîneur est un mec de vingt-deux ans !

Interprétation

Une explication possible pour les différences entre les équipes universitaires françaises et américaines est que la culture des sports après l’école est très différent pendant toute la jeunesse. Aux Etats-Unis, comme les journées scolaires sont plus courtes qu’en France, on a beaucoup plus de temps pour faire des sports pendant l’après-midi. De plus, l’idée de faire partie de ton équipe scolaire est une idée très célébrée aux Etats-Unis même pour les filles. En France, bien qu’au niveau professionnel les femmes soient très fortes en foot, l’intérêt et l’encouragement pour les filles dans ce sport sont beaucoup moins forts qu’aux Etats-Unis. J’ai demandé à la capitaine de l’équipe de Sciences Po et elle m’a dit que le foot n’est pas très populaire pour les filles et qu’il faut être beaucoup plus investi pour le jouer parce qu’il y a peu de bonnes équipes ici. J’ai demandé aux autres filles si le fait que l’entraîneur est un garçon de notre âge les énerve et à ma grande surprise, elles m’ont dit « non, pas du tout ! ». Elles m’ont expliqué qu’elles ont commencé à jouer au foot cet automne passé et qu’elles n’ont pas besoin d’un vrai entraîneur à leur niveau.

Evaluation

L’expérience de jouer au foot en France est complètement inconnu pour moi. Maintenant, je comprends pourquoi les équipes universitaires ne sont pas très intenses par rapport aux équipes universitaires aux Etats-Unis. En France, il est difficile pour les filles de jouer au foot dans un niveau entre « novice » et « professionnel » et par conséquent les équipes universitaires sont plutôt comme les clubs. Bien qu’il soit sympathique pour moi de jouer dans un environnement qui est moins stressé ce semestre et d’avoir l’occasion de rencontrer les françaises, l’intensité et la compétitivité de l’équipe de Dickinson me manquent un peu. Quand je réfléchis, je suis contente que j’ai grandi aux Etats-Unis et que j’avais toujours l’occasion de jouer au foot à un niveau compétitif.

Note du blog : 16/20

Un bon sujet, bien recherché…et la photo sélectionné avec soin.

 

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