Revision: La Culture de Fumer En France

Description

Chaque semaine, je donne des leçons en anglais à un garçon de 14 ans. Avant la dernière leçon, j’attendais le garçon et j’ai parlé avec son frère, qui était en train de se rouler une cigarette. Puis, nous sommes partis la maison pour qu’il puisse fumer. On a continué de parler naturellement, puis il m’a demandé si je fume. J’ai dit « non », et il a dit « Tant mieux, il est trop cher d’être fumeur ». De coup, j’ai demandé « À quel âge as-tu commencé fumer ? » Il m’a répondu « 16 ans ». En même temps qu’il a continué de fumer, il a parlé de son désir d’arrêter. De plus, je trouve qu’il y a beaucoup d’étudiants à ICT qui font leurs pauses dehors pour fumer. Le grand nombre de jeunes qui fument à Toulouse me choque parce qu’on ne voit presque jamais des jeunes qui fument des cigarettes aux États-Unis.

Les étudiants français qui fument

Interprétation
Peut-être qu’il y a des différences avec l’éducation contre fumer en France qu’aux États-Unis. Aux États-Unis, on apprend depuis l’école élémentaire qu’il y a beaucoup de risques si on fume. De plus, en Amérique il y a des stéréotypes très négatifs associés à des fumeurs. Par contre, peut-être qu’il y a moins de stéréotypes négatifs associés à des fumeurs, alors il est plus typique de voir des personnes qui fument et de penser qu’il est normal. Donc, des jeunes qui voient des plus âgés fument beaucoup et qui ne reçoivent pas une éducation contre le tabagisme, ils sont plus susceptibles de commencer. J’ai parlé avec un pote français qui m’a dit qu’en France, il n’y a pas de leçons à l’école contre des cigarettes, mais il y a seulement des prix plus chers pour des cigarettes et des avertissements sur les paquets de cigarettes.

Évaluation

Cette expérience m’a appris que tout le monde a des expériences et opinions différentes. Tandis que j‘ai e me suis grandi avec des préjuges contre des fumeurs, maintenant je vois que des cigarettes ne sont pas des choses trop diables comme ils apparaissent dans l’éducation américaine. Bien sûr, il y a des risques et des effets mauvais, mais ils sont comme toutes les habitudes dangereuses et il est important de ne pas juger des personnes qu’on voit fumer. Dans la culture française, on peut trouver plusieurs personnes qui fument des cigarettes qu’aux États-Unis, mais ça ne signifie pas que les Français sont moins en santé que les Américains (surtout parce qu’il y a des autres manières américains (comme le taux d’obésité) qui sont très mauvaises pour la santé). Si j’étais une française dans la même situation, je crois que je ne remarquerais pas que mes potes fument, ça ne serait pas assez visible pour moi parce qu’il est comme d’habitude pour beaucoup de Français.

Note du blog : 15/20

Le noyau de la démocratie

L’étudiante à côté de moi a sorti une boîte de son sac. Aussitôt que j’ai senti le riz et légumes quand elle a enlevé le couvercle, je regrettais de n’avoir pas apporter quelque chose à manger. Les étudiants enfilaient dans la salle l’un après l’autre et bientôt la salle était tassée avec des gens penchés sur les fenêtres et pressés côté à côté. Les professeurs, différenciés en plupart par leurs âges se sont mis dans les coins et dans les premiers rangs de l’amphi. Deux hommes portant des blousons noirs et rouge marqué « incendie » se sont installés au fond. Tous ces gens ont décidé de passer leur pause déjeuner ici. Une étudiante assise avec une ordinateur portable sur la table devant la salle a tiré le micro vers elle et l’Assemblé générale a commencé.

 

La réunion a pris deux heures en totale, mais avant la dernière demi-heure où on a finalement voté pour des actions, déjà la plupart des gens sont partis. Il me semblait qu’ils ne se sont pas intéressés au vote ni aux actions particulières, mais seulement à savoir ce qui se passe en générale.  Même des gens qui sont restés ont abstenu beaucoup. Je peux comprendre les abstentions un peu mieux—les gens ne voudraient pas peut-être voter contre des choses vues comme plus éthique, mais ils ne sont pas d’accord peut-être avec le blocage non plus.  Une étudiante à Sciences Po m’a dit que quant à elle, elle est venue juste pour s’informer sur les ateliers et les manifestations actuels et leurs horaires et lieux. Elle n’a pas vraiment envie de participer ni ajouté son avis.

C’était vraiment une expérience unique. Menée par les étudiants, l’AG n’a exclu ni les professeurs ni des femmes de ménage, ni deux hommes portant des blousons noirs “INCENDIE” (des pompiers ?)  non plus. Tout le monde qui a voulu parler a eu l’opportunité et les professeurs ont contribué au même niveau que les étudiants.  On a parlé des manifestations et d’autres formes de protestation organisée pour le moment par des groupes divers. Il y avait des manifs contre la réforme de la sécurité sociale, bien sûr, et contre l’utilisation de l’article 49-3 de la constitution, mais aussi pour le féminisme et l’environnement. Il a montré comment les gens s’organisent et les utiles ->outils disponibles. À l’université, il y a des choix de banalisation, de blocage et d’occupation dont on peut voter et puis soumettre à l’administration universitaire. C’est le noyau de la démocratie à la française, mais la moitié des gens n’avait pas l’intention de participer même si elle est présente.

Note du blog : 15

Comment les français restent hydratés?

Chaque fois que je m’assois pour partager un repas avec mon hôtesse, la première chose que je fais est de nous verser chacun un verre d’eau. Et par nous versant chacun un verre je veux dire vraiment que je me verse un verre et je lui verse juste quelques petites gorgées. Au début du semestre, cela m’a toujours surpris de l’entendre me dire d’arrêter quand je n’avais même pas rempli le verre à moitié, et j’avais l’impression que je ne devrais pas me verser autant que d’habitude chez moi. Parfois, j’attendais même qu’elle rentre dans la cuisine pour chercher quelque chose, et je finissais rapidement mon verre d’eau et m’en versais un autre pour qu’elle ne sache pas à quel point je m’hydratais. Au début, je pensais qu’elle n’aimait tout simplement pas boire autant d’eau, mais je me suis vite rendu compte que l’habitude s’étendait à tous les Français, car chaque fois que je mangeais avec quelqu’un d’autre, ils optaient toujours pour la stratégie du verre à moitié plein.

Notez la petite quantité d’eau dans la verre

Quand j’ai pensé que c’était juste quelque chose que Béatrice avait fait, je me suis demandé comment elle pouvait rester hydratée, mais je n’ai pas envisagé de lui en parler. Mais après avoir réalisé que tout le monde le faisait aussi, j’ai décidé de la confronter à cette coutume française. Elle m’a assuré qu’elle restait hydratée et qu’elle buvait de l’eau à la maison quand je n’étais pas là, mais je suis sceptique quant à la quantité d’eau qu’elle buvait vraiment. Quant à la raison pour laquelle elle remplit si peu son verre et ne le remplit jamais un deuxieme fois, elle n’en avait tout simplement pas. J’ai posé la même question à quelques-uns de mes amis français, et aucun d’eux n’avait particulièrement de réponse non plus. Ils étaient tous d’accord pour dire que je buvais certainement plus d’eau qu’eux même si je n’avais pas de bouteille d’eau avec moi, mais ils avaient tous l’impression d’avoir bu une bonne quantité d’eau et de ne jamais avoir particulièrement soif.

 

En fin de compte, je suppose que c’est vraiment juste une différence culturelle notable et rien de plus. Ce n’est pas comme si les Français mouraient tous de déshydratation, donc je suppose que ce n’est vraiment pas une mauvaise chose. Personnellement, j’ai très soif si je ne bois pas beaucoup, surtout avec un repas, mais si les Français y sont habitués et n’ont pas aussi soif que moi, ce n’est pas grave du tout. Je suis un peu déçu car j’espérais qu’il y aurait une grande révélation d’une raison pour laquelle il me semblait que personne ne boit de l’eau, mais il s’avère qu’il s’agit d’une simple différence culturelle avec très peu de rimes ou raison derrière cela.

Note du blog : 16/20

Comment traduire ‘little rhyme or reason’?

Il s’agit bien d’une différence culturelle à table et en général! C’est important de reconnaître sa subjectivité dans nos perspectives analytiques. Vous cherchiez trouver une réponse plus passionnante à votre question, par contre la réalité l’était beaucoup moins !

Les femmes fumeuses à Toulouse

Description

Chaque fois que je sortais de la salle de classe de ICT, un groupe d’étudiants se rassemblait toujours devant la porte, chacun tenant une cigarette. Je dois traverser un écran de fumée pour sortir… Et c’est peut-être parce qu’il y a plus de filles dans l’ICT en général, j’ai l’expression que chaque fois c’est un groupe de filles qui fument. Aussi, dans la rue, il est très fréquent de voir une femme passer en fumant. Maintenant à la maison en pensant aux femmes de Toulouse, l’impression qu’elles me laissent est celle de porter des vêtements élégants, un manteau noir et une cigarette à la main. Je suis presque sûre d’avoir vu plus de femmes fumer à Toulouse que d’hommes, par rapport à la situation aux États-Unis ou en Chine. Pourquoi le tabagisme féminin est-il plus populaire ici ?

Interprétation

Je suppose que les films français que j’ai regardés ont déjà laissé un stéréotype dans ma tête. La plupart des personnages féminins français fument, ce qui les rend sexy, cool et élégants. Peut-être que ce que je vois à Toulouse est ce que je veux voir pour vérifier cette impression… De plus, je n’ai pas vu autant de fumeurs en général aux États-Unis, car je quitte rarement le campus et il est strictement interdit de fumer à l’intérieur de l’université. Et je passe plus de temps avec les filles, il est donc plus évident pour moi de remarquer que les filles fument. Je me suis tournée vers mon hôte et mes amis français pour vérifier mon observation, les trois ont tous convenu qu’il y avait en effet plus de femmes fumant à Toulouse. Mais quand j’ai demandé des explications, ils ont tous donné la même réponse : « Je ne sais pas ! »

Évaluation

J’essaie de trouver moi-même des réponses en effectuant une recherche en ligne. La proportion de fumeurs (quotidiens ou occasionnels) était de 59 % chez les hommes et de 28 % chez les femmes en 1974. Du côté des hommes, le chiffre a baissé jusqu’à atteindre 39 % en 2014. En revanche, chez les femmes, le taux de fumeuses est monté jusqu’à 30 %.[1] Le nombre de femmes fumeuses a donc considérablement augmenté. À Toulouse, la consommation est plus ou moins similaire chez les hommes que chez les femmes, selon le Baromètre Santé 2016* mis en place par l’Inpes (Santé Publique France). [2]

La publicité joue un rôle énorme dans le tabagisme féminin. Les grandes sociétés de tabac ciblent des événements de mode, sportifs, culturels et musicaux qui attirent un large public féminin. Ils appliquent également des emballages plus adaptés aux femmes, créant des variations de cigarettes comme « légères », « minces » et « super minces ». [3]

De plus, les idées derrière les cigarettes poussent les femmes à fumer. Les cigarettes sont promues en France avec des images de glamour et de mode. L’industrie du tabac fait la promotion des cigarettes auprès des femmes en utilisant des images séduisantes de vitalité, de minceur, de modernité, d’émancipation, de sophistication et d’attrait sexuel. Beaucoup de femmes croient que si elles arrêtent de fumer, elles prendront du poids. Et pour les Françaises, c’est « plutôt mourir qu’être grosse » … De plus, le tabagisme a toujours été considéré comme une affaire d’hommes. Des jugements comme « les femmes qui fument doivent être incultes, même une putain » sont encore répandus. Ainsi, dans de nombreuses publicités sur les cigarettes, il est commercialisé comme une action de libération et d’égalité. Mais en réalité, cela ne cause que la maladie et la mort…

Note du blog : 16/20

Voici un sujet qui interpelle la plupart de nos étudiants. Pourquoi cette grande différence visible, qui est d’autant plus remarquable par le marquer du genre? On peut se demander l’importance des informations en termes de santé public pour former l’opinion public.

 

[1] https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/tabagisme-cigarette-augmente-femmes-39271

[2] https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/a-toulouse-en-occitanie-femmes-fument-autant-les-hommes_14719904.html

[3] https://theweek.com/articles/454847/why-european-women-are-still-smoking-like-chimneys

 

Une ville de la taille « humaine »

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Peu après m’être installée à Toulouse, je me suis inscrite pour un abonnement à VélôToulouse, un réseau des vélos communs avec plus de 250 stations éparpillées dans la ville. Ce service est certainement une grande faveur pour ce qui veulent faire de l’exercice au même temps de la navette. Un après-midi après mes cours à l’école, quand j’étais en train de faire du vélo pour rentrer chez moi, j’ai vu une bicyclette spéciale : une bicyclette de la poste. Je n’avais jamais vu une livraison à vélo auparavant dans ma vie !

Voilà le vélo du facteur en jaune et noir avec un panier à l’avant pour des lettres et des sacs à l’arrière pour des plus grands colis. Sous le siège, il y avait une boîte avec la couleur d’argent et je croyais qu’elle ait été une batterie. Alors, c’était un vélo électrique bien équipée pour le travail du facteur. Mais pourquoi utiliser le vélo pour la livraison ?

Interprétation

Au début, je croyais que l’utilisation du vélo pour la livraison ait été un acte écologique pour l’environnement. Mais, ce vélo était électrique, c’est-à-dire qu’il consommait de l’énergie électrique quand même. De plus, est-ce qu’il est vraiment efficace pour délivrer autant de colis ? Alors, pour trouver la vraie raison, j’avais une idée un peu ridicule que je dusse « chasser » un facteur et lui en demander. C’était une idée folle parce que les cyclistes étaient vraiment à la hauteur de la réputation du Tour de France. Néanmoins, avec une bonne chance incroyable, j’ai « coincé » une factrice à vélo quand nous nous arrêtions à côté du chemin de fer en attendant le train passer.

J’ai ouvert la conversation en expliquant qu’aux États-Unis, toutes les livraisons sont faites avec des camions de plusieurs tailles mais jamais avec des vélos. Elle était très étonnée parce que pour elle c’était toujours l’inverse : sauf pour le stockage des hypermarchés ou des boutiques, toutes les distributions de colis étaient en vélo ou rarement en moto. Elle m’a expliqué qu’il y avait au moins un bureau de poste dans chaque quartier et la proximité entre la poste et chacune maison permettait la livraison à vélo. C’était aussi plus confortable pour ne pas se garer chaque fois elle arrêtait. Elle pouvait facilement mettre son vélo sur le trottoir dans quelques minutes pour placer une lettre ou un colis dans une boîte de lettre. Avant de continuer son trajet, elle a conclu : « On utilise le vélo ici parce qu’il est pratique ».

Évaluation

Quand j’ai vu un homme qui faisait la livraison de UberEat à vélo à Toulouse, je souvenais soudainement des mots de Monsieur Créma, notre élégant guide touristique. Il m’a dit que la ville rose est une ville de la taille « humaine », c’est-à-dire qu’ici, on peut se bouger facilement avec son moyen naturel – ses pieds, ou ses jambes en faisant le vélo. En comparaison avec Carlisle, ou avec les États-Unis en générale, Toulouse est plus petite et chaque quartier est concentré avec beaucoup de marchés ou de boutiques. Cette caractéristique de Toulouse, en combinaison avec un réseau répandu de transportation publique, rend des voitures plus ou moins inutiles. Je me souvenais aussi la livraison à Hanoï, chez moi. La livraison là-bas sont souvent faites à moto, parce que les rues sont petites et empêtrées comme une toile d’araignée. La voiture est peut-être un avancement incroyable de l’être-humain mais pour les villes de la taille « humaine », on peut faire confiance à ses propres jambes.

 

Note du blog  : 16/20
Bonne correction Kat… je vais le partager avec M. Créma!
Un sujet fascinant et riche de vos propres recherches en conversation et en photo!

 

L’attitude Américaine

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Mercredi soir, quand je me suis réveillé à 4 h du matin, j’ai vu que j’ai reçu un email qui parlait du coronavirus. Il a dit que tous les étudiants de WashU doivent quitter l’Europe et rentre aux États-Unis. Le coronavirus devenait une crise médicale et le gouvernement américain a pensé qu’il est nécessaire que les États-Unis ferment ses frontières.

Le lendemain, je suis entrée dans la cuisine de mes hôtes et j’ai dit « je dois partir ! » à mon hôtesse. Elle a dit « oui, j’ai aussi reçu l’email, c’est nul ! » Elle a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi les États-Unis pensent que tous ses étudiants seraient en sécurité aux États-Unis ; le virus existe dans les deux pays. J’étais d’accord avec elle et j’ai dit cela. Ce soir nous regardions Donald Trump parle du virus. Mes hôtes ne comprenaient pas pourquoi il a dit que les États-Unis ont « les meilleurs médecins, les meilleurs services de santé, et les meilleures personnes du monde ».

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Donald Trump parle

Interprétation

Avant mon séjour en France, je connaissais que les Américains ont une attitude particulaire et un peu différente de ces des Européens, mais je n’avais pas voyagé dans de nombreux pays et je ne savais pas comment cette attitude se manifeste par nos comportements quotidiens. Je crois que les Américains partagent une attitude libre et que nous pensons qu’il n’y a pas beaucoup de conséquences pour nos actions. L’attitude américaine est que nous ne devons rien à n’importe qui. Je crois que cette attitude est à cause de l’isolement des États-Unis ; il y a une grande partie des Américains qui ne voyage jamais dehors leur pays. Par conséquent, beaucoup d’Américains ne pensent jamais à d’autres. Ils pensent que leur pays a les meilleures choses parce qu’ils ne connaissent rien d’autre.

Quand je parlais avec mon hôtesse, elle m’a dit qu’elle croit que des Américains croient qu’ils sont en sécurité quand ils restent aux États-Unis. Elle m’a aussi dit qu’il semble que nous avons une impression de sécurité quand nous restons aux États-Unis et elle ne comprend pas pourquoi. Je pense que cette idée américaine est à cause de l’attitude américaine.

 

Évaluation

Quand je suis arrivée aux États-Unis, j’ai vu cette attitude américaine pour la première fois après l’avoir appris. C’est vrai ; beaucoup d’Américains, particulièrement les jeunes, ne se sentent pas concernés par le virus. Il y a maintenant un vidéo sur Twitter où cinq jeunes parlent de leurs vacances de printemps et ils disent que « si je contracte le virus, je le contracte ! ». Les Français, qui sont habitués à l’idée de travailler ensemble et d’être en contact avec d’autres pays, ne peuvent pas comprendre pourquoi les Américains se comportent ainsi.

Note avant la correction : 14.5/20

Un bon moyen d’examiner les différentes attitudes et leurs sources culturelles. Cela doit être assez impressionnant actuellement!

A suivre cet article d’une collègue de Dickinson qui démontre les sources psycho-sociales aussi des attitudes que vous décrivez.

https://theconversation.com/in-battling-the-coronavirus-will-optimistic-bias-be-our-undoing-134476

 

Merci Madame pour cet article! J’ai corrigé mon blog la semaine dernière mais j’ai oublié d’ajouter cette note.

Les Conversations Françaises

(En discutant pendant le goûter)

Description

Quelque chose très différente que j’ai noté pendant mon séjour à Toulouse cette année là mais aussi pendant mon petit séjour l’année passée est la différence entre les conversations. En France, il paraît que l’art de la conversation est un élément essentiel pour les relations et pour la vie en général. Ce que j’ai noté est que les conversations françaises sont plutôt comme les débats, alors que les conversations générales pour les américains sont plus tranquilles. Les français discutent souvent les sujets dit « chauds » comme la politique et les issus sociaux pendant les repas. Les opinions différentes sont accueillies pour stimuler la discussion même si ces opinions sont complètement différentes. Aux Etats-Unis il y a une tendance de parler aux sujets qui ne sont pas controversés et d’éviter en général les débats qui peuvent créer la tension entre les gens. Il me semble que les américains aiment plutôt la causette tandis que les français préfèrent que les conversations soient presque argumentatives.

Interprétation

Je pense que la différence entre les deux cultures est liée à la tendance française de prendre plus temps de bien parler l’un avec l’autre. C’est la même explication pour la question pourquoi est-ce que les français prennent plus de temps pour manger que les américains. Pour que les français puissent discuter pour si longtemps pendant les repas, il faut que les conversations soient plus profondes et intéressantes pour continuer si longtemps. Les sujets intéressants sont bien les sujets que peuvent être un peu provocateurs, mais ça ajoute texture à la conversation. Comme les américains prennent moins de temps pour discuter, leurs conversations restent plus superficielles surtout avec les gens qui ils ne connaissent pas très bien. Aux Etats-Unis, il serait bizarre et peut être « dangereux » d’engager dans une conversation profonde ou controversée avec un étranger, même avec les relatives qui n’ont pas les mêmes opinions de vous. J’ai parlé avec mes hôtes de ce sujet et ils m’ont dit que les français sont en général plus francs que les américains donc les sujets dit « provocateurs » sont souvent un élément attendu de la conversation française.

Evaluation

Je pense que si les américains prenaient plus de temps de discuter, leurs conversations seraient plus comme les conversations françaises par la nécessité d’avoir les sujets plus intéressants qui peuvent être discutés longtemps. Je pense que les différences entre les conversations générales des deux pays devraient être attendues à cause de la fonction différente des conversations pour les français et pour les américains. Personnellement, grâce à la situation politique aujourd’hui aux Etats-Unis, je préfère d’éviter les conversations provocatrices pendant je tentait d’apprécier mon dîner. Je comprends maintenant que pour les français il est l’art de la conversation et les conversations profondes qui permettent les français à nourrir leurs relations interpersonnelles.

Note avant correction : 15/20

Des réflexions riches sur les modalités d’interactions et leurs expressions culturelles. Est-ce que conversation ‘riche’ veut nécessairement dire une conversation politique?

Attention aux différences entre adjectif et substantif = américain/Américain et quelques anglicismes.

La Culture de Fumer En France

Description
Chaque semaine, je donne des leçons en anglais à un garçon de 14 ans. Avant la dernière leçon, j’attendais le garçon et j’ai parlé avec son frère, qui était en train de se rouler une cigarette. Puis, nous sommes partis la maison pour qu’il peut fumer. On a continué de parler naturellement, puis il m’a demandé si je fume. J’ai dit « non », et il a dit « Tant mieux, il est trop cher d’être fumer ». De coup, j’ai demandé « À quel âge as-tu commencer de fumer ? » Il m’a répondu « 16 ans ». Au même temps qu’il a continué de fumer, il a parlé de son désir d’arrêter. De plus, je trouve qu’il y a beaucoup des étudiants à ICT qui font leurs pauses dehors pour fumer. Le grand nombre de jeunes qui fument à Toulouse me choque parce qu’on ne voit presque jamais des jeunes fument des cigarettes aux États-Unis.

Les étudiants français qui fument pendant leurs pause et devant ICT

Interprétation Peut-être qu’il y a des différences avec l’éducation contre fumer en France qu’aux États-Unis. Aux États-Unis, on apprit depuis l’école élémentaire qu’il y a beaucoup de risques si on fume. De plus, en Amérique il y a des stéréotypes très négatifs associent avec des fumeurs. Par contre, peut-être qu’il y a moins des stéréotypes négatifs associes avec des fumeurs, de coup ( trop familier) il est plus typique de voir des personnes qui fument et de penser qu’il est normal. Donc, des jeunes qui voient des plus âgés fument beaucoup et qui ne reçoivent pas une éducation contre le fumer sont plus susceptible de commencer. J’ai parlé avec un pote français qui m’a dit qu’en France, il n’y a pas des leçons à l’école contre des cigarettes, mais il y a seulement des prix plus chers pour des cigarettes, et des avertissements sur les paquets de cigarettes.

 

Évaluation
Cette expérience m’a appris que tout le monde a des expériences et opinions différents. Lorsque je me suis grandi avec des préjuges contre des fumeurs, maintenant je vois que des cigarettes ne sont pas des choses trop diables comme ils paraient dans l’éducation américaine. Bien sûr, il y a des risques et des effets mal, mais ils sont comme toutes les manieurs dangereux et il est important de ne pas juger des personnes qui on voit fumer.  Dans la culture française, on peut trouver plusieurs de personnes qui fument des cigarettes qu’aux États-Unis, mais ça ne signifie pas que les français sont moins en santé que les américains (surtout parce qu’il y a des autres manieurs américains -comme le taux d’obésité-qui sont très mal pour la santé). Si j’étais une française dans la même situation, je croire que je ne remarque pas que mes potes fument, ça ne serait pas assez visible pour moi parce qu’il est comme d’habitude pour beaucoup des français.

Note avant la correction : 13/20

Bon sujet de blog qui nous interpelle tous!

…mais quelques informations manquantes (c’est pour aller plus loin, pas nécessaire dans la correction)

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/articles/quelles-sont-les-dispositions-de-lutte-contre-le-tabagisme-en-france

https://solidarites-sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/fonds-de-lutte-contre-le-tabac

Revisions: Des Vêtements et Des Faux Pas

Description

Dimanche, Ellie et moi sommes allées à une salle de foot pour jouer avec nos potes français. Il était une expérience sympa et amusante. J’ai appris que je suis nul au foot. Néanmoins, il y a quelques choses auxquelles /que  j’ai remarqué sont très différentes. Par exemple, Ellie et moi sommes allées déjà s’habillées dans nos vêtements de sport. Mais nous n’avons pas apporté quelques vêtements différents pour après. Alors, quand on a fini, nos potes français ont tous trouvé des salles privées pour changer, et Ellie et moi sommes restées dans nos shorts et sweatshirts. Je ne me suis pas sensée/sentie mal à l’aise parce que nous étions avec nos potes, mais quand je suis retournée chez moi, j’ai marché dans la ville et tout le monde m’a regardé. À ce moment-là, je me suis sentie mal à l’aise parce que ce n’est pas très fréquent de voir des personnes qui sont habillés dans les shorts et des sweatshirts qui marchent n’importe où dans la ville.

Interprétation

J’ai remarqué qu’en général, des français s’habillent dans les vêtements mois confortables que les américains. Aux États-Unis, je peux aller au cours dans un sweatshirt, leggings et avec mes cheveux sales. Ce n’est pas tous les jours, ce n’est pas d’habitude, mais ce n’est pas inhabituel de vois des gens comme ça. Mais en France, il y a des vêtements pour la journée, et elles sont différentes que les vêtements pour être à l’aise chez moi, et elles sont différentes que les vêtements de sport. J’ai parlé avec un pote français sur ce sujet, et il m’a dit qu’en France, c’est typique pour des gens de s’habiller pour se présenter en public et qu’on ne sort pas la maison dans les vêtements comme des « sweats » qui sont seulement pour chez-soi.

Évaluation

Cette expérience m’a appris qu’il y a des règles pour m’habiller et que la prochaine fois qu’on va jouer au foot, je vais porter des autres vêtements pour après. Je crois qu’avec la culture française d’être à la mode, il est important de m’habiller avec les choses pour chaque occasion spécifique. Cette expérience était négative parce que j’étais un peu mal à l’aise, mais il y a des aspects positifs aussi parce que j’ai commencé d’apprécier plus comment les français s’habillent avec le respect pour chaque chose qu’ils font en public. Dans le point de vue d’une française, je peux imaginer que je penserais /temps du verbe que les américaines sont bizarre, mais j’espère que, comme mes potes, je ne les jugerais pas.

Note du blog; 15/20

Bonne correction Marie. Vous avez raison, comment éloigner le jugement et chercher la compréhension des différences!

Il reste des choses à clarifier pour vous- quelle différence habillé (adj) /s’habiller (v), l’usage de ‘pote’ dans un texte académique, quelques petits problèmes de verbe (conjugaison ou adj, temps du verbe).

Nous ne pouvons pas savoir ce que vos yeux regardaient

Quand je suis arrivée en France, ma famille d’accueil a semblé comme la mienne. Mon hôtesse cuisine bien et elle fait des repas que, auparavant, je n’avais jamais mangés. Par exemple, un dîner qui est composé seulement du pain est normal pour eux, mais nouveau pour moi ! Quand j’ai marché dans la ville de Toulouse pour la première fois, j’ai regardé les immeubles avec de l’émerveillement. Les États-Unis n’ont pas des bâtiments très vieux comme la France et ils sont tous nouveaux pour moi. Les rues qui étaient utilisées par les gens dans les années 1600 sont nouvelles. Un pont qui était construit avant l’invention des vaccins est nouveau.

Toutes ces choses sont normales selon les Français, mais pour moi ils constituent une image d’un pays que je ne connais pas. Je remarque des choses que les Français ne remarquent pas, comme la manière dont les gens achètent du pain chaque jour ou comment les étudiants français ne parlent pas souvent avec des étudiants de Erasmus. La culture française est très différente de la culture américaine et tous les jours il présente une autre différence à considérer. Je ressens la France autrement que les natifs du pays à cause de mon passé.

Je pense souvent à la manière dont je me présente sur les buses et les métros de Toulouse. Il est possible que, quand un Français me regarde, j’aie l’air d’une Française. Mais je sais que je ne suis pas une Française. Si je ne parle pas, il est facile de me prendre pour une originaire de la France. Ce que l’autre personne ne sait pas c’est que je suis américaine. C’est que je ne parle pas couramment le français. C’est que j’appris les coutumes de leur pays et comment se comporter comme une vraie française.

Je pense aussi à ma volonté d’assumer que les gens qui je vois aux États-Unis sont toujours américains. Il est facile de l’assumer à cause de l’isolation des États-Unis, mais en réalité on ne peut jamais assumer. Tous les gens qui je rencontre ont leurs propres vies avec une famille (ou pas) et un but (ou pas !). Avant mon séjour en France, je ne l’envisageais pas. J’ai assumais que chaque personne parlait l’anglais et qu’il savait les coutumes de mon pays. Cela c’était une erreur.

On est tous les êtres humains, mais on a des vies très différentes. On ne peut pas assumer ce qu’un autre vit. On ne peut pas savoir ce que leurs yeux regardaient.

Note : 16/20

Une belle réflexion Katie qui parle de votre expérience de regarder plus loin que le visible.

assumer c’est du français, mais présumer, c’est le verbe que vous recherchez