Nous ne pouvons pas savoir ce que vos yeux regardaient

Quand je suis arrivée en France, ma famille d’accueil a semblé comme la mienne. Mon hôtesse cuisine bien et elle fait des repas que, auparavant, je n’avais jamais mangés. Par exemple, un dîner qui est composé seulement du pain est normal pour eux, mais nouveau pour moi ! Quand j’ai marché dans la ville de Toulouse pour la première fois, j’ai regardé les immeubles avec de l’émerveillement. Les États-Unis n’ont pas des bâtiments très vieux comme la France et ils sont tous nouveaux pour moi. Les rues qui étaient utilisées par les gens dans les années 1600 sont nouvelles. Un pont qui était construit avant l’invention des vaccins est nouveau.

Toutes ces choses sont normales selon les Français, mais pour moi ils constituent une image d’un pays que je ne connais pas. Je remarque des choses que les Français ne remarquent pas, comme la manière dont les gens achètent du pain chaque jour ou comment les étudiants français ne parlent pas souvent avec des étudiants de Erasmus. La culture française est très différente de la culture américaine et tous les jours il présente une autre différence à considérer. Je ressens la France autrement que les natifs du pays à cause de mon passé.

Je pense souvent à la manière dont je me présente sur les buses et les métros de Toulouse. Il est possible que, quand un Français me regarde, j’aie l’air d’une Française. Mais je sais que je ne suis pas une Française. Si je ne parle pas, il est facile de me prendre pour une originaire de la France. Ce que l’autre personne ne sait pas c’est que je suis américaine. C’est que je ne parle pas couramment le français. C’est que j’appris les coutumes de leur pays et comment se comporter comme une vraie française.

Je pense aussi à ma volonté d’assumer que les gens qui je vois aux États-Unis sont toujours américains. Il est facile de l’assumer à cause de l’isolation des États-Unis, mais en réalité on ne peut jamais assumer. Tous les gens qui je rencontre ont leurs propres vies avec une famille (ou pas) et un but (ou pas !). Avant mon séjour en France, je ne l’envisageais pas. J’ai assumais que chaque personne parlait l’anglais et qu’il savait les coutumes de mon pays. Cela c’était une erreur.

On est tous les êtres humains, mais on a des vies très différentes. On ne peut pas assumer ce qu’un autre vit. On ne peut pas savoir ce que leurs yeux regardaient.

Note : 16/20

Une belle réflexion Katie qui parle de votre expérience de regarder plus loin que le visible.

assumer c’est du français, mais présumer, c’est le verbe que vous recherchez

Un voyage particulier

L’exposition c’est un voyage dans un autre monde.

En entrant dans la salle d’accueil, on est présente avec quelques oeuvres qui présentent le thème et te préparent pour ce qui est à venir. Puis, on entre dans le noir.

On n’a qu’un clip de vidéo en noir et blanc qui se répète. C’est une apparition ensorcelante, onirique. Comme la vidéo dépit, c’est le passage entre le monde de dehors et une autre plus onirique dedans. Et quand on est dedans, on est immergé.

C’est surréel. La lumière, le bruit, les textures du monde sont tous changés. On n’est pas face à l’art, on entre dans l’art. On est engagé dans un monde plus fantastique que le nôtre. On est attiré par des objets, des choses similaires qu’au-dehors mais celles qui sont quand même différentes. Chaque salle, chaque composition évoque un petit monde différent. Même la chaise, ce qui n’est pas vraiment de l’art et serait normalement un rappel au monde banal, est devenues une partie intégrée de ce monde, toutes couvertes des tapis fixés avec du chatterton. L’exception est une chaise qui reste au plein centre d’une salle presque vide, ce qui est étrange dans sa position et normalité et invite le spectateur.

Comme dans le Pays des Merveilles, on va du noir à la lumière, de regarder des choses suspendues au-dessus aux choses par terre, du petit au grand, de l’immobile au mobile, du souterrain au plein-air. Ce monde vit avec la sonorité et le silence qui s’entoure tous les deux.

Chaque salle exige de l’engagement de l’esprit et du corps. On est tiré par la curiosité, invité à entrer, à s’y approcher, à s’assoir, à écouter. L’exposition c’est un monde provoquant qui exige  l’interaction à part des visiteurs. Guidés par les émotions, on traverse des mondes.

Note du blog : 16

Un plaisir de vous relire Paige!

La calme et la familiarité

Quand nous avons visité l’exposition «Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient» à l’Espace Écureuil, je ne savais pas à quoi m’attendre. En tant que personne peu artistique, je me méfie toujours d’aller dans une exposition avec l’idée de trouver un sens plus profond en et un lien entre les différentes pièces. À cet égard, j’ai été agréablement surpris par l’exposition.

J’ai passé un moment agréable dans l’espace d’exposition en appréciant tout l’art, car la gamme de profondeurs des œuvres était telle que même avec mon manque de compréhension artistique, je pouvais encore trouver beaucoup à apprécier dans l’apparence évidente des œuvres. Dans cet esprit, il y avait une partie de l’expo à laquelle je me sentais le plus attiré. C’était l’exposition audiovisuel d’une pièce avec un ventilateur en marche et une fenêtre ouvrant sur l’extérieur. Jouer simultanément à partir d’un haut-parleur était, il semblait, le son des enfants qui couraient et jouaient dans cet espace extérieur.

Je sais qu’il y avait une signification plus profonde (bien que je ne sache toujours pas ce que c’était), mais la pièce s’est tenue seule et ne vous a pas poussé à trouver et à comprendre cette signification. Projetée sur un mur dans une pièce presque toute seule, ce qui m’attirait, c’était son calme. C’était comme s’il m’appelait et me disait: «Asseyez-vous, vous n’avez pas besoin de réfléchir ici. Asseyez-vous et enveloppez-vous dans la vue simple et les sons familiers.»

Et je me suis assis. Je me suis assis sur la chaise et j’ai regardé la vidéo qui a à peine changé et j’ai écouté les sons pendant au moins cinq minutes. Pas parce que je cherchais quelque chose que je ne pouvais pas comprendre mais parce que j’avais l’impression de l’avoir déjà compris complètement, comme si j’avais déjà vu ces vues et entendu ces sons et que je regardais juste de l’extérieur vers une scène que je connaissais déjà. Je ne me suis jamais senti aussi connecté à une œuvre d’art, et surtout pas à une que j’ai d’abord regardée avec scepticisme, et pour cette raison, j’ai été très impressionné.

Note 16/20

Un plaisir de vous lire Conor…

Avec un menton levé

« La tête dans son téléphone,
Sans écouteurs, on la crorait folle » _ Défiler, Stormae
***

Quand est-la dernière fois que vous avez vu le ciel? Peut-être juste hier soir quand vous avez cherché pour les étoiles. Mais quand est-la dernière fois que votre regard a croisé un balcon où des petites fleurs tournent vers le soleil, la fenêtre demi-ouverte? J’espère qu’il ne vous coûtera pas beaucoup de temps pour trouver cette image du balcon arbitraire, parce que si non, vous avez seulement cherché mais vous n’avez point regardé.

***

Quand j’étais à l’école primaire, tous les élèves faisaient une sieste dans la salle de classe. Ma place était à côté la fenêtre, et quand le sommeil n’est pas encore arrivé, mon regard a été fixé sur les arbres à la cour de l’école. Dans mes yeux, des feuilles vertes vivaient leurs propres vies, dansant dans le vent et le soleil du midi. Parfois, parmi milliers de feuilles, j’ai trouvé l’image d’un éléphant; d’autres fois, un chat, une maison, une chaussure et milliers plus de choses. Maintenant quand je fais une sieste, le sommeil arrive bientôt: peut-être il sait que des petites gouttes d’énergie que j’essaie de saisir sont si cruciales pour l’après-midi à venir. Des feuilles dansent encore à midi, mais sans mon regard.
***

La visite à l’exposition « Nous Ne Savions Pas Ce Que Vos Yeux Regardaient » m’a touché au cœur, comme si des années de mon enfance défilaient avant moi. Marchant pas à pas dans cette exposition, je m’e suis démandée encore et encore « Est-ce que je regarde vraiment la vie avec mes yeux? Ou est-ce que je seulement cherche pour ce que je veux? La petite fille qui regardait des feuilles, où est-elle allée?». Je m’e suis trouvée dans ce tableau dans lequel le seul être-humain ne voit que son portable, même que le ciel bleu, la forêt verte, les rochers gros et la rivière vive, tous sont là devant son nez. Comme lui, j’ai marché sur les trottoirs de Toulouse avec mon portable qui me dirige le plus court chemin pour rentrer chez moi ou pour aller à l’école. Encore pire, je prenais souvent le métro, entrant un monde des insects qui ne connaissent pas du soleil! Entre les deux endroits, j’ai facilement dépassé milliers de petites merveilles sans voir. Comme ça, j’ai vu presque à rien de la vraie Toulouse, la version d’elle que les touristes connaissent pas, une version plus simple que la Basilique Saint-Sernin ou la Place du Capitol. Je n’ai pas vraiment vu la Toulouse de la vie quotidienne, dont la grandeur ne manifeste pas seulement dans les briques rouges éclatants dans le soleil, mais aussi dans les détails sophistiqués des balcons qui accompagnent des briques.
Et depuis, j’ai commencé à lever mon menton.
Note ; 16/20
Bravo, Kat pour ce chef d’oeuvre! Est-ce vous serez d’accord que puisse le partager avec les collègues du département?

Toutes les Sensations

Ce que j’ai trouvé frappant de cette exhibition était la combinaison de sensations. Bien qu’elle soit une exhibition des photos et des peintures qu’on voit avec les yeux, l’expérience est aussi auditive. Ils ont choisi d’utiliser les sons des enfants en jouant, des sons de la mer, ou bien des sons qui étaient impossibles pour moi de distinguer. Ces sons ajoutent une certaine épaisseur à l’expérience visuel qui  n’est pas typique des exhibitions de l’art. Ils donnent plus de contexte au visuel d’une photographe ou de la peinture et aident le spectateur à mieux comprendre la complexité et la relevance de l’œuvre. Quelque chose d’autre que j’ai remarqué de cette exhibition était le contraste immense du premier étage et le sous-sol. Ce contraste était notamment la différence de l’éclairage entre les deux étages. Le premier étage était lumineux avec des murs blancs et les œuvres qui sont bien éclairés. Quand on descend l’escalier et entre dans le noir des petites chambres, on ne voit rien. D’abord c’est un peu inconfortable et peut-être un peu effrayant d’aller tout seul dans les chambres obscures. Mais après une minute les yeux s’ajustent au noir et on peut voir des petites choses illuminées comme les trois bocaux avec des « nuages » dedans. Les sons dans le sous-sol sont difficiles à distinguer mais peut-être ils sont les sons de la mer et du claquement du vent. Il me semble que tout les medias et formes de l’art dans l’exhibition comme les peintures, les photos, les vidéos des rétroprojecteurs sont liés premièrement à la nature. Ils tous incluent au moins un élément naturel: l’eau, la terre, la lune, le ciel, les nuages, le son du vent, etc. L’expérience d’aller voir cette exhibition est une qui engage toutes les sensations mais dans une manière calme qui permet la réflexion tranquille.

Note 16/20

Une réflexion bien juste et riche en observations.

L’art de l’exposition

L’exposition « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient » à la Fondation Espace Écureuil m’a vraiment aidée à comprendre la puissance et l’importance de la conservation de l’art contemporain. Avant, je n’étais pas vraiment enthousiaste à propos de l’art contemporain, car j’ai trouvé que les peintures du style futurisme, fauvisme, etc. sont trop difficiles à comprendre et trop abstraites pour pouvoir être appréciées par la masse. Cependant, cette exposition a un peu changé mon opinion, car j’ai réalisé à quel point l’art contemporain peut être interactif et combien d’efforts les commissaires ont consacré à la mise en place d’une exposition.

La première chose qui me touche vraiment, c’est l’écran de la salle 3 qui affiche des photos de nuages ​​envoyées par des gens du monde entier. Le commissaire a choisi de juxtaposer des photographies prises par des gens ordinaires avec des œuvres d’artistes professionnels. Un visiteur peut même voir sa propre photo sur le mur ! Placer une œuvre personnelle dans l’espace d’une galerie d’art est un moyen très direct de démontrer au public que l’art appartient à tous et que la porte de l’art contemporain est grande ouverte.

Et j’ai trouvé étonnant que dans la quatrième salle : Souffle du poète, les visiteurs puissent emporter avec eux un papier de citation poétique imprimée. Ces citations sont imprimées sur du papier de couleur et empilées à un endroit évident, invitant les le public à les regarder et à en apporter un chez eux. Je l’ai même trouvé une œuvre d’art en soi car la couleur répond à l’installation suspendue au plafond. Cette conception interactive permet aux visiteurs de choisir la citation qu’ils préfèrent et de ramener chez eux en souvenir de cette exposition.

De plus, il existe de nombreux petits dessins dans la galerie dans lesquels le conservateur a consacré de nombreux efforts pour aider les spectateurs à mieux apprécier cette exposition. Par exemple, il a réuni deux œuvres avec des sujets similaires – un petit humain entouré par le magnifique monde naturel – pour comparer différentes techniques d’art. Il a positionné la photographie des fleurs très bas sur le mur puisque les fleurs poussent au sol dans la nature ; les gens doivent regarder vers le bas ou plier les jambes pour voir ce travail comme s’ils sentaient une vraie fleur. Le conservateur a choisi la lumière au-dessus des escaliers spécifiquement afin de laisser leurs ombres se projeter sur le mur et la fleur, ce qui invite les visiteurs à descendre les escaliers jusqu’à la salle de « L’épaisseur de l’ombre ». Il a relié l’espace de la galerie aux œuvres d’art pour permettre aux visiteurs de mieux se plonger dans leur appréciation.

Tous ces éléments de l’exposition m’intéressent vraiment et me font réfléchir sur les différentes façons de monter une exposition et leurs effets. Je comprends maintenant que le cœur de l’exposition est vraiment d’inviter les gens dans ce monde de l’art, d’avoir notre propre compréhension de chaque œuvre et de participer à ce processus de création artistique.

Note : 16/20

Très agréable de ‘visiter’ cette exposition de vos sensibilités, Katie. Vous nous faites découvrir bien des éléments autrement perdus pour nous dans l’art de l’accrochage!

Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient : une revue

L’exposition “Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient” à la Fondation d’Art Contemporain est une collection des oeuvres des époques différentes qui montre les similarités d’art entre ces périodes différentes en même temps qu’il raconte une histoire.

Personnellement, j‘interprète le titre d’être un commentaire sur les similarités entre les oeuvres crées plus récemment et les oeuvres du passé, même s’ils étaient créés dans des circonstances différentes. Le titre de l’exposition fait référence à l’idée qu’au présent, la société ne connaîtra jamais la vie des personnes qui ont vécu au passé. Nous ne saurons jamais la terre que les artistes du passé ont vue. Cette exposition nous montre que les oeuvres avec les styles qui durent sont créées dans les circonstances complètement différentes.

L’exposition commence avec une focalisation sur les yeux. Les oeuvres se focalisent sur les yeux qui regardent au monde. Cette oeuvre bleue est un exemple, une oeuvre moderne avec un seul oeil qui regarde intensément quelque chose. C’est la base de cette exposition, la vue. Le titre de l’exposition fait référence à l’idée qu’au présent, la société ne connaîtra jamais la vie des personnes qui ont vécu au passé.

Les salles prochaines se focalisent sur la nature et ce qu’on voit dedans. Ces oeuvres prochaines me font rappeler d’une expression en anglais : “The eyes are the window to the soul. (Les yeux sont la fenêtre de l’âme.) En français, cette phrase est traduite en remplacement “la fenêtre” avec “le miroir.” On voit deux vidéos ici, un ou nous, les spectateurs, regardons une fenêtre et la nature qui est à l’extérieur. À l’étage en dessous, on voit une chambre avec un vidéo d’un homme qui se regarde dans un miroir.

Ces deux films nous plongent dans les deux expériences. Dans le film de la fenêtre, nous sommes les personnages dans le film, nous regardons la fenêtre, mais aussi nous regardons la vue de la personne à laquelle cette chambre appartient. Dans le film du miroir, nous regardons un homme qui se regarde ; nous sommes les spectateurs, pas les personnages principaux. On voit l’angoisse de cet homme qui se regarde, mais on ne sait pas pourquoi. 

Les films nous expliquent l’idée de cette exposition, que “Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient.” Cette idée ne fait pas référence juste aux gens du passé, mais aussi aux gens que nous rencontrons toutes les journées.

           

En résumé, cette exposition traverse la notion de la vue jusqu’aux notions que chaque personne voit le monde différemment à cause de leurs expériences. J’ai trouvé cet exposition d’être profond et d’envoie un message qui est tellement exigé dans notre société. Il montre que on ne peut pas supposer le point de vue de personne et je trouve ce message d’être très important.

Note : 16

Des remarques tout à fait pertinentes, Emma. Merci de ce partage de points de vue.

Une Nouvelle Perspective

Quand nous sommes allés à l’exhibition de « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient », j’étais touchée par les sensations. Tous les aspects physiques : j’ai absorbé des bruits, des couleurs et des lumières qui m’avaient environnée. Comme il y a beaucoup de sensations, mes pensées étaient plus lentes. Je me sentais hors de ma zone de confort, mais j’ai eu aussi un sens de paix.

Je trouve que souvent, je pense trop. Trop et tout le temps. Au contraire, dans ce musée, je ne pouvais pas penser. J’ai regardé tous, j’ai marché partout et j’ai rigolé avec mes camarades, mais je ne pensais pas.

Au contraire, le mercredi dernier, je suis allée à un autre musée d’art. Il était cool, avec des peintures historiques et impressionnantes, mais pas personnel. « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient » est différente parce qu’il m’a forcé de me trouver dans un environnement où je n’ai pas compris toutes les perspectives (des artistes, des thèmes historiques et modernes, des sensations physiques qui m’ont donné surpris). Alors, j’ai dû penser après on fut parti.

Donc, maintenant, dans mes temps libres, je réfléchis que la beauté de ce musée est l’attention aux détails à la vie moderne. Il y de science (avec les nuages dans les bocaux), des peintures qui comparent l’addiction aux téléphones, et des bruits des enfants qui jouent. Tous ces éléments m’ont fait pensées à comment je vis. Est-ce que j’ai un esprit ouvert à tous, à apprendre plusieurs de choses pour m’améliorer et améliorer le monde ? Où est-ce que je pense trop de choses insignifiants ?

Quand on entre les chambres au fond du musée, il y a un vidéo d’un homme qui se met devant un miroir. Le truc est que le miroir n’est pas vraiment un miroir, mais il est en fait une piscine dans laquelle l’homme se tombe. La perspective de ce vidéo m’a challengé de repenser des choses que je considère comme acquis.

En conclusion, ce musée m’a appris que, quand je me sens que je pense trop, je dois me situer dans mon environnement physique. Je dois focaliser sur les sensations. Puis, je peux vivre dans le moment et apprendre des choses réel, des choses qui sont nouveau, des choses qui je ne peux pas déjà considérer parce qu’ils sont dehors de ma perspective présent.

Note : 16/20

Les ouvertures et des révélations pour nous tous Marie! Je vous remercie de les avoir partagées avec tant de sincérité.

La création de notre propre revue culturelle…

La NOTO est une revue culturelle fondée et dirigée par Alexandre CURNIER qui est également commissaire de l’exposition:

Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient

à la Fondation d’art Contemporain (visite le 28.02)

Au lieu du blog habituel pour le 6 mars, nous allons reprendre son intention de créer ‘une déambulation poétique’ autour des inspirations de notre visite.

Il vous faudra au moins une photo (prise par vous même) ainsi qu’un texte original.

Les toilettes… mais pour qui?

Description

Un soir, je buvais un verre avec une copine et je me suis excusée pour aller aux toilettes. Comme d’habitude en France, certaines salles ne contiennent que des toilettes reliées à une salle plus grande avec des lavabos. J’ai quitté la salle de la toilette et quand j’ai commencé à me laver mes mains, j’ai vu un homme sortir de la salle de la toilette à côté de la mienne. Pensant que je me suis trompée et que j’étais dans les toilettes des hommes, j’ai tout de suite murmuré que j’étais désolée et je suis partie. Embarrassée, je cherchais pour un panneau à l’extérieur de vérifier que c’était vraiment des toilettes d’hommes, mais curieusement, il n’y en avait aucun. Je n’avais aucune raison d’être embarrassée, c’était des toilettes unisexes!

Interprétation

Je suis revenue à ma copine française, et nous avons bien rigolé. Honnêtement, j’avais paniqué pendant les deux minutes quand je pensais que j’ai fait une erreur aussi maladroite.  En Amérique et en France les toilettes restent un espace très privé dans les deux, j’étais sûre que je venais de m’immiscer dans l’intimité d’un homme au hasard. Pas toutes les toilettes en France sont unisexes comme celle-là, mais on les trouve fréquemment. J’ai demandé mon amie pourquoi ce phénomène ne dérange pas les français, et elle a commenté que les espaces très privés, les salles des toilettes, sont très séparées et fermées par rapport aux cabinets on trouve aux États Unis. Les genres partagent l’espace seulement quand ils se lavent leurs mains.

Evaluation

C’était un choc personnel, mais je suis sûre que les français n’y pensent pas plus que ça. J’imagine que les français ne trouvent pas les toilettes unisexes remarquables. L’idée d’utiliser des toilettes unisexes comme celles-ci en France ne me met pas mal à l’aise, mais la comparaison est intéressante car il y a récemment eu d’importants débats aux États Unis concernant les toilettes que peuvent utiliser les personnes transgenres . Beaucoup de gens avaient des opinions bien arrêtées, mais ce problème ne va jamais arriver ici.