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La Religion et les Droits Humaine au Maroc: la controverse entre le jeûne pendant le ramadan

Les musulmans rompent leur jeûne sur la plage au Maroc en 2018.

Le ramadan au Maroc agit comme une ré-initialisation religieuse pour le pays. 99 % de la population étant musulmane, les fêtes islamiques sont largement célébrées. Le rite du jeûne existe comme pas seulement l’abstinence de manger, mais aussi se priver de tant d’actes quotidiens. Les marocains “adoptent un même rythme de vie” (Open Edition Books) pour le mois. Ils disent que l’après-midi il y a un silence malgré la nature animée de la ville quelques heures avant. Quand l’heure de la rupture de jeûne vient les Marocains préparent l’harira, une soupe traditionnelle qu’ils mangent pendant le ramadan. Ils font la prière du muezzin et mangent le ftour – le repas par lequel ils rompent le jeûne. S’ils veulent regarder la télé, ça doit être “une série purement marocaine.” (Open Edition Books)Tard dans la soirée tout le monde retourne dans la ville en célébration de la fête. Le ramadan est, pour beaucoup de filles, la seule fois où “elles peuvent se promener librement” sans se soucier des hommes. La tradition représente la communauté et la culture du Maroc. Elle constitue aussi l’impression que la religion possède sur la politique.
En 2016, deux hommes étaient condamnés à la prison pour avoir bu de l’eau en public durant le jeûne. Selon article 222 du code pénal Marocain ;
“Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois et d’une amende de 200 à 500 dirhams”. (Nations Unies Droits De L’Homme)
Cela soulève la question de savoir comment ils traitent les droits humains au Maroc. La minorité des citoyennes religeuses qui ne paraissent pas musulman ou bien les musulmans qui ne jeûnent pas, n’est pas protéger de la même façon. L’article est truffé de contradictions concernant les droits de la personne. Premier, articles 17 et 18 soutenir l’idéal, selon lequel une personne est libre de pratiquer n’importe quelle religion, ou non. Par ailleurs, ils disent que personne ne doit dévoiler leur religion s’il ne veut pas et que tout le monde peut changer leur religion. Considérant que l’article 222 stipule qu’il faut être, “notoirement connu pour sa religion,” les droits soulignés dans les articles 17 et 18 sont violés. (Open Edition Books) De plus, le deuxième article 18 dit que ;
“Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d’avoir ou d’adopter une religion ou une conviction de son choix.” (Nations Unies Droits De L’Homme)
La conviction de ces hommes parmi d’autres promeut le message que les citoyennes doivent pratiquer l’Islam ou bien, faire semblant qu’ils se trouvent musulmans. Surprenaient, la plupart des Marocaines ne sont pas contre cette obstruction des droits. “68 % des Marocains sont favorables à des sanctions à l’encontre de ceux qui ne respectent pas le jeûne pendant le Ramadan.” (La Croix.com) Certains groupes démographiques se soucient plus que d’autres. Les hommes sont plus concernés que les femmes. Les plus riches quartiers sont plus concernés aussi. Finalement, le sud est plus libéral que le nord.
Indépendamment de ce que la majorité des gens pensent, la loi travail à la suppression de ces contradictions. Même si le ramadan sert comme un mois de joie et de sainteté, les droits doivent être stables. Il y a des groupes comme l’Association Marocain des Droits Humains et la Ligue Marocaine pour la Défense des Droits de l’Homme qui veulent l’abolition complète de l’article 222. Mais ils sont parfois contraints par le gouvernement. Avec l’activisme de ces organisations et l’espoir pour des droits d’homme, peut-être chacun peut profiter de la beauté du mois de ramadan.

Voici une vidéo amusante sur la culture derrière le ramadan au Maroc:

https://youtu.be/zw0ltJdZ0aw 


Voici mes sources:
https://books.openedition.org/cjb/1115?lang=en
https://www.la-croix.com/Religion/Islam/Marocains-tiennent-respect-jeune-Ramadan-tous-musulmans-2018-06-07-1200945251
https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/international-covenant-civil-and-political
https://ohrh
.law.ox.ac.uk/linterdiction-au-maroc-de-rompre-le-jeune-pendant-le-ramadan-est-contraire-aux-obligations-internationales-des-droits-de-lhomme-de-ce-pays/ -rights

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Mode chic marocaine: Qu’est-ce que cela signifie?

Mode chic marocaine: Qu’est-ce que cela signifie?

 

Si vous êtes un étudiant étranger, comprendre cela [l’histoire de la mode marocaine] peut vous aider à vous intégrer ici : qu’est-ce qui influence la façon dont les gens s’habillent ?

 

La mode : ce n’est pas seulement les vêtements que l’on met. C’est aussi un moyen de parler aux autres sans dire un mot, c’est la première impression qu’on donne. Je pense qu’il est important de savoir comment les gens s’habillent avant d’essayer de s’intégrer dans leur société. Selon l’UNESCO, Rabat est le résultat d’un échange entre le passé arabo-musulman et la modernité occidentale. Ainsi, dans la plupart des grandes villes comme Rabat, on trouve un mélange de styles au quotidien. Quand même, il est toujours utile de connaître les règles vestimentaires non dites et comment elles ont évolué. La mode montre l’héritage du Maroc et les influences africaines, arabes et européennes.

 

Dans la société marocaine, les hommes et les femmes au Maroc apprennent ce qui est considéré comme une tenue appropriée à travers leur éducation. Les femmes se concentrent sur des vêtements d’intérieur comme le kaftan, tandis que les hommes se concentrent sur le vêtement extérieur, la djellaba. Comme les femmes ont adopté la djellaba plus récemment, elle n’est pas considérée comme adaptée aux événements formels. Mais récemment, certaines djellabas sont tellement décorées qu’elles sont même jugées appropriées pour des occasions formelles comme les mariages. En plus, la mode féminine est davantage réglementée dans les contextes sociaux, tandis que la mode masculine marocaine est davantage réglementée lors d’événements religieux. Mais si tu es jeune, tu as plus de liberté pour choisir ce que tu veux porter. Cependant, la mode européenne est associée à “des contextes européens” tels que le bureau, les loisirs, le sport, la plage, etc. Dans la plupart des cas, il est considéré comme “inapproprié” de porter des vêtements marocains, voire interdits, comme dans certains bureaux, restaurants ou nightclubs. Personnellement, je trouve cette évolution intéressante, illustrant comment la mode peut transcender les barrières de genre et de tradition. Donc, il est probable qu’en tant qu’étudiant international ou en échange, vous soyez moins jugé sur votre style vestimentaire. 

 

Au cours des XXe et XXIe siècles, les grands événements politiques ont eu une influence majeure sur la mode au Maroc. Lorsque la France était au pouvoir, les villes étaient séparées, chacune ayant son propre style de mode. Lorsque les centres politiques se sont déplacés, la vie quotidienne a changé et la mode aussi. Cela montre que la mode peut en dire long sur ce qui se passe dans le pays. Si vous êtes un étudiant étranger, comprendre cela peut vous aider à vous intégrer ici : qu’est-ce qui influence la façon dont les gens s’habillent ? 

 

Sous le Protectorat français, une identité nationale marocaine a été construite autour de la culture arabo-musulmane. Cela signifie que les nationalistes ont mis en avant la culture arabe et musulmane pour créer une identité commune. Les personnes partageant cette idée hégémonique sont souvent promptes à critiquer la nouvelle génération de designers marocains, les accusant de “ne pas être marocains”. Cependant, définir ce qui constitue la mode marocaine, en particulier par opposition à la mode européenne, dans la société urbaine contemporaine au Maroc, est complexe et reflète des luttes politiques, culturelles et sociales. 

Deux mannequins lors de la Fashion Week marocaine le 11 mai 2023.

De plus, la puissance coloniale a joué un rôle clé en caractérisant la société marocaine comme traditionnelle et ancestrale, opposée à la société française moderne et cosmopolite, justifiant ainsi sa politique coloniale. Pour un étranger, cette information offre une sensibilité culturelle, permet de comprendre les nuances sociales, et facilite des interactions respectueuses en reconnaissant l’influence de l’histoire coloniale sur la mode et l’identité marocaines contemporaines.

 

Si vous cherchez sur Google « que porter au Maroc en tant qu’étranger », vous trouverez des articles de blog où les voyageurs conseillent de porter des vêtements modestes. Malgré un changement culturel, porter des vêtements modestes est toujours considéré comme une question de politesse au Maroc. Les stylistes marocains “modernes” cherchent à créer une mode hybride, mais ils le font avec la perspective d’une population urbaine. Les sources que j’ai mentionnées ne analysent pas de manière critique la représentation urbaine, ce qui est une limitation car cela exclut les voix des femmes marocaines rurales de la discussion sur la mode. Cette approche met de côté la population rurale. Bien sûr, Rabat, la ville où vous étudierez, offre une exposition variée à différentes cultures. Cependant, il est toujours important de rester conscient de la culture.

 

La mode marocaine moderne est donc l’expression de la résilience et de l’identité face à une histoire tumultueuse, illustrant le pouvoir de transformation du vêtement au-delà de sa fonction utilitaire. En embrassant ces traditions évolutives, vous participez à une conversation vivante entre le passé et le présent. Alors, habillez-vous avec curiosité et célébrez la diversité culturelle à travers chaque tissu, chaque motif! 🇲🇦✨


Les citations:

Centre, UNESCO World Heritage. “Rabat, Modern Capital and Historic City: A Shared Heritage.” UNESCO World Heritage Centre, whc.unesco.org/en/list/1401/.

Jansen, M. Angela. Moroccan Fashion: Design, Tradition and Modernity. Bloomsbury Academic, 2015.

Jansen, M. Angela. “Defining Moroccanness: the aesthetics and politics of contemporary Moroccan fashion design.” Vol. 21, No. 1, 132–147. The Journal of North African Studies, 2016. 

González, Alessandra L. Reviewed work: Reviewed Work: Moroccan Fashion: Design, Culture, and Tradition. Journal of Middle East Women’s Studies. Vol. 12, No. 1 (March 2016), pp. 99-101. 

Jansen, Angela M. “There Was No Fashion in Morocco Before”. pp. 187-210. Creating African Fashion Histories : Politics, Museums, and Sartorial Practices. 2022. 

 

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