De Carlisle à la Ville Rose

Day: February 1, 2012

Excursion dans les Hautes-Pyrénées: diaporama

Atelier cuisine

Itinérance dans la vallée

Dessins faits avec les fusains

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Randonnée

Visite de la fromagerie

Visite de l’élevage

A Night at the Theater (or, Why I am Here)

by Christina Socci


Studying abroad is not for the faint of heart. During our pre-departure orientation at Dickinson, we were told that this period of our lives would be one of the most challenging in our entire lives, which is not the most encouraging thing to hear when you’ve just been accepted to the program of your dreams. And yet (there is always an “and yet” in this type of story) we were also told that studying abroad can also be one of the most rewarding experiences in our entire lives. A double edged sword, but the way it cuts depends entirely on us, the students, and the way we navigate a new culture and new language.

 
For me, the hardest part about this experience so far is not being able to understand everything. Before coming here, I feared that this particular characteristic would reduce me to a quivering mass of tears and frustration on a daily basis. If you’ve seen Paroles gelées, you can probably guess where this is heading…

 
However, even though I understood practically nothing after the wedding scene (and not a whole lot before it), I walked away from the experience with a newfound appreciation for the artistic qualities of water, awe at the stamina and acting ability of the cast, and even a bit of insight into why I wanted to study abroad in Toulouse. The fact that I was able to enjoy myself at all during Paroles gelées made me realize that this experience can be a lot like dancing to music in a foreign language. Even if you only get a sense of the lyrics, sometimes the beat is enough to keep you going. For me, watching the amazing innovation in this retelling of Pantagruel’s adventures was, surprisingly, enough. And maybe that’s the point.

 

No matter the failures and difficulties I will experience during my semester in Toulouse, especially on a linguistic level, I know that there will always be a bright side if I’m willing to look for it.

Une soirée au TNT (ou, la raison pour laquelle je suis à Toulouse)

par Christina Socci

 

Une soirée au TNT (ou, la raison pour laquelle je suis à Toulouse)


L’acte d’étudier à l’étranger n’est pas une activité pour les âmes sensibles. Avant notre départ de Dickinson, pendant notre orientation, Global Education nous a dit que cette période serait, peut-être, l’une des plus provocatrices de notre vie— en fait, ces conseils étaient très difficiles à entendre au moment où l’on avait été accepté dans le programme de nos rêves. Pourtant, (un « pourtant » doit toujours exister dans ce type de récit) ils nous ont dit aussi que notre expérience à l’étranger pourrait être l’une des plus enrichissantes de notre vie. C’est une arme à double tranchant, mais la façon dont elle coupe dépendra surtout de nous, les étudiants, et de la manière dont nous trouverons notre chemin dans une culture et une langue différente.
Pour moi, l’aspect le plus difficile de cette expérience, pour l’instant, est mon incapacité à comprendre tout ce qui se passe. Avant mon arrivée, j’avais peur que cette caractéristique particulière me rende tous les jours déprimée et énervée. Si vous avez vu Paroles gelées, vous pouvez deviner le résultat de ma soirée au TNT…
Cependant, malgré ma compréhension limitée de l’intrigue après la scène du mariage (et, en fait, de ce qui se passait avant aussi), je suis partie du théâtre avec une appréciation des qualités artistiques de l’eau, du respect pour l’endurance et du talent des acteurs et des actrices, et, je pense maintenant, et un aperçu des raisons pour lesquelles j’ai adopté Toulouse comme ma propre ville. C’est vraiment bizarre d’avoir aimé la pièce, mais en pensant à Paroles gelées, je me suis rendue compte que l’acte d’étudier à l’étranger est similaire à celui de danser sur de la musique dans une langue étrangère. Même si on peut seulement comprendre quelques mots, quelquefois le rythme suffit. Pour moi, l’innovation incroyable dans ce nouveau récit des aventures de Pantagruel suffit. Peu importe mes échecs et les difficultés qui sont inhérentes à mon semestre à Toulouse, je sais qu’il y aura toujours un bon côté si je suis prête à le chercher.
« Les mauvais temps sont passés. » Trouvez un imperméable et surmontez la crise avec le sourire.

Excursion in the Pyrénées mountains

by Christina Socci

The Zen of Mountain Climbing

“It is not the mountain we conquer, but ourselves” Edmund Hillary
“Truly it may be said that the outside of a mountain is good for the inside of a man” George Edward Wherry, Alpinist

I remember thinking three things as I clung to the scraggly bushes on a mountain in the High Pyrenees:
1. Where did the path go?
2. Goodness that’s a lot of mud.
3. One does not simply walk into Mordor—approach with caution.
Of course, there was also the persistent concern that I would fall into the yawning abyss just a few inches away from my ragged sneakers. Being on a mountain in this situation does not give you a lot of options (namely, up or down), so I kept climbing. And, like Stevie Nicks, I turned around. Somehow, between the rock formation that looked suspiciously like Pride Rock from The Lion King and my new location, I found myself suddenly aware of how Edmund Hillary must have felt when he finally got to the top of Mount Everest: amazed by the view and at the fact that I was still alive. And yet, to be honest, the beauty of the view far outweighed my appreciation for my continued existence.
I’m not a city girl by any means, but being in the Pyrenees last weekend had an incredible effect on me. Maybe it was breathing all of that fresh air. Or learning about a completely different way of life. Or playing charades by a roaring fire. Or, possibly, getting to pet a sheep and hear a rooster sing in French. The list goes on for quite a while. Yet standing on top of that mountain symbolized all of those other experiences into one Zen moment of complete wonder.
I like to think that someday, I’ll go back to the mountains and make enough cheese, garbure, and apple-based pastry to feed an entire village. If anyone knows where I can get a good price for a couple of sheep and maybe a rooster or two, let me know.

Excursion dans les Hautes Pyrénées

Le Zen de l’alpiniste

par Christina Socci

Ce n’est pas la montagne que nous surmontons, mais nous-mêmes.
–Edmund Hillary

Vraiment on peut dire que l’extérieur d’une montagne est bien pour l’intérieur d’un homme.
–George Edward Wherry, alpiniste

J’ai pensé à trois choses pendant que je me tenais de toutes mes forces aux buissons déchiquetés d’une montagne dans les Hautes-Pyrénées :
1. Où est le chemin ?
2. Mon Dieu, regardez toute la boue.
3. On ne peut pas simplement entrer dans le Mordor—il faut s’approchez avec prudence.

Bien sûr, il y avait aussi l’inquiétude persistante que je tombe dans l’abîme éternel qui était juste à côté de mes baskets sales. Pourtant, on n’a pas beaucoup de choix sur une montagne (c’est-à-dire, monter ou descendre), ainsi j’ai continué à monter. Ensuite, comme Stevie Nicks, je me suis retournée. Entre la formation d’ardoise qui ressemblait vraiment à un décor du roi lion et l’endroit où je me trouvais, je me suis rendu compte de ce qu’à ressenti Edmund Hillary quand il a atteint la cime du Mont Everest : j’étais émerveillée par la vue et étonnée d’être encore vivante. Honnêtement, la beauté des montagnes était plus importante que le fait que mon existence continue.
Je ne suis pas du tout une citadine, mais le week-end dernier dans les Pyrénées m’a vraiment impressionné. Peut-être que c’était grâce à l’air frais que j’ai respiré. Ou à l’apprentissage d’un mode de vie complètement différent du mien ; ou plutôt grâce au jeu de charades près d’un feu de cheminé chaleureux ; ou même à la visite pendant laquelle j’ai caressé une brebis et entendu un coq chanter en français. La liste est longue. Pourtant, ce moment sur la cime de la montagne a distillé toutes les autres expériences, créant un instant de zénitude et d’émerveillement complet.
J’aime l’idée qu’un jour, je vais retourner à la montagne pour fabriquer assez de fromage, cuisiner assez de garbure et de croustade pour tout le village. Si quelqu’un sait où je peux trouver des brebis et peut-être un coq ou deux pour un bon prix, faites-le-moi savoir.

Study abroad

by Christina Socci

Studying abroad is not for the faint of heart. During our pre-departure orientation at Dickinson, we were told that this period of our lives would be one of the most challenging in our entire lives, which is not the most encouraging thing to hear when you’ve just been accepted to the program of your dreams. And yet (there is always an “and yet” in this type of story) we were also told that studying abroad can also be one of the most rewarding experiences in our entire lives. A double edged sword, but the way it cuts depends entirely on us, the students, and the way we navigate a new culture and new language.

Etudier à l’étranger

Par Christina Socci

L’acte d’étudier à l’étranger n’est pas une activité pour les âmes sensibles. Avant notre départ de Dickinson, pendant notre orientation, Global Education nous a dit que cette période serait, peut-être, l’une des plus provocatrices de nos vies— en fait, ces conseils étaient très difficiles à entendre au moment où on avait été accepté dans le programme de nos rêves. Pourtant, (un « pourtant » doit toujours exister dans ce type de récit) ils nous ont dit aussi que notre expérience à l’étranger pourrait être l’une des plus enrichissantes de nos vies. C’est une arme à double tranchant, mais la façon dont elle coupe dépendra surtout de nous, les étudiants, et de la manière dont nous trouverons notre chemin dans une culture et une langue différente.

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