De Carlisle à la Ville Rose

Year: 2013 Page 1 of 9

Les restaurants toulousains- Krysten Peck

Je suis en France depuis quatre mois. On est presque à la fin du semestre, donc, il est normale de faire un pèlerinage sur les lieux du passé. En fin de compte, la nourriture et la conversation jouent des rôles impertinents depuis mon séjour ici à Toulouse. Satisfaisez vos papilles gustatives avec mes recommandations de restaurants de tous types dans la ville rose.  Attention ! La plupart de ces restaurants sont très populaires chez les Toulousains ;, donc arrivez à l’heure ou prévoyez en conséquence.

 

Le meilleur restaurant libanais : O’SAJ

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Ce restaurant est un des préférés des végétariens. La carte offre des plats avec épinard, houmous et aubergine. Le salon du restaurant est très petit mais l’atmosphère est calme et la famille du restaurateur est très amusante.

 

Le meilleur burger : L’Atelier du Burger

9 Carriera Leon Gambetta

Pour une envie irrésistible de cuisine américaine, burger et frites, allez-y ! Je ne mange pas de bœuf, mais en tout cas, leur Atelier Caesar avec poulet (bio!) est superbe. En fait, ce burger  me manque à un à tel point que le chef m’a dit que la prochaine fois, il faudrait que j’essaie un autre burger. Ajoutez un peu de moutarde de Dijon!

 

La meilleure crêpe :

Rue Saint-Rome

J’accepte fièrement mon titre de « la dame des crêpes ». Pendant ma première semaine à Toulouse, j’ai essayé environ de huit crêperies et je continue à manger dans celle ci. Un vieux couple organise ce stand dans une rue occupée où il vous offre votre crèpe ordinaire avec toutes les saveurs pour deux euros.

 

La meilleure entrecôte : L’Entrecôte

15 Boulevard de Strasbourg

Vous ne dites presque jamais non pour une entrêcote. Ce restaurant au centre-ville offre seulement un plat sur leur carte : steak et frites.  Avec un panneau jaune et très animé, vous ne pouvez pas manquer le restaurant. N’oubliez pas les profiteroles en dessert !

 

 

Le meilleur thé aux perles (bubble tea) : Cafe Den

Centre Commercial Saint Georges—rue du Rempart

À ma connaissance, le seul café à Toulouse qui sert du bubble tea. À l’intérieur de l’Espace Saint George, ce café offre une variété de saveurs du gingembre (mon préféré!) au melon d’Espagne.

 

Et voilà ! Bon appétit !

Marché de Noël- Sarah Goslin

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Les allées du marché de Noël

Aux États-Unis, comme on  célèbre la fête de Thanksgiving en novembre avant Noël, le « chaos » de Noël commence tôt, dès la fin du mois d’octobre.  J’ai remarqué qu’en France la situation était différente.  Noël commence avec l’ouverture du Marché de Noël.  Cette année, cela a tombé le dernier week-end de novembre.  Le marché est situé en face de l’hôtel de ville sur la place de Capitole avec 116 petits étals blancs.  On trouve des bonnes spécialités régionales comme du foie gras, des sandwichs de canard, de l’aligot et du vin chaud.  Comme artisanat, il y a de tout : des sacs brodés, de la maroquinerie,  des bijoux, des écharpes, des gants.  Il est facile de faire tous ses achats de Noël dans un même lieu.

 

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Le père Noël lumineux du marché

               L’ouverture du marché de Noël coïncide avec les premières illuminations de la ville de Toulouse pour Noël.  Mes amis et moi avons décidé d’aller en centre-ville pour profiter de cettegrande expérience.   Quand nous sommes arrivées, il était nuit déjà mais rien n’était encore illuminé.  Au marché, nous avons entendu une annonce tous les cinq minutes qui répétaient que les illuminations seraient prêtes dans « quelques instants. »  Pendant ces « quelques instants » qui en réalité étaient trente minutes, nous nous sommes promeneés dans le marché.  Nous avons mangé tout ce que le marché nous a offert : notre première bouchée d’aligot, des bretzels allemands, des sandwichs au canard, et des churros.  Quand nous étions toustes repues, chacune a pris un verre du vin chaud.  Nous buvions à côté du Père Noël, couvert de lumières rouge, quand d’un coup il a commencé à luire.  Les lumières blanches se sont mise à briller.  La foule a applaudi.  Noël était parti

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Kathleen, Meri et Sarah au Marché de Noël

Editorial- Décembre 2013

Chers lecteurs,

Le premier semestre s’achève déjà et les étudiants vont enfin pouvoir oublier les cours pendant deux semaines et partir en vacances. Mais attention, les examens les attendent au tournant à la rentrée! Les étudiants continuent de vous raconter les histoires de leurs aventures toulousaines.

Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année,

Mika

Le Grand Pèlerinage- Kathleen Lange

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Pendant les vacances de Toussaint, je voulais faire une partie des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, un célèbre pèlerinage célèbre qui se termine à Saint Jacques de Compostelle en Espagne. Après avoir parlé avec mes hôtes, j’ai décidé d’entreprendre la partie Cahors – Moissac, partie qu’ils ont faite pendant l’été. Kelsey, Meri, Katherine, Sam et Jeremy étaient aussi intéressés par cette aventure, heureusement pour moi car mes parents m’avait interdit d’y aller toute seule. Nous nous sommes donc préparés pour notre petit grand voyage.
Le samedi matin, nous avons pris le train qui arrivait très tôt à Cahors. Comme nous ne voulions pas prendre notre petit déjeuner à cinq heures du matin, nous avons choisi de trouver une boulangerie en arrivant.  Ce fut notre premier obstacle : pas de boulangerie ouverte si tôt le matin. Nous en avons finalement trouvé une et ainsi nous étions prêts à débuter la randonnée. Bien que mes hôtes nous aient prévenus de la difficulté de la première montée, elle fut la grande épreuve du jour, à huit heures du matin,. Les deux premiers jours, nous avons fait environ 23 kilomètres, puis 25 le troisième (ou 27, les guides ne sont pas d’accord sur la distance).

Chaque soir nous avons dormi dans des endroits différents et dans les villages différents. Le samedi soir, à Lascabannes, un tout petit village entouré par des champs et des petites ferme

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s. Nous sommes restés  avec une dame qui nous a accueillis avec trois autres pèlerins. Le dimanche soir, nous sommes allés à Lauzerte, une ville médiévale qui est située en haut d’une assez grande colline (une vraie montagne à la fin de la journée). Là nous avons dormi dans un dortoir pour les pèlerins, où nous avons retrouvé les mêmes marcheurs que le premier soir. Notre dernier jour, l’ancien monastère de Moissac « le Carmel » nous a hébergés, et nous avons dîné avec des familles françaises qui nous ont décrit leurs villes, et nous ont posé des questions sur les nôtres.

Pendant la marche on s’est vite rendu compte qu’« une partie assez plate » pour les Français, n’est pas en réalité très plate.  Cependant la randonnée a été un bon défit pour nous, particulièrement pour ceux parmi nous qui n’en avaient jamais fait. Nous sommes tous d’accord que la meilleure partie de notre petit pèlerinage a été les rencontres et la camaraderie vécue entre nous et les autres marcheurs mais aussi les conversations qu’on a eues avec eux chaque soir, à la fin de longues journées de marche. J’espère que le semestre prochain nous pourrons en continuer ce pèlerinage et en effectuer une autre partie!

 

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Une Action de Grâce- Christopher Brokus

Since coming to France over three months ago, I haven’t missed much from life back in the United States. But this week I find myself thinking often about America, and about the regular cycle of American life I’m forsaking to study here for the semester.

 

Today is Thanksgiving, that glory of gluttony, that triumph of the turkey. And nothing evokes community, conversation, and grace quite like that holiday we celebrate every fourth Thursday of November. How do I reconcile this landmark of my calendar living in a country, inside a culture, that doesn’t recognize this holy day of obligation?

 

To replace Thanksgiving this year, I’ve sought to recreate the holiday piecemeal, through a convergence of French and of American. In the English classes I give at the Mirail, I watched French students’ eyes bulge as I listed the litany of dishes we serve at the Meal; together we watched A Charlie Brown Thanksgiving special. I competed in the American Embassy’s Thankgiving cook-off, teaching a Toulouse chef that yes, fresh cranberries are edible and that, yes, pumpkins can be transformed into a dessert.

 

But the most meaningful event this week has been the Thanksgiving Dinner I prepared for my gracious hosts. Together we gorged on turkey, caramelized sweet potatoes with marshmallows, cranberry sauce, baguette stuffing, pumpkin pie, and two bottles of French wine. In the candle light of the table we talked for hours, about American traditions and particularities across France. I learned about French dining customs as my hosts discovered a taste of American gastronomy.

 

These moments remind me that we can, and must, retain our identity as we breach new environments. But in affirming our own selves, we invite those around us to learn—and to learn from them. We can absorb and evolve without dropping who we have always been. And for that, I’m thankful.

 

Une Action de Grâce- Christopher Brokus

Depuis mon arrivée en France en août, la vie américaine ne me manque pas trop mais, cette semaine, je me sens dépaysé, je pense beaucoup à ma place en Amérique que je délaisse pour être étudiant à Toulouse.

 

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Aujourd’hui, c’est Thanksgiving : la gloire de la gourmandise, le triomphe du tryptophane. Aucun jour de l’année n’évoque les idées de communauté, de conversation et de grâces autant que cette fête du quatrième jeudi de novembre. Mais comment commémorer ce jalon de mon calendrier dans un pays, à l’intérieur d’une culture, qui ne reconnaît pas Thanksgiving?

 

Pour remplacer Thanksgiving cette année, j’ai cherché à recréer la fête petit à petit, par une convergence du français et de

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l’américain. Dans les cours d’anglais que j’enseigne au Mirail, j’ai été le témoin d’expressions étonnées de la part des étudiants Français quand je leur ai expliqué la litanie des plats traditionnels; nous avons regardé le classique A Charlie Brown Thanksgiving ensemble. J’ai aussi participé à un concours de cuisine Thanksgiving, organisé par le consulat américain, où il a fallu convaincre un chef français que, oui, les airelles sont comestibles et que  , oui, le potiron peut faire partie d’un dessert.

 

Mais le moment le plus précieux cette semaine a été le festin de Thanksgiving que j’ai préparé pour mes hôtes bienveillants. Nous nous sommes gavés de dinde, de patates douces caramélisées avec des chamallows, d’une compote aux airelles-figues, d’une farce de pain, d’une tarte au potiron, et de deux bouteilles de vin français. J’ai appris les coutumes françaises liées au dîner et en même temps mes hôtes ont découvert la gastronomie américaine.

Ces expériences me font penser à mon identité, et au fait qu’on ne doit pas changer les bases de sa personnalité en perçant dans de nouveaux environnements.  En nous affirmant, nous invitons les personnes qui nous entourent à en apprendre plus sur nous, et sur eux-mêmes aussi. Nous pouvons assimiler et évoluer sans oublier qui nous sommes. Pour cette prise de conscience, je suis reconnaissant.

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L’expérience d’une américaine à Paris- Marlo Spieth

Dès mon arrivée dans la ville de lumière, je me suis sentie bouleversée. Il y avait trop de monde : des touristes, des étudiants, des amoureux… Et par conséquent, trop de bruit. Il me semblait que tout le monde était toujours pressé, que personne n’était content, que l’ambiance était grise et triste.  De plus, les effets de la diffusion culturelle m’ont frappée, tels que les restaurants rapides américains (McDonalds) où des femmes portaient des burquas. J’avais l’impression que le Paris de la culture populaire, une ville romantique et élégante par nature, n’existait plus. Je me suis demandé : Qu’est ce qui différencie cette ville des autres grandes villes ?

Vendredi, notre groupe avait du temps libre toute la journée. Du coup, je suis allée au Palais de Tokyo, un musée d’art contemporain. En cherchant le Palais, je me suis perdue. Le quartier où je me suis trouvée était ancien et désert— il n’y avait personne d’autre. C’était moi, toute seule dans les grands boulevards avec la compagnie de beaux immeubles et de la pluie. J’avais enfin trouvé le romantisme que je cherchais.

De plus, le Palais de Tokyo m’a redonné foi en le monde artistique d’aujourd’hui. Toutes les œuvres étaient des installations ou des vidéos. C’était une forme d’art que je n’avais jamais vu. Cela m’a fait du bien. Je suis restée là longtemps, le temps d’une réflexion sur les œuvres et sur la grande notion d’art.

 

Le fabuleux destin d’une étudiante américaine à Paris- Nancy Rouse

There is something about the film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain that has always captured my attention. The cinematography is beautiful, the depiction of Paris incredibly charming, and the complexity of the main character (Amélie) intriguing. Every time I watch it or listen to the soundtrack, I have feelings of nostalgia. It reminds me of all the times I watched it with my mom and my sister who are both francophiles. When we watched this movie together, we shared the same desire to visit Paris again. Fortunately, I was given the chance during my studies here in France to visit Paris for my fourth time. For the first time, I visited places in Montmartre where Le fabuleux destin d’Amélie Poulain had been filmed. Here, I was able to place myself in Amélie’s position. My friend and I hiked up some small hills to get there and when we arrived in Amélie’s neighborhood, I started to feel those same feelings of nostalgia that I felt while watching the film. I found myself eating a lovely dinner of steak frites and listening to some live music in the café where Amélie worked (Café des deux Moulins), stopping by the outside of her apartment, and visiting the market where she shopped. I even was able to find a gnome (like the one from the movie) hidden under one of the shelves of produce at the market. Everything matched what I saw in the movie. I felt like I had teleported into the movie itself. As cliché as this may sound, it all felt like such a dream.

Le fabuleux destin d’une étudiante américaine à Paris- Nancy Rouse

Il y a quelque chose de vraiment de magnifique dans le film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain qui a toujours attiré mon intérêt. La cinématographie est belle, la représentation de Paris est tellement charmante, et la profondeur du personnage principal (Amélie) est fascinante. Chaque fois que je regarde le film ou que j’écoute la bande originale, je me sens nostalgique. Cela me rappelle les moments où je l’ai regardé avec ma mère et ma sœur, qui sont également francophiles. Quand on a vu le film ensemble, on a partagé la même envie : repartir visiter Paris. Heureusement, pendant mes études ici en France, j’ai eu l’opportunité d’aller à Paris pour la quatrième fois. J’ai visité les endroits à Montmartre où Le fabuleux destin d’Amélie Poulain a été filmé pour la première fois. Dans ces endroits, j’ai pu me mettre à la place d’Amélie. Mon amie et moi avons traversé quelques petites collines pour y aller et quand nous sommes arrivées dans le quartier d’Amélie, des sentiments de nostalgie me sont revenus. Nous sommes allées au café dans lequel Amélie travaille dans le film (Café des deux Moulins) et j’ai mangé un steak frites très agréable en écoutant de la musique « live ». Après, on a vu l’extérieur de son appartement et l’épicerie où elle faisait des courses. Il y avait même un nain de jardin caché sous un étale de l’épicerie (comme le nain de jardin dans le film). Tout ce que j’ai vu était comme dans le film.

Je me sentais comme si je m’étais téléportée dans ce film que j’avais si souvent regardé. Aussi cliché que cela puisse paraître, c’était comme dans un rêve.

 

-Nancy

Citoyens du monde- Emily Snell

Logo_MagisÀ Dickinson, on parle souvent de la notion de « citoyen du monde », malgré le fait que ce terme ne soit jamais totalement défini. Avec l’aide d’un institut de formation qui s’appelle « Magis », on a exploré les responsabilités et les implications liées au concept de citoyen du monde. Les deux instructeurs nous ont demandé de faire quelques exercices sur nos séjours à Toulouse et nous ont aidé à nous rendrec compte qu’on avait déjà commencé à devenir des citoyens du monde. En allant en cours dans les universités françaises et en vivant chez des hôtes français depuis trois mois, on réalise des objectifs d’intégration et d’engagement dans la culture toulousaine.

Une des caractéristiques d’un citoyen du monde qui a été la plus difficile à atteindre est la capacité à s’adapter. Plusieurs d’entre nous ont eu du mal lorsque les cours dans les universités françaises ont commencé, et on était stressé par les choix de nos cours. Cependant, on s’est adapté à la situation, ce qui est un des quelques exemples qui nous poussent à changer d’habitudes pour s’adapter à une nouvelle culture. Magis nous a aidé a voir qu’on avait déjà beaucoup avancé vers l’objectif d’être des citoyens du monde, et qu’on va continuer à progresser.

 

-Emily

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