De Carlisle à la Ville Rose

Month: April 2013

Editorial

Le Centre Dickinson au printemps

Le Centre Dickinson au printemps

Chers lecteurs,

Pendant un semestre ou une année à Toulouse, les étudiants ont eu l’opportunité de vous faire partager leurs expériences. Une partie essentielle de cette expérience, et peut-être la clé d’un séjour réussi, est la construction d’un réseau, d’habitudes, d’une place concrète dans la vie toulousaine. Il existe plusieurs manières de s’intégrer à la communauté, dont l’une est bien sûr l’université mais aussi l’implication dans une activité bénévole ou dans un stage. Selon l’organisme choisi, ces expériences offrent une nouvelle perspective de la ville rose, un contact plus direct avec ce qui pourrait rester une période simplement de passage. C’est pour cette raison que chaque étudiant s’implique pendant au mois un semestre dans un service civique, et que Dickinson en France facilite aussi l’obtention d’un stage pour les étudiants de l’année. Dans cette édition de La Une, vous trouverez des réflexions sur ces expériences, ainsi que sur d’autres manières de voir la ville à travers les actions et l’engagement des étudiants.

Bonne lecture,

Anna

Stage à la Consultation Médico-Sociale d’Orientation (CMSO) – Monica Meeks

IMG_6752Dans l’esprit de cette étudiante américaine, la santé et l’immigration marquent les deux rappels les plus évidents que, comme les patients que j’ai interviewés ce semestre, je suis également une étrangère en France. Je pense à Dorothy du Magicien d’Oz quand elle exprime, éberluée, « I’m not in Kansas anymore » – Je ne suis plus au Kansas. Même si personnellement je viens du Nebraska, non pas du Kansas, mon sentiment est le même.

L’immigration est le phénomène social que j’ai toujours perçu comme  mieux traité dans mon pays natal qu’en France. C’est la fameuse interdiction de 2005 du foulard islamique dans les espaces publiques qui a piqué mon intérêt pour ce sujet. Je ne comprenais pas comment le pays que j’ai tant imaginé comme le défenseur des droits de l’homme pouvait interdire, même en partie, cette liberté d’expression. Cette décision ne correspondait pas aux principes de la diversité, de la coexistence, et du multiculturalisme que les Etats-Unis m’avaient appris à mettre en valeur.

Par contre, il était toujours clair pour moi que le système de santé en France était supérieur à celui de mon pays d’origine. Grâce à cela, je me considérais toujours plus à l’aise avec le socialisme et l’idée de l’état providence, où the welfare state, que mes voisins et mes amis du Nebraska, un état plutôt conservateur. A mon avis, une politique qui met en priorité la santé avant tout, même avant les difficultés financières, doit être humaniste et louable et exerce une vraie mission de justice sociale.

IMG_6741Alors, quand l’occasion s’est présentée de faire un stage à Toulouse, bien sûr que j’ai voulu être à la croisée de ces deux phénomènes. Grâce à Madame Sylvie Toux, directrice du programme Dickinson en France, j’ai trouvé un stage avec la Consultation Médico-Sociale d’Orientation (CMSO), sous la direction du médecin Jean-Paul Charpiot.

La recherche et l’interaction avec des personnes de milieux et de parcours de vie très divers ont été parmi les plus grands plaisirs de ce semestre. Pendant ces trois mois de stage, j’ai interviewé sept patients, deux médecins, et une secrétaire. Parmi les sept patients, il y avait un Français, trois Algériens, une Marocaine, une Cambodgienne, et une Djiboutienne. Deux patients étaient des hommes et les cinq autres des femmes. Les deux médecins sont Monsieur Charpiot et Monsieur Jean-Claude Guiraud, un médecin du travail à la retraite qui a passé sa carrière à soigner les migrants et les tsiganes. Ces deux hommes ont été toute leur vie des promoteurs militants de la population immigrée et étrangère dans le cadre de la médecine. La secrétaire, Dominique Masson, a passé toute sa carrière avec la CMSO, dès sa création en 1969. Elle connaît l’organisation mieux que toute autre personne, et elle connaît les patients d’une façon parfois plus intime et moins formelle que les médecins.

La richesse de cette expérience a justement produit une richesse de recherche et de savoir acquis qui ont bouleversé mes hypothèses. Je m’attendais à rencontrer beaucoup de difficultés et de conflit en étudiants de près la santé pour les immigrés en France. Quand j’ai pris connaissance des émeutes de 2005 en banlieue, quand j’ai découvert l’histoire de la « Marche des Beurs » de 1983, j’imaginais que la même polémique rencontrée dans le cadre de la scolarité et de la politique se retrouverait dans le cadre de la santé. Je pensais à mon propre pays, à son système où l’assurance coûte trop cher pour un grand nombre de personnes. Pour les étrangers hispaniques, les cliniques sous-financées sont trop souvent le seul moyen pour eux d’accéder aux soins. Peut-être, ai-je pensé, cela serait également le cas en France.IMG_6750

Simplement, j’avais tort. En réponse à la problématique par laquelle j’ai commencé, « Comment les immigrés et les étrangers trouvent le système de santé en France ? » j’ai découvert une réponse très nette : extrêmement bien, à l’unanimité. La polémique à laquelle j’étais attendue dans cette fraction de la société française n’existait pas. Alors, il fallait changer très tôt ma problématique, et me poser de nouvelles questions : si la France éprouve tant de difficultés par rapport à l’immigration, pourquoi le système des soins y échappe-t-il? Je n’ai pas encore répondu à cette question, mais j’espère avoir une réponse plus claire avant de quitter le France en mai.

Cette expérience à la CMSO m’a convaincue que la médecine est aussi, et peut-être même plus, politique et sociale que scientifique. Grâce à cette nouvelle perception de la médecine comme science sociale et science biologique à la fois, je peux beaucoup plus envisager de devenir médecin qu’il y a quelques mois. Pour m’avoir aidé à clarifier mon parcours de vie et mes intérêts professionnels, je n’oublierai jamais ce stage.

Bénévolat au Lycée Raymond Naves – Sam Hoagland

Le bâtiment du département de langues étrangères, où je travaille.

Le bâtiment du département de langues étrangères, où je travaille.

J’ai commencé mon bénévolat au Lycée Raymond Naves en tant qu’assistant enseignant d’anglais il y a quatre semaines. Avec le temps toujours plus beau, le lycée devient un endroit vraiment agréable quand les fleurs poussent et que le soleil brille. J’y vais chaque mercredi matin pour rejoindre un groupe d’élèves et travailler avec eux sur un sujet qui est soit donné par la professeure (seules des femmes travaillent au département des langues étrangères) soit choisi par moi-même. En une heure, j’essaie de faire parler les étudiants en anglais autant que je peux, par n’importe quel moyen. Quand je reçois un groupe que je n’ai jamais eu, je commence la séance de cours avec une petite activité qui me permet d’apprendre leurs noms — mais aussi pour les faire parler un peu d’eux-mêmes en anglais. J’ai suivi l’exemple de madame Toux, qui, dès notre arrivée, nous a forcés à parler non seulement des petits détails de nos vies, mais aussi des choses auxquelles il faut vraiment réfléchir. J’ai demandé aux élèves de me dire quelque chose dont ils sont fiers, de me raconter, par exemple, une histoire drôle qui leur est arrivée. Les réponses ont été variées. Certains élèves ont répondu en disant « je sais pas » ou « pareil » quand je leur demande de me répondre, mais d’autres font vraiment un effort et essaient bien d’avoir une conversation dans une langue qui n’est pas leur langue maternelle.

L’autre grand bâtiment au lycée, où se trouve la salle des professeurs

L’autre grand bâtiment au lycée, où se trouve la salle des professeurs

Je suis toujours frappé par le sentiment d’être étranger. Bien entendu, c’est en partie parce qu’en tant qu’étudiant universitaire entouré par des lycéens, je suis l’étranger ; mais de plus, même si grâce au fait que je peux leur parler dans ma langue maternelle je me sens un peu plus à l’aise là-bas que dans les rues de Toulouse, je me sens peut-être davantage étranger à cette culture quand je suis là-bas. Parler sa langue maternelle avec d’autres qui peuvent la parler, mais pas très bien, donne le sentiment fort d’être étranger. C’est un sentiment qui est complètement différent des sentiments du même genre que j’ai déjà éprouvés à Toulouse, parce que celui-ci ne provient pas de mon immersion dans un pays et d’ un mode de vie complètement étrange, mais il vient de l’effort de rester inchangé, dans un certain sens, au milieu d’une culture étrangère. C’est-à-dire, dans ce milieu je m’expose aux autres comme quelqu’un d’étranger, et je communique avec eux d’une manière à laquelle je suis habitué — en anglais — et je me rends compte en le faisant que ceux avec qui je communique ne sont pas des locuteurs natifs. C’est comme si je venais d’arriver à Toulouse ; je connaissais bien le sentiment d’être inférieur aux gens que je croisais dans la ville en ce qui concernait ma capacité à m’exprimer en français, mais le sentiment de ne pas être à ma place à cause de mon aptitude en anglais était complètement nouveau à moi. C’était un autre aspect d’être étranger que je n’avais pas ressenti auparavant, et il fallait m’y habituer. Mais, que je me sente inadéquat en français ou surqualifié en anglais, j’aime la vie toulousaine, et mes expériences au lycée Raymond Naves ont certainement ouvert mon esprit et m’ont montré un côté fascinant de Toulouse.

 

Du temps à Toulouse et dans ses alentours – Molly Leach

CampagneCanalAh Toulouse, une ville pleine de magie et d’aventure. Je suis à Toulouse depuis presque un mois maintenant. Le concept du temps est une notion vraiment bizarre et complexe. Un mois, dans la grande disposition de la vie est une fraction incroyablement courte. Mais en même temps beaucoup de choses peuvent arriver, peuvent se développer, peuvent changer et peuvent être apprise en si peu de temps. C’est incroyable la notion de temps, n’est-ce pas ? Pendant ce premier mois, j’ai réalisé plein de choses au sujet de la culture française et de la culture américaine, mais aussi au sujet de moi même, mes pensées et de la manière dont je veux vivre ma vie. C’est incroyable tout ce qu’une personne peut apprendre en un mois, en un seul jour. C’est incroyable vraiment, comment toutes mes expériences, grandes et petites, affectent ma vie. Je suis toujours en train d’apprendre et d’accueillir de nouveaux aperçus. C’est un long processus, qui continuera toute la vie. Un processus qui n’a pas de fin, et je n’en suis qu’au début.

Il est intéressant d’analyser les façons dont la culture française est franchement différente, mais en même temps similaire à la culture américaine. Tout le monde a des idées et des images de comment les cultures étrangères se regardent et fonctionnent. C’est inévitable, et je ne suis pas une exception. Avant de venir en France, j’avais deux images de pays et de sa culture. J’avais l’image de la campagne française, où la façon de vivre est beaucoup moins cosmopolite et plutôt en harmonie avec la nature, où tout le monde est ouvert, prêt à vous accueillir dans leur maison et à vous montrer leur vie. Une image où tout le monde achète des produits régionaux et cuisine des plats délicieux et naturels. Cependant, avec cette image j’avais aussi l’image d’une grande ville cosmopolite qui est animée, vivante et constamment en mouvement. ImmeublesUne ville pleine de gens qui sont amoureux, toujours à la mode et pas toujours, comment dit-on prévenants. Depuis mon arrivée, j’ai commencé à réaliser que mes deux conceptions de la culture française ne sont pas exactement correctes, mais en même temps, elles ne sont pas complètement fausses.

La joie dans le chaos – Todd Barry

Le canal du Midi, la « boussole » de Todd

Le canal du Midi, la « boussole » de Todd

Jusqu’à maintenant, il y avait une joie constante dans ce chaos : la course à pied. J’ai découvert biens des petits coins ainsi que des grands panoramas pendant ces randonnées urbaines où je peux faire un peu de tourisme dans les alentours à ma propre allure. Je cours sous et au dessus des ponts, à travers des parcs ouverts ou des ruelles fermées, à coté du bruit continuel de la ville animée ou du silence profond des terrains vagues, mais presque toujours au bord du canal Toulousain, mon compagnon et ma boussole de voyage. Il y a quelque chose de très calmant à propos de l’eau chatoyante qui court à travers Toulouse…quelque chose de rafraîchissant et tranquille qui invite à réfléchir aux journées précédentes ou futures, proches ou lointaines. Dans cet état, je peux ranger toute la confusion inévitable qui vient avec un environnement inconnu. Pourtant, malgré la nature solitaire de cette activité, il y a aussi, certainement, un aspect unifiant. En étant à l’extérieur et traversant la vie quotidienne, on peut interagir avec l’humanité et vraiment se sentir comme si on faisait partie de la ville, que ce soit une petite tape encourageante dans le dos d’un inconnu (avec un « vas-y ! »), ou simplement un sourire aimable d’un autre coureur qui passe.

Une autre expérience que j’aimerais partagée est mon expérience à l’université. Pendant mes cours d’art, j’ai noté quelques différences intéressantes dans le comportement des étudiants français par rapport aux Etats Unis. Par exemple, dans mon cours d’art appliqué à Rangueil où nous travaillions avec un partenaire sur l’ordinateur pour fabriquer notre propre jouet, je ne pouvais pas m’empêcher d’apercevoir un sentiment de solidarité entre les étudiants dans la salle de classe. Je me rappelais le contraste saisissant de l’atmosphère des laboratoires au lycée…au lieu de se précipiter sur les instructions pour finir le plus rapidement et donc, partir dès que possible, ici nous travaillons lentement et patiemment à notre rythme (quel soulagement !), en s’arrêtant de temps en temps pour aider les autres… certainement, une atmosphère beaucoup plus agréable. Un autre aspect dans la salle de classe que j’ai remarqué était le style des discussions. Aux Etats Unis, pendant la critique des œuvres des étudiants, une personne parle pendant que les autres attendent patiemment, en levant la main pour exprimer leur point de vue…mais pas ici ! Les interruptions ne sont presque pas dédaignées, et en fait se passent régulièrement, avec quelqu’un qui parle au dessus des autres pour être entendu…pas du tout l’anarchie, mais sûrement un environnement beaucoup plus animé et passionné.

Bénévolat à l’Atelier de Danse – Molly Leach

Photo Molly bénévolat

Molly avec ses élèves dans un cours de hip hop

 

Tous les mercredis soir un peu avant 16h30 (je ne veux pas être en retard) j’arrive à L’Atelier Centre de Danse pour assister un professeur de danse dans deux cours de hip-hop. C’est vraiment une expérience incroyable. Même si je fais ce bénévolat depuis plusieurs mois, chaque fois j’anticipe avec enthousiasme ce qui va se passer, comment les enfants vont se comporter, et si je vais être capable de m’exprimer clairement en français ou si aujourd’hui sera un de ces jours où les mots ne me viennent pas facilement. Je me souviens que la première fois que j’y suis allée, je pensais que j’étais là juste pour observer, mais quand je suis arrivée, Marine, la professeur, s’est tournée vers moi et a dit, « bon c’est a toi ! » Franchement…je n’étais pas vraiment préparée… et quand je dis « pas vraiment » je veux dire, pas du tout. Mais, cela est la première chose que j’ai apprise : il faut être prêt pour n’importe quoi parce que chaque semaine est différente de la précédente. Donc, j’ai commencé à donner le cours. C’était difficile parce que j’ai réalisé que j’avais complètement oublié tous les mots pour définir les parties du corps, donc j’ai dû demander aux enfants. C’est dur pour moi d’enseigner dans une langue étrangère, mais naturel pour les élèves. En plus de cela, il me fallait constamment trouver des façons pour leur expliquer la manière de bouger leur corps. Mais malgré les difficultés, cette expérience a renforcé l’idée que la danse est vraiment une langue universelle. Elle casse franchement toutes les barrières de la langue parlée. Tout le monde peut comprendre et peut communiquer avec les mouvements du corps, le rythme et l’âme de la danse. Je pense que cela est vraiment la raison pour laquelle j’adore autant la danse. C’est une langue que tout le monde, quel que soit leur antécédent, culture, âge, etc., peut comprendre. Voila pourquoi, tout simplement, j’adore danser.

Stage au Château d’Eau – Nina Kuntz

Je suis stagiaire au Château d’Eau, une galerie municipale de photographie à Toulouse. On monte des expositions photographiques classiques et contemporaines, ainsi que des projets pédagogiques et d’autres événements culturels. J’ai choisi le Château d’Eau parce que j’ai toujours été attirée par la photographie, mais en tant qu’artiste, je n’ai jamais eu l’opportunité de m’y confronter dans une structure professionnelle et pédagogique telle que le Château d’Eau. J’ai été attirée par l’opportunité d’être entourée par une esthétique plaisante et stimulante, et ensuite par l’occasion de faire quelque chose de nouveau, de différent. Dans l’équipe, je fais tout ! Mes principales missions sont la préparation et le montage des expositions, mais les vernissages et le contact avec les artistes sont mes activités préférées. J’adore comment le travail est diversifié : un moment je fais de la recherche, ensuite j’emballe les photographies, et puis je sers du vin aux visiteurs de la galerie. Pendant ces mois, j’ai eu l’opportunité de monter en haut de la tour du château– la vue était magnifique ! Et j’aurai toujours le droit de dire que j’ai travaillé dans un château d’eau, et même sous un pont – c’est trop cool !

Bénévolat à l’Institut Catholique – Amy Rosenfeld

Photo ICT pour article Amy

Le monitorat peut se passer dehors, dans la cour de l’ICT, si la météo le permet

 

Je suis bénévole à l’Institut Catholique de Toulouse, où je suis des cours ce semestre. Mon rôle est d’être assistante d’anglais, c’est-à-dire que je fais de la conversation en anglais avec les étudiants inscrits en philosophie. Chaque semaine, je retrouve 5 étudiants pendant une demi-heure chacun. On parle de n’importe quel sujet, l’important est qu’ils s’expriment en anglais. Au début, nous étions tous un peu mal à l’aise, mais maintenant c’est beaucoup plus facile. Il est intéressant de voir leurs différents niveaux d’anglais. J’ai dû m’habituer à corriger leur anglais même si je ne voulais pas être méchante. Cependant, je sais que le but est de les aider à améliorer leur niveau grâce à mes corrections.

Stage au Musée de la Résistance – Darcy Benson

Ce semestre, j’ai complété un stage de recherche au Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation, dont la mission est d’enseigner l’histoire et la mémoire de la résistance en Midi-Pyrénées pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce stage s’est avéré parfait pour moi, car je veux devenir historienne, soit conservateur d’un musée, soit professeur d’histoire. Le musée offre des visites guidées et enseigne l’histoire à des groupes d’élèves. Même si je passe la plupart de mon temps à faire de la recherche, j’ai pu m’intégrer à l’équipe en déjeunant avec eux tous les jeudis.

Bénévolat à la “Maison Blanche” – Lindsey Gendron

Ce semestre, j’ai complété un bénévolat à La Maison Blanche, dans le quartier Arnaud Bernard, dans le cadre de mon cours sur l’immigration. Il s’agit d’un centre de musique et de culture où sont organisés des événements. Mon rôle est celui de barman. Beaucoup de personnages intéressants s’y retrouvent pour discuter et j’ai trouvé un des événements particulièrement intéressant : une soirée de poésie slam.

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