DSCN1216

Des dessins à la craie dans les rues parisiennes

Pendant la première semaine de mars, notre groupe de Dickinson a découvert La Ville Lumière, la capitale du pays, la plus grande ville de France : Paris. Notre séjour a marqué ma première fois à Paris et j’avais anticipé que j’aimerais la ville, que toutes les choses que je verrais me frapperaient et que je dirais enfin, oui, ceci, c’est Paris ! En fait, je n’ai jamais imaginé que j’aurais pu être aussi heureuse à Paris. Tous les bâtiments sont construits en pierre blanche et sont ornés de balcons en fer forgé noir (comme toutes les autres villes françaises sauf Toulouse). Tous les boulevards sont grands mais ils étaient pleins de monde – de touristes, pas de Parisiens. Et la Tour Eiffel ! Elle n’est pas du tout attrayante pendant la journée – c’est comme un monstre de fer qui contraste vraiment avec les maisons qui ne n’atteignent pas plus de six étages. De plus, quand on regarde la ville d’un grand bâtiment, on voit des nuages de pollution. Il n’existe rien comme Paris pour me faire apprécier ma vie à Toulouse !

Même si, en général, mes impressions de la ville m’ont frappée plus négativement que positivement, Paris, bien sûr, est quand même la ville qui contient le plus d’attractions touristiques en France. Pendant la petite promenade en bateau le long de la Seine, nous avons vu les bâtiments dont tout le monde connaît les noms : le Musée d’Orsay, Notre Dame, le Louvre, la Place de la Concorde, l’Hôtel de Ville et la Tour Eiffel. Un matin, je suis montée sur les tours de Notre Dame pour voir la ville et ses gargouilles grimaçantes – chacune a plus de huit cent ans ! Ce que j’ai aimé le plus de Paris était l’histoire. Les rois de France habitaient au Louvre jusqu’au dix-septième siècle et les deux cent années suivantes à Versailles. Marie Antoinette, la reine condamnée, s’est échappée de Versailles via une petite porte que nous avons vu quand nous étions au château. Sa fuite a eu lieu il y a deux cent ans ! Même la Tour Eiffel existe depuis plus de cent ans et le tombe du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe qui commémore les luttes de la Seconde Guerre Mondiale existe depuis un demi-siècle. J’aime beaucoup habiter à Toulouse mais en voyant les monuments et bâtiments historiques qui se trouvent à Paris, je peux mettre mieux en contexte la culture française que je vois tous les jours à Toulouse grâce à l’histoire qui y est mise en valeur à Paris. Je remercie vraiment le Centre Dickinson de nous y avoir amenés !