Pour mon service civique ce semestre à Toulouse, j’aide à enseigner la natation aux enfants avec le club TOAC Natation. J’aime bien cette occasion de travailler avec des enfants parce qu’il me plaît de partager mon enthousiasme pour la natation. Comme j’ai déjà enseigné la natation pendant plusieurs années aux États-Unis, j’ai pensé que ce travail avec TOAC Natation devrait être facile. Mais, j’avais tort parce que le jargon des sports est souvent très spécifique et unique. Pendant les premières séances d’instruction, j’ai eu des difficultés avec quelques mots tels que « palme », « tuba », et « planche ». Cela m’a fait me rendre compte du fait que, bien qu’on s’exprime presque couramment une langue étrangère, il y a toujours les mots techniques qui ne sont employés que dans des situations spécifiques. Heureusement, j’ai trouvé un service civique où je peux apprendre ces mots qui ne sont pas du tout communs.

De plus, pendant que les enfants nagent, j’ai l’occasion de parler avec les autres maitres- nageurs avec qui je travaille. En discutant des différences entre des clubs de sports en France et aux États-Unis, j’ai appris des contrastes intéressants par rapport aux sports organisés pour les jeunes. En France, il n’y a pas beaucoup d’équipes de sport qui font partie du lycée. À Toulouse et partout en France, les athlètes du lycée s’entraînent avec les clubs de sports parce que les équipes scolaires n’existent pas. Les lycées français n’ont pas souvent de piscines ni de grands stades pour le sport. De l’autre côté, aux États-Unis, presque chaque lycée possède une piscine et des terrains de basketball, de football américain, et de football. De plus, les réussites des équipes de lycées américains sont plus importantes que celles des équipes de club, particulièrement par rapport aux bourses universitaires. À mon avis, ce qui est lié au manque d’équipes de lycée en France, c’est qu’il n’y a pas autant de fierté et de loyauté pour son lycée qu’aux États-Unis. En France, les lycées n’ont pas de mascotte et la communauté n’est pas unifiée en soutenant un seul lycée comme aux États-Unis.

Enfin, il est intéressant que l’accent mis sur les sports au lycée aux Etats-Unis ne propose pas toujours des objectifs pour tout le monde comme en France. C’est-à-dire que la formation française s’intéresse au but que chaque élève atteigne a un certain niveau en sport, alors que la formation américaine n’oblige pas toujours les compétences en sport. Cela est évident parce que les examens américains, le « SAT » et « ACT » n’ont pas d’évaluation athlétique, tandis que le bac en France a une partie supplémentaire pour tester les capacités sportives. Alors, ce n’est pas le fait que les sports sont plus importants dans un pays ou l’autre ; chacun a de différents moyens pour soutenir la constitution athlétique des jeunes.

-Nathan Wolf