Équipe éditoriale : Josh, Charlie, Emma, Anna et Sophie.

Depuis leur arrivée en France, les étudiants ont eu l’occasion d’explorer Toulouse et parfois d’autres villes. Qu’ils viennent eux-mêmes de Boston ou de la campagne pennsylvanienne, il est toujours intéressant de pouvoir se confronter à l’espace urbain en France, et d’observer quelles peuvent être les différences avec l’espace urbain américain. Notre équipe éditoriale se penche donc sur quelques traits particuliers à l’espace urbain toulousain, et d’autres villes du Sud.

Les Jardins publics et l’écologie en ville

Pendant notre temps à Toulouse, nous passons beaucoup de temps dans les jardins publics – souvent les jardins de Compans Caffarelli et du Grand Rond. Chaque parc a sa propre identité, mais ils partagent des choses en commun qui influencent leurs valeurs dans la société toulousaine.

Le Jardin Compans Caffarelli est un parc qui est près du Centre Dickinson. Il y a de grands espaces verts, des sentiers pour marcher, des bancs, et une variété de fleurs et d’arbres – un jardin stéréotypé. Nous y sommes allés autour de 13h, donc il y avait des gens qui mangeaient leur déjeuner dehors grâce au beau temps pendant ce jour à la fin de septembre. Les gens sont une collection d’humanité – il y a des femmes et des hommes, des vieux et des jeunes, toutes les religions et les races – qui se réunissent au Jardin Compans Caffarelli. On peut voir des bâtiments – un centre commercial et un immeuble – dans l’arrière-plan qui fonctionnent comme un rappel que la vie quotidienne est toujours présente. Étant donné qu’il est 13h de l’après-midi, les gens prennent le temps pour manger et se reposer. Puisqu’il faisait beau, tout le monde pourrait être dehors, quelque chose dont il faut profiter particulièrement avant l’hiver. Les actions des gens soulignent l’importance dans la culture française d’avoir le temps pour soi et aussi l’importance pour des espaces communs.

Les jardins publics offrent beaucoup des aspects d’une existence holistique et écologique. En offrant une juxtaposition entre la vitesse de la vie urbaine et la vie plus écoresponsable, ils donnent une possibilité d’une présence sur la terre respectueuse de l’humanité et de nous-même.

Nous avons ainsi observé l’existence du compostage dans le jardin du Grand Rond à Toulouse. Le compostage est une méthode pour réduire les déchets inhérents dans la préparation de la nourriture ou l’aménagement paysager. À Toulouse, des composteurs sont installés dans le Jardin des Plantes, le Jardin du Grand-Rond et le Jardin Royal.

« La ville rose est-elle verte ? » C’est le nom d’un programme que Prof. Ngong a créé avec Dickinson, et c’est une question qu’on se pose souvent. La réponse est très compliquée. Les universités et la ville nous encouragent à utiliser les vélos libres et à profiter des marchés. Quand on demande si les Français sont sensibilisés aux problèmes de l’environnement, on dit vigoureusement oui.

Les Français sont plus prêts à prendre les transports en commun ou à choisir l’agriculture biologique que les Américains, mais il y a des aspects de leur vie quotidienne qui ne correspond pas au but d’une vie plus durable. Fumer, c’est une habitude qui produit beaucoup de déchet ; en plus, souvent les fumeurs jettent leurs mégots sur le trottoir, pas dans un récipient. Emporter son café devient de plus en plus acceptable, mais ici on ne voit que rarement les thermos. Apporter sa propre tasse, c’est connu aux États-Unis, mais pas encore ici ! Est-ce que Toulouse est verte ? Non, parce que toute les villes modernes ont un impact énorme sur l’environnement et le climat. Mais c’est vrai que Toulouse fait des efforts pour le minimiser ; en offrant des modes de transport et des initiatives pour ses citoyens. Cela donne un modèle pour les autres et offre des possibilités pour l’amélioration. En rassemblant dans une espace verte publique avec des gens de tous les âges, les Français partagent la vie de la communauté et pensent à leur avenir.

Les espaces communs jouent un rôle important dans la culture française parce qu’ils rassemblent tout le monde pour un but commun. Bien sûr des buts d’un jardin sont différents que des objets d’une « place » (comme Place Saint Georges ou Place Saint Pierre), mais il y a l’objet collectif de réunir des gens. Par conséquent, l’exposition d’humanité fait preuve de richesse et aussi des défis dans la société française. Ces espaces créent des occasions pour le mélange des groupes variés, qui donne la possibilité (peut-être) pour le conflit, mais surtout pour le contact et la coopération.

Les espaces populaires : le marché et la gare

Pendant nos voyages, nous avons exploré le Midi de la France, Charlie à Biarritz et Josh à Narbonne. Quoique nos destinations fussent différentes, nous deux nous avons vue des éléments des villes françaises qui révèlent la convivialité du pays.

Pour Charlie, le marché de Biarritz était tout d’abord un microcosme excellent des différentes aspects de la ville de Biarritz. Premièrement, Biarritz est bien connue comme l’une des meilleures destinations touristiques en France, et pour une bonne raison. Lorsque nous y sommes allés le samedi matin, ce n’était pas très difficile de constater qu’on était quelques un parmi des centaines de touristes. Deuxièmement, le marché nous a donné l’opportunité de voir, et bien sûr de goûter, quelques spécialités basques. Moi j’ai surtout aimé le fromage de brebis au lait cru, et un verre de «sagarno», qui est un vin de pomme. Mais enfin mon interprétation sera encore incomplète sans partager ce constat qui est très simple mais pour moi très intéressant : Biarritz est une ville incroyablement et indéniablement française.

Pour élaborer, Biarritz était pour Charlie un excellent exemple d’un aspect de la «mission civilisatrice» en France. Puisque Biarritz a une identité qui est surtout basque, c’est en construisant la corniche et les Halles, en construisant l’Hôtel du Palais au 19ème siècle et en dotant la ville de Biarritz des milliers de vacanciers chaque année, que c’est vraiment devenu une ville française. Enfin c’est cette intégration économique, qu’on voit se dérouler chaque matin au marché, qui est responsable de l’intégration plutôt harmonieuse d’une région avec une culture minoritaire en France.

Par contre, en rencontrant plusieurs Français à la gare et dans le train, Josh a fait la connaissance d’une myriade de personnages. Généralement, les personnes étaient amicales en engageant la conversation avec lui s’il était proche. Après la salutation initiale, la conversation continuait et on expliquait qu’il est américain et qu’il passe deux semestres en France pour suivre des cours à Sciences Po Toulouse. A ce moment-là, la conversation s’animait et des questions au sujet de la politique, de l’économie ou de mon séjour ici surgissaient. Malgré la diversité des avis, ils partageaient tous un sentiment commun : on était ravi de voir un Américain tenter de parler leur langue native.

Puisque nous deux avons visité des villes assez différentes, les deux lieux nous ont fourni des opportunités de voir un aspect différent de la culture française. En visitant Biarritz, Charlie a vu la manière dont des villes peuvent retenir leur caractère Basque en même temps qu’elles sont très françaises, tout parmi le prisme du marché. A Narbonne, Josh a rencontré plusieurs Français en discutant de nombreux sujets y compris la politique; l’économie et son séjour à Toulouse.