Il n’y a pas un manque pour les malentendus entre la culture française et la culture américaine. On peut trouver des situations chaque jour qui sont riches avec l’opportunité de faire des fautes. Quelques jours je pense que j’ai réduit la fréquence de mes fautes, et quelques autres, je n’ai plus d’espoir. Oui, peut-être que c’est un peu mélodramatique, mais bienvenue chez moi !

Au début, même les différences culturelles les plus petites ont présenté des malentendus. Par exemple, aux cafés adorés par tout le monde qui sont typiquement français, il faut, bien sûr, que tu paies. Mais, comment ? À l’intérieur ? À l’extérieur ? Finalement, tu peux le comprendre. La grande difficulté est les pourboires. Quel pourcentage ? Est-ce que c’est obligatoire ? Il se trouve que les serveurs sont bien payés en France et les pourboires sont réservés pour le service extraordinaire ! Une fois, un ami et moi, nous sommes revenus à un restaurant parce que nous étions en désaccord avec les règles des pourboires et avions de mauvais sentiments quand nous avons quitté le restaurant sans laisser un pourboire. La serveuse était vraiment contente et nous a dit que ce n’était vraiment pas nécessaire.

Les malentendus arrivent aussi avec les fautes de langage. J’ai passé une soirée avec des amis d’une amie qui étaient vraiment gentils. C’était sympa, mais j’étais la seule anglophone, donc c’était aussi fatigant. « Bon, » je pensais intérieurement, « je veux dormir. Attend, quelle est l’expression pour ça  ? … Oui, c’est ça. » Il va sans dire, que j’avais terriblement tort. Donc, j’ai dit « Merci pour la soirée, je vais coucher. » Bien que cette phrase ne soit pas aussi ambiguë, aujourd’hui sa connotation indique les rapports sexuels. La sœur du mec à qui j’avais destiné cette mauvaise phrase n’arrêtait pas de rire. Finalement, elle m’a expliqué que je dois utiliser le verbe réflexif, « se coucher » pour indiquer que je vais dormir. Après cet incident, j’ai trouvé la sortie rapidement.

Mais, tout va bien maintenant. J’avais trouvé un moyen de réduire les malentendus ! Change le langage ! Change la grammaire ! À mon avis, c’est beaucoup plus facile. La semaine dernière, je parlais avec une fille de mes hôtes à propos de stages. Elle a travaillé avec les retraités l’année dernière et cette année elle travaille avec les malades mentaux. Je suis une étudiante de psychologie, donc je connais le mot « fou », mais pour une raison mystérieuse, je n’ai pas pu trouver le mot. J’ai mélangé « fou » et « folle » et j’ai dit « foulle ». Ce mot n’existe pas, mais peut-être qu’on peut faire évoluer la langue française. Autres temps, autres mœurs, n’est-ce pas ?

-Shelby Duncan