– Liam Fuller

Le musée Georges-Labit est un musée d’art oriental qui est situé au 17, rue du Japon. Georges Labit, homme intéressé par l’ethnologie, les religions du monde et l’art, a fondé ce musée en 1893. Le musée possède une collection qui est modeste, selon moi, parce que je viens de la région de New York et je suis accoutumé au musée métropolitain d’art et au musée d’art moderne. Mais même si la collection est petite, le musée compense cette petitesse par la qualité et la diversité des œuvres. Selon moi, il est rafraichissant de visiter un musée spécialisé en art oriental parce que les musées dans le monde occidental se focalisent, en général, sur l’art occidental, avec une petite section en art oriental, voire pas du tout.

On peut comparer ce musée avec le musée du quai Branly à Paris, qui s’appelait à l’origine, le musée des Arts Premiers, qui impliquaient que les objets présentés étaient les premiers exemples d’art (qui, selon moi, connote qu’ils sont primitifs) même s’ils avaient été créés pendant la même période que l’impressionnisme, le postimpressionnisme ou l’art moderne (qui ont été très influencés par l’art africain et des sujets orientaux comme, d’une certaine manière Picasso, Basquiat, Degas, Monet, Toulouse-Lautrec ou Gauguin). Il faut donc se demander pourquoi ces objets de l’art occidental et de l’art oriental ne retrouvent pas dans les mêmes expositions s’ils ont été créés pendant la même période. J’ai appris de cette visite que l’art oriental est assez détaillé et réfléchi comme l’art occidental mais qu’il est exposé dans une section séparée comme s’il n’est pas digne de partager la même salle que l’art occidental. C’est dommage parce que je suis sûr que ce musée ne reçoit pas le même nombre de visiteurs que le musée des Augustins. Dans le musée Georges-Labit, plusieurs pays sont représentés et montrent des styles différents. On peut y voir des styles de l’Asie du Sud, de l’Asie de l’Est de l’Asie du Sud-Est et de l’Egypte. Mes œuvres préférées sont le Livre des morts des Ancien Égyptiens, les gruidés en bronze, le Bouddha en or et la stèle indienne. L’architecture du bâtiment est très ornée, avec une influence arabe, qui montre des arabesques et des arcs outrepassés. De plus, il y est entouré de jolis jardins où figurent des bambous. Ma visite au Musée Georges-Labit a été très agréable et je pense qu’il vaut la peine d’y aller.

La stèle indienne

La stèle indienne