Description

Avant que je suis arrivée en France, ce qui m’inquiétait le plus était l’idée de suivre tout mes cours en Français, avec les étudiants français. J’étais sûre que je n’arriverais pas à tout comprendre les professeurs à Sciences Po et j’avais raison, malgré cela j’étais accablée quand j’ai assisté à mon premier cours d’amphithéâtre et je me suis trouvée complètement perdue. C’était un vrai choc culturel comme je suis habituée au style interactif des cours de dix à quinze étudiants à Dickinson. Les étudiants français copiaient tout ce que le professeur a dit sur leurs ordinateurs, pendant j’essayais de noter quelques mots dans mon carnet. J’ai remarqué que quelquefois les étudiants français se consultaient entre eux et recopiaient les notes de leurs voisins quand ils manquaient quelque chose que le prof a dit. Comme Dickinson est une petite université privée, je savais que mon expérience serait complètement différent à l’IEP. Comme il n’y a pas de cours d’amphithéâtres à Dickinson, je ne sais pas comment sont-ils aux Etats-Unis mais ce qui est vraiment choquant pour moi en France est la volonté des étudiants français de partager leurs notes.

Interprétation

Dans mon expérience comme étudiante américaine, l’idée de partager mes notes avec quelqu’un, surtout quelqu’un que je ne connais pas très bien, est vraiment bizarre. Si j’ai pris le temps de faire attention au professeur et quelqu’un d’autre ne faisait pas attention pendant la séance, je serais peu encline à lui donner mon travail. De ma vie scolaire, je pense que j’avais demandé une fois pour les notes d’un camarade de classe, mais en France tout est différent parce que je ne peux plus compter sur moi-même de prendre de bonnes notes quand je ne comprends pas toute la leçon. J’ai élevé mon problème à mes hôtes et ils ont dit qu’il faut demander à quelqu’un pour ses notes. J’étais étonnée par cette suggestion parce que ça me semble d’être un peu irrespectueux et aussi un peu paresseux, mais mes hôtes ont affirmé que c’est une pratique normale pour les étudiants français. Il me semble qu’aux Etats-Unis il y a moins de camaraderie entre les étudiants et peut-être surtout dans les petites universités où on doit être un peu plus indépendant pendant les leçons parce qu’il est sûr qu’on va participer individuellement.

Evaluation

J’ai trouvé que mes hôtes avaient raison, parce que la prochaine fois quand j’ai demandé à une camarade de classe pour ses notes, elle était heureuse de me les envoyer par email. Il est possible que la pratique de partager les notes n’est pas vraiment une grande différence culturelle mais plutôt une différence entre les grandes universités et les petites. D’autre part, je me souviens qu’au lycée la pratique de partager les notes n’était pas très acceptée à moins qu’on avait dû manquer la leçon pour cause légitime. Bien que je sois très contente que les français ont l’habitude de partager leurs notes sans-soucis, je ne sais pas si je vais adopter la même bonne volonté quand je retourne aux Etats-Unis. Pour moi, c’est difficile de changer mon avis sur ce sujet parce que j’avais toujours grandi avec la notion qu’on est singulièrement responsable pour son propre succès à l’école.

Ce que je trouve le plus d’un surpris de mon séjour à Toulouse, c’est l’utilisation des téléphones portables. D’après mes observations, il n’est pas commun ou considéré comme de bonnes manières pour quelqu’un d’avoir son téléphone portable à la table – il est très important d’être conscient et engagé avec ses amis et sa famille. Il m’est souvent difficile aux États-Unis de rencontrer des personnes inconscientes et dépendantes de leur téléphone.

Comme pour être au courant de leurs amis et de leur famille, j’ai remarqué qu’il n’est pas courant que les gens marchent et regardent leur téléphone. J’ai beaucoup appris – et je le crois pour le mieux. Il est nécessaire que nous soyons conscients de notre environnement, activement engagés et reconnaissons la valeur du temps avec les autres.  Cela représente une valeur culturelle plus large: ici, le contact personnel et l’engagement sont très importants. Il existe certaines règles sociales qui n’existent pas aux États-Unis, notamment l’utilisation du téléphone.

Ce week-end, nous avons retrouvé le charme des petits villages de la vallée du Louron et de leurs habitants. Mais ce que j’ai trouvé de plus charmant que les montagnes, ce sont les gens : les habitants de la vallée du Louron ont un sens de la communauté et des connexions avec les autres habitants et avec leur environnement. L’apiculteur que nous avons visité a choisi sa terre car c’est un endroit où l’on utilise peu de pesticides. Les personnes qui travaillent au Centre de Montage viennent de partout et ils créent une atmosphère chaleureuse et accueillante et montrer aux visiteurs pourquoi ils aiment la région. La photo que j’ai choisie était notre guide pour une randonnée de 16 kilomètres. Il est le maire de Germ et passe son temps à faire de la randonnée à travers les collines des montagnes. Ce qui importait dans cette expérience, c’était la perspective qu’il offrait tout au long de notre longue randonnée : le centre était une expérience incroyable car il offrait une connexion avec les habitants. Le charme ne réside pas seulement dans les montagnes, mais dans le cœur accueillant de ses habitants. Je ne vois pas de meilleure représentation de la France que de ses habitants, de leurs passions et de leur gentillesse envers les visiteurs.

Quand je marche dans les rues de Toulouse, je me sens très français ! Je me sens comme une vraie Toulousaine qui passe dans leur  vie quotidienne. En peu de temps que je suis ici, les rues de Toulouse sont devenues plus familières, mais je sais qu’il reste encore beaucoup à découvrir. En plus de l’architecture, les briques et les fer forges aux fenêtres, j’adore les fleurs et les arbres que l’on peut trouver sur certains bâtiments – c’est presque comme s’ils semblent sortir de nulle part.

À Toulouse, des jardins, comme le jardin japonais qui est près du Centre Dickinson, sont réservés en tant que « espaces sauvages » dans la ville. Mais il est agréable de voir l’intégration de la nature et de choses crées par l’homme dans les rues. Des fleurs sont suspendues aux rebords des fenêtres, du lierre pousse sur les côtés des bâtiments et des arbres dans les cours, à côté des grandes rues et ainsi près de La Garonne. Cela ajoute une touche de couleur et de vibrance qui crée un peu de paix ou la vie à la campagne dans une ville animée.

Note du Blog : 16/20

Les montagnes sont jolies. Les montagnes sont rustiques. Les montagnes sont magiques. Les montagnes sont dangereuses. Je pourrais continuer encore et encore ! Le week-end dernier dans les Hautes-Pyrénées a été une nouvelle expérience pour moi : je n’étais jamais allée en montagne, mais je suis parti avec un nouveau sens de l’appréciation et de l’émerveillement. Parfois, je me sentais dans la scène finale de Sound of Music et rien ne pouvait m’arrêter, c’était juste moi contre le monde.

Le mélange de vastes champs et de forêts denses vertes a créé un paysage agréable sur lequel se distinguent les plus hauts sommets. Quand nous restions  en Germ, qui est entouré des montagnes, c’était comme faire un pas en arrière dans un mode de vie plus simple ; à celui qui n’a rien à voir avec qui a aimé quoi sur Instagram, qui est avec qui, etc., mais plutôt avec le meilleur usage de vos ressources et d’être présente. Aussi, les gens qui vont à la montagne pour vacances cherchent à sortir de leur vie quotidienne. Ils viennent à la montagne pour recontacter avec la nature – ils font de la randonnée, du parapente, de la pêche à la mouche, du ski (en hiver) et bien plus encore. Les montagnes sont un endroit spécial pour tout, même si tu n’aimes pas d’être dehors.

Note du Blog: 15/20

Un moyen de transport très populaire en France est le scooter électrique. Dans le matin quand je marche à l’Institut Catholique, je vois des gens qui conduisent leur scooter pour aller au travail, au marché, à l’école, etc. J’ai été surprise de voir que les gens utilisent des scooters électriques et honnêtement, je trouve ça un peu drôle ! Le week-end dernier à Marseille, j’ai vu beaucoup de gens sur des scooters électriques ; ils étaient partout ! Bien qu’il ajoute un autre moyen de transport, il est dangereux pour les piétons et l’individu sur le scooter électrique. Vous deviez faire attention à l’endroit où vous marchiez parce qu’ils viendraient en trottinant et vous deviez vous écarter du chemin rapidement. Aussi, il est difficile de voir les individus sur les scooters électriques dans une voiture, donc il y a un grand risque d’accidents.

Non seulement les gens avaient leur propre scooter, mais il est aussi possible de louer une. Semblables aux vélos Citi à New York, les scooters électriques étaient gérés par une entreprise qui s’appelle Lime. Lime surveillait l’emplacement des scooters dans la ville. Il suffisait à un client de télécharger l’application, de payer le trajet et d’aller ! Les scooters sont programmés pour arrêter de fonctionner lorsque le temps payé est écoulé et que le client quitte le scooter où ce que soit. C’est un moyen intéressant de se déplacer et je devrai le faire avant je quitterai la France !

Note du blog : 15,5/20

Après avoir décidé que nous voulions rester en France ce weekend pour pratiquer plus de Français, Marie et moi, nous avons décidé d’aller à Carcassonne pour la journée. J’avais déjà vu beaucoup de châteaux en Angleterre, mais c’était la première fois que j’ai visité un château français et c’était absolument impressionnant. Le château était construit il y a quelques siècles et il est pourtant beau. D’abord nous nous sommes promenées sur les remparts et après autour de l’extérieur du château. Nous avons pris beaucoup de jolies photos du château pour saisir son magnificence. Il faisait beau et après avoir vu tout le château, nous avons décidé de s’asseoir dehors et boire un verre de vin. Il y avait beaucoup de monde dans le château cet après-midi mais il n’était pas très difficile de trouver un restaurant pour se détendre. J’aimais bien ma visite au Château Carcassonne parce qu’il est quelque chose qu’on ne peut pas faire aux Etats-Unis. Il n’y a pas de châteaux ou d’anciens bâtiments comme en Europe parce que les Etats-Unis est un pays beaucoup plus jeune. C’était une expérience unique et je suis heureuse d’y être allée.

Note du blog : 16/20

 

Hier nous avons visité le marché Carmes et le marché Victor Hugo en ville. Les marchés en France sont tellement différents que les marchés aux Etats-Unis où ils ne sont pas très communs. Ceux-ci en France étaient bien organisés avec les beaux agencements des fruits et des légumes. Les vendeurs chaleureux disent bonjour à tout le monde et sont prêts et heureux à vous aider. Bien qu’on trouve la belle nourriture fraiche aux marchés français, nous avons appris qu’on va trouver des choses qui ne sont pas aussi jolies. J’étais choquée d’entrer dans la partie boucherie du marché Carmes à trouver les cervelles entières parmi les autres organes des animaux variés. Quoique je sois ouverte à goûter la nourriture française, je ne crois pas que je puisse manger les tripes pendant ce voyage, l’idée me dégoute un peu trop. En dépit de quelque chose que j’ai trouvé un peu étrange aux marchés français, je crois qu’il serait bien d’avoir plus de marchés aux Etats-Unis comme les marchés à Toulouse. On peut acheter de produits frais chaque jour et de plus on sait d’où vient sa nourriture. À mon avis, les français ont les marchés infiniment supérieurs aux marchés aux Etats-Unis.

Note du blog : 16/20