La Galerie Rastoll

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« L’intérêt de la démarche anthropologique [n’est] pas uniquement pour mieux comprendre l’Autre, mais pour mieux se découvrir soi-même  » (Christoph Eberhard).

Description : Pendant notre séjour à Paris, nous sommes tous allés à une exposition, intitulée « Regard sur l’autreRegard sur soi », à la Galerie Rastoll. L’exposition était une collection d’à peu près une vingtaine de photographes exposés dans une seule salle. Les photos étaient prises par quatre artistes et montraient de sujets divers. La galerie voulait que les spectateurs réfléchissent sur eux-mêmes en regardant ces photos.

Interprétation : Cette exposition m’a fait réfléchir à notre temps en France parce que vivre dans un pays étranger n’est pas qu’un moment de découvrir les autres, mais de mieux comprendre soi-même. Quand on interagit avec ceux qui ne viennent pas de notre pays, on voit d’autres points de vue et une autre manière de vivre, alors on commence à se demander pourquoi on fait des choses de notre manière. On est constamment en situation d’explication – d’expliquer notre culture, notre système politique, notre langue, et notre cuisine – et dans cette situation, il faut être capable de se défendre. Un exemple de cette découverte est nos cours à l’université française, parce qu’on expérience une autre manière d’apprendre. La citation ci-dessus vient d’un de mes cours, un cours d’anthropologie dans lequel on examine le droit français avec un regard anthropologique. En assistant à ce cours, j’ai appris la base historique pour le droit français, mais j’ai aussi utilisé cette connaissance pour interroger pourquoi le droit américain c’est développé différemment et, en plus, comment ces différences juridiques reflètent nos différences culturelles.

Evaluation : L’exposition à la Galerie Rastoll m’a fait réfléchir sur ma vie en France. En particulier, la série de photos montrant l’inconfort de grandir a résonné avec moi. Cela m’a fait penser au fait que ce temps en France, lui-même, marque un moment de développement dans ma vie. Pendant les cinq derniers mois, j’ai travaillé dans deux entreprises, voyagé à six pays, découvert la ville de Toulouse, suivi des cours entièrement en français, et plus, à une distance de 6300 kilomètres de mes parents. Le responsable de la galerie a expliqué que le portrait est une réflexion non pas de comment le sujet se voit mais de comment l’artiste voit le sujet. Cela m’a fait penser au fait que les Français me voient différemment que je me voie – parfois pour eux, je suis « l’américaine », mais pour moi, je suis beaucoup plus complexe.

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