Description : Cette image montre un distributeur de baguettes qu’on peut trouver vers la station de Métro, Jean Jaurès. Le distributeur permet aux toulousains d’acheter une baguette, et spécifiquement une baguette réchauffée à n’importe quelle heure. De plus, on peut voir sur l’écran que la fraîcheur du produit est garantie parce que le pain dans le distributeur est livré chaque jour. L’expérience de commander de ce distributeur est la suivante : On paye un euro, attend une minute de chauffage, et trente seconds de refroidissement (parce qu’on ne veut pas que les clients soient brulés en saisissant trop vite et avec enthousiasme le pain), et voilà, on a une baguette formidable.
Interprétation : Le distributeur représente l’union de la popularité du « fast food » et la culture française, pour laquelle la baguette est symbolique. Comme aux États-Unis, les distributeurs sont répandus en France. En même temps, l’utilisation du mot « fraicheur » et le fait que le distributeur réchauffe la baguette montrent que la qualité reste très importante, ou au moins, que les clients doivent être convaincus de la qualité pour acheter une baguette d’une machine. C’est le résultat d’un processus continu de l’automation qu’on peut voir partout.
Évaluation : Pour moi, l’existence d’un distributeur des baguettes est à la fois une bénédiction et une réalité attristante. D’un côté, je suis complètement en faveur de l’accès constant aux baguettes. C’est incroyable d’avoir l’opportunité d’acheter une baguette chaude à 3h du matin. Cependant, la présence d’un distributeur implique qu’il n’y a pas de vendeur. L’expérience d’acheter du pain d’un boulanger, souvent chaque jour, me semble intégrale à la culture française. Le manque complet d’une interaction, voire une relation avec un boulanger sera, à mon avis, tragique. Ce distributeur symbolise comment on marche sur la corde raide avec l’innovation technologique. Ce qu’on gagne comme commodité est souvent contrebalancé par la perte d’un aspect de l’humanité. Mais, ce n’est pas à dire que je n’utiliserai plus jamais le distributeur. Voilà l’hypocrisie de nos jours dont je fais partie.