Description : Aux États-Unis, je fais de l’athlétisme. Donc, j’aime bien courir et j’essaye de courir presque chaque jour ici en France. Quand j’ai commencé à courir en France, j’ai remarqué que les trottoirs français n’étaient pas pareils que les « sidewalks » aux États-Unis.
Si vous êtes américain, voyez-vous la différence ? Si vous êtes français (ou, peut-être, américain et vous ne voyez rien), je vous expliquerai : ici en France, les trottoirs sont pour les gens qui marchent, mais ils existent aussi pour fournir un lieu où les Français peuvent stationner leurs voitures. Quand je cours, il est difficile de trouver un chemin entre les voitures qui sont sur les trottoirs. L’autre problème qui existe avec les trottoirs, c’est qu’ils sont souvent très minces. Parfois, je ne peux pas me tenir en équilibre.
Interprétation : J’ai discuté de ce sujet avec mon amie, Jillian, qui m’a fait remarquer que les villes françaises sont plus vielles que celles aux États-Unis. Elle a dit que peut-être, aux États-Unis, on pouvait soigneusement dessiner l’infrastructure des villes. Je suis d’accord avec elle, mais je vais aussi ajouter qu’on s’intéresse plus avec l’espace. Aux États-Unis, il y a eu toujours beaucoup d’espace ouvert et libre. On attache de l’importance à avoir beaucoup d’espace et on aime la grandeur. J’aurais dit que peut-être les Français ont ces trottoirs parce qu’ils font moins d’exercice, mais à Toulouse cela n’est pas vrai. Les Français marchent aussi tellement plus que les Américains.
Evaluation : Cette expérience m’a fait réfléchir à la différence entre la valeur d’espace en France par rapport aux États-Unis. En fait, pour moi, la différence est franchement gênante. Alors qu’aux États-Unis, on occupe beaucoup d’espace, les Français ne le gaspillent pas du tout. Je doute que les Français remarqueraient la taille des trottoirs, car ils ne connaissent pas autre chose. Cependant, je sais qu’ils remarqueraient cette différence s’ils sont allés aux États-Unis. J’ai une amie qui est anglaise (pas française, mais européenne quand même) – elle m’a dit que quand elle a voyagé aux États-Unis et elle était bouleversée par la taille des bâtiments, des portions, etc. Donc, les Américains détestent avoir le sens d’être claustrophobe, mais les Européens se l’accoutument.