Une éducation stressante

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Description : Cette photo a été prise quand je suis allée à l’école à vélo un matin parce que le métro ne fonctionnait pas (quelle surprise !). J’étais troublée, en retard et en sueur — des caractéristiques qui sont malheureusement vraiment représentatives d’une grande partie de mon temps passé à Sciences Po Toulouse. L’université est trente minutes de ma maison (loin étant donné que je suis habituée à vivre sur le campus) et il n’y a pas la climatisation !

Interprétation : Les universités en France marchent d’une manière complètement différente qu’aux États-Unis en général et particulièrement par rapport à Dickinson College. Ici, il n’y a pas de travail entre chaque séance ; il y a seulement une grande chose (au maximum, deux) à faire, comme un examen ou un exposé. D’avoir des examens finaux ne sont pas nouveaux pour nous américains, mais normalement, ces examens sont environ vingt ou trente pour-cent de notre note — parfois, c’est même moins ! Ici, tout le cours et sa note reposent sur un seul travail. De plus, l’emploi du temps pour ces examens n’est pas fixés jusqu’à la dernière minute. À Dickinson, les calendriers académiques sont déjà décidés et publics jusqu’à l’année 2021-2022 ! L’horaire des examens est publié au début de chaque semestre et à la fin de septembre, mes examens sont écrits dans mon agenda.  Ici, j’ai reçu moins de deux semaines de préavis concernant la date d’un examen. Le calendrier pour la semaine des examens (en janvier) n’est encore pas connu. La chose la plus intrigante pour moi est que les étudiants français ne sont pas inquiets du tout ! Je trouve que les étudiants ici ne sont pas inquiétés par l’importance de chaque examen individuel sur leur note ; c’est normal ! L’aboutissement d’un semestre entier sur un seul examen me concerne beaucoup, mais ils sont habitués à ce style d’apprentissage. De plus, je trouve aussi qu’ils sont plus confortables de parler d’une mauvaise note ou même si l’on a besoin de refaire une année ! Aux États-Unis, on est timide d’admettre une note d’échec parce que c’est un embarras. Ici, plus de gens comprennent que le système est dur (peut-être parce qu’on a seulement une chance de valider chaque cours). Finalement, je crois que les étudiants américains sont frustrés parce que nous connaissons et aimons un système très différent. Donc, les différences entre les deux sont vraiment claires pour nous.

Évaluation : Honnêtement, l’université me rappelle mon école secondaire (sauf que Waluga Junior High a eu la climatisation…). Les bâtiments ne sont pas maintenus et l’organisation académique semble incohérente (plutôt inexistante) à un étudiant américain. Franchement, je trouve le système d’apprentissage frustrant et difficile. Je crois qu’il est formé pour les enseignants et pas pour les étudiants ; ce n’est pas tolérant ou indulgent, c’est un système très inflexible. Cela étant dit, j’apprécie l’opportunité de découvrir la culture scolaire complètement différente que ce que je connais. Peut-être, ce n’est pas la manière dans laquelle que je veux toujours apprendre, mais c’est une expérience révélatrice. C’est intéressant de voir comment les enseignants peuvent vraiment décider de tout, comment ils (et normalement eux seuls) parlent et tous les étudiants écoutent et écrivent. L’étudiant est là pour être vu et non entendu. Je pense sincèrement que si les étudiants ici passent un peu de temps aux universités américains, ils vont trouver une agréable surprise. L’environnement d’apprentissage là est vraiment plus façonné pour aider l’étudiant.

 

 

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