Description : J’ai regardé la deuxième moitié du débat présidentiel français avec mes hôtes le 13 octobre. C’était un débat entre les sept candidats du parti républicain avant l’élection primaire. Les sept candidats étaient Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Sarkozy, Jean-Frédéric Poisson, Jean-François Copé, et François Fillon. Les candidats étaient sur une grande scène, chacun avec un podium sur lequel était marqué le nombre de minutes qu’a parlé ce candidat.
Interprétation : Il y avait plusieurs différences que j’ai remarquées entre les débats américains et ce débat français. Les candidats ne s’interrompaient pas aussi souvent et étaient en général plus respectueux. Il y avait quelques instances dans lesquels deux candidats essayaient de parler au même temps, mais c’était assez restreint. La plus grande différence, à mon avis, était que les candidats se sont concentrés sur leurs propres idées et leurs propositions au lieu d’attaquer les idées des autres candidats. Ils ont aussi parlé plutôt de leurs points de vue généraux au lieu des plans spécifiques, comme aux Etats-Unis. Je ne sais pas exactement pourquoi toutes ces choses sont différentes mais je pense que c’est parce que la politique se déroule différemment en France qu’aux Etats-Unis. Les élections américaines sont devenues plus des compétitions de personnalité, valeurs, et morales. Quand j’ai parlé avec mes hôtes de ce débat, ils avaient une perspective intéressant à partager. Ils avaient aussi indépendamment remarqué que le compteur sur les podiums était très utile et qu’ils étaient de nouveaux ajouts au débat. Ils ont dit que, pendant les débats plus tôt, la dynamique est différente que pendant les débats plus tard qui se passent entre les deux candidats finaux, alors cela pourrait en partie expliquer ces différences.
Evaluation : L’expérience de regarder un débat présidentiel français était très intéressant, particulièrement en comparaison avec les débats présidentiels américains. C’était amusant de découvrir les « buzzwords » de la politique française, comme « le rayonnement français » et « la majorité silencieuse ». Les Français penseraient peut-être que les débats américains sont un peu vulgaires et stupides parce que les candidats passent tout le temps à interpeller leurs adversaires.