Archive for21 février

Perdu dans la Transcription ?

Description :

Voici deux exemples, concernant le même sujet, de notes de cours : Histoire de la France au XXe siècle. Une étudiante française a écrit les notes de l’image de gauche, auxquelles sont juxtaposées celles d’un étudiant américain. Le texte de la française se compose de structure narrative, c’est à dire en paragraphes et en phrases complètes, tandis que celui de l’américain se présente comme un plan (plus ou moins) détaillé. C’est également notable, que les professeurs français annoncent les transitions de sujet, pour indiquer, dans un sens, le début d’un nouveau paragraphe. Alors, bien qu’abordant le même contenu et contenant les mêmes renseignements, les écrits, ou même les étudiants, approchent diversement la transcription.

 

Interprétation :

Il y a quelques explications possibles pour ce phénomène scolaire, d’écriture. La France possède une histoire ancienne, illustre, et complexe, de laquelle les citoyens sont très fiers et de laquelle tout le monde est conscient. Par conséquent, l’histoire française se lit quelquefois comme un récit alambiqué, ou peut-être comme un conte dont chaque détail implique une nuance indispensable. C’est donc logique (en considération de cet arrière-plan) que le meilleur moyen d’exprimer cette histoire soit comme une histoire : en paragraphes bien formulés.

J’ai posé la question à mon amie française, mais la seule réponse à laquelle elle pouvait penser est que c’est une habitude qu’elle faisait toujours dans la peur de manquer quelque chose.

En revanche, cette observation est peut-être le produit de la langue française elle-même. Bien sûr joli et riche, le français n’est pas réputé pour son efficacité. La devise officieuse des écrivains français est: pourquoi dire en un seul mot ce qu’on peut exprimer en dix ? En comparaison, l’anglais, à cause d’une dérivation de plusieurs origines, contient nombreux synonymes pour différencier les sens subtils. Alors, cette façon minutieuse de prendre les notes est peut-être une nécessité d’expression.

 

Evaluation :

La vérité se trouve en fait au milieu des deux : une explication de fondement historique et linguistique. L’homme d’État français du XXe siècle, Georges Clemenceau, a expliqué cette dichotomie historique entre Les États-Unis et la France dans une lettre après la Première Guerre mondiale : « Cent ans pour vous [les américains], c’est une période très longue ; pour nous [les Français], c’est peu de chose. Nous avons notre conception de l’Histoire qui ne peut pas être tout à fait la même que la vôtre. » En ce contexte-ci, il faut que tous les détails soient préservés, sauf qu’ils sont perdus. En anglais, il y a un adage qui dit : « Brevity is the soul of wit. » C’est à dire : « La concision est le secret d’un bon mot d’esprit. » Pourtant, en français, ce n’est peut-être pas vrai, ou même pas possible. De toute façon, les deux manières fonctionnent aussi bien, c’est à vous de décider ce que vous préférez !

-James

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Sans Panneaux, Sans Problème

Description : Chaque jour, je vois le même carrefour à côté d’une école maternelle qui n’a pas de panneaux-stops pour les voitures. Je l’ai trouvé bizarre, parce qu’il n’y a pas beaucoup de rues aux États-Unis qui n’ont ni feux tricolores ni panneaux-stops, particulièrement près d’un lieu où il y a beaucoup d’enfants. Ce n’est pas assez anormal aux États-Unis d’avoir des carrefours sans panneaux ou feux dans les banlieues, parce qu’il n’y a pas beaucoup de trafic. Mais dans ce contexte, où il y a une école maternelle, je suis certaine qu’aux États-Unis, il y aurait des panneaux, au moins. Quelquefois quand je traversais ce croisement, il y avait des voitures qui avançaient très vite et qui arrêtaient assez soudainement.

Interprétation : Il y a quelques explications de cette intersection à Toulouse. D’abord, les piétons ici n’ont pas la priorité sur les rues, donc ce n’est pas un vrai danger pour les enfants s’il n’y a pas les panneaux ou un passage piéton. Une autre explication est que les Français, quand ils conduisent, sont plus attentifs que les conducteurs aux États-Unis. Cela veut dire qu’ils ont le réflexe d’arrêter immédiatement quand il y a une autre voiture ou une personne qui traverse le carrefour. J’ai demandé à mes hôtes s’ils pensent que c’est une intersection bizarre et ils m’ont dit que non, parce qu’à Toulouse la moitié des croisements assez petits (dans les chemins) ont la même structure.

Évaluation : Chaque fois, j’étais surprise qu’il n’y ait pas plus d’accidents là, avec les autres voitures (parce que c’est un croisement simple en colline sans panneaux), mais aussi avec les gens et enfants de l’école maternelle. J’ai trouvé que les choses qui me surprennent, comme cette intersection près d’une école maternelle sans panneaux, sont vraiment normales ici. C’est clair qu’il y a des attentes différentes pour les Français en ce qui concerne les règles de la rue. De plus, c’est une différence culturelle de société où les parents sont responsables de toutes les actions de ses enfants. Aux États-Unis, quand un enfant court dans la rue pour traverser l’intersection ou trouver une balle, c’est toujours la faute de voiture et le conducteur pour son manque d’attention à la rue. Mais ici, quand un enfant fait quelque chose comme cela, c’est la faute de ses parents pour échouer à lui enseigner les règles de la société. Donc, avec ces différences, il est évident qu’ici la formulation de bons citoyens qui comprennent les règles de la rue commence très tôt. Par conséquent, ce carrefour est normal à Toulouse et ce n’est pas un vrai danger des enfants comme j’ai pensé.

MacKenzie

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Qu’est-ce qui se passe dans les cours à Toulouse?

Description : Cette photo est un cours à Sciences Po Toulouse pour les étudiants de la première année. C’est un amphithéâtre avec environ cent étudiants. Le professeur fait son cours pour le cours, et les étudiants écrivent (la plupart de temps sur les ordinateurs) tous ce qu’il dit. Il n’existe pas une interaction entre le professeur et les étudiants.

Interprétation : ce cours est typique d’un cours magistral en France. Il n’existe pas une relation entre le professeur et l’étudiant comme en Amérique. Les professeurs sont vraiment de professionnels, donc il y a un sens d’hiérarchie entre le professeur et l’étudiant, et les étudiants doivent la respecter. Dans ces cours, c’est vraiment rare pour une étudiant de poser une question, et ils écrivent tous les temps. Ils écrivent tous parce que le professeur parle rapidement, et ils ne veulent pas oublier quelque chose important. Si on oublie, ce n’est pas facile de demander au professeur après les cours.

Évaluation : on peut voir qu’il y a une connaissance que tous les professeurs ont raison, donc on doit écrire et accepter tous ce que le professeur dit. En plus, à cause de la longue tradition des cours magistraux en France, et l’importance de l’histoire et de la culture en France, ces cours restent la tradition aujourd’hui. Les cours en France pour moi sont plus difficile de suivre parce-que si je suis perdue c’est  presque impossible de demander une question au professeur. Je préfère les cours aux Etats-Unis car j’ai une relation entre les professeurs et cela aide mon enseignement.

 

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“Merci, au revoir”

  • Description
    • Cette photo ne représente pas exactement le sujet et le moment dont je vais parler, car c’est difficile de capturer le moment désiré en photo. La photo était prise en attendant pour le bus à l’arrêt d’Esquirol pour symboliser la bonne bienséance quand on monte dans et descend de l’autobus. Si l’on monte dans le bus près du conducteur, les voyageurs disent « bonjour » ou « bon soir » au conducteur qui répond le même et à la fin du voyage, ils partent fréquemment en disant « merci, au revoir ». Aux États-Unis, d’après mon expérience, ces salutations de politesse ne se font pas trop souvent, alors j’ai été étonnée par la gentillesse des voyageurs au début de mon séjour.
  • Interprétation
    • Même sans parler avec des Français, j’ai pu imaginer assez facilement pourquoi ça se fait, mais j’ai demandé aux quelques Français pour savoir les vraies raisons françaises. La première interprétation était que c’est fait par nécessité. Les gens ne veulent pas donner le sentiment d’être méchant ou ingrat. Par rapport à quand dire « au revoir, merci », la même personne a dit que si elle est la dernière ou la seule à descendre, elle remercie le conducteur puisqu’il a arrêté le bus que pour elle. Les autres personnes dont j’ai parlé m’ont expliqué que c’est simplement pour être poli et que « ça ne coute rien de donner un sourire pour bien commencer la journée ». Ça se concentre pour tout le monde sur l’idée de la positivité et la reconnaissance du travail du conducteur. Une troisième réaction que j’ai entendue était que cela devient un peu énervant de le devoir dire tout le temps.
  •  Évaluation
    • Comme dit au début, je pense qu’il est génial d’être si gentil aux conducteurs parce que sans eux, nos vies seraient beaucoup plus compliquées et chères si on devrait conduire une voiture ou prendre des taxis quotidiennement. Même si ça commence à devenir fatigant, ça montre que les Français ne tiennent pas les services des employés de transport public comme acquis. En général, c’est une culture dans laquelle on est privé mais une culture où il faut faire une bonne impression. Tout ceci dit, c’est tout à fait possible que les Français n’y réfléchissent pas à deux fois car il n’y a pas une barrière de langue. Pour moi, j’ai un peu peur chaque fois qu’il faut dire « merci, au revoir » parce que j’ai honte de mon accent.

Ingrid Brandt

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Êtes-vous les Français ?

C’était le jour de rencontre avec  ma famille d’accueil. Le moment que je suis arrivée chez eux, j’ai vu quelqu’un en train de préparer et cuire du pain. « Ah ! C’est typiquement français ! » je pensais. « Mais, attends un peu… Ce n’est pas la baguette ! ». Par contre, quand j’étais parti au centre-ville le matin suivant, j’ai vu des queues dans les boulangeries et les Français qui se dépêchaient avec deux, trois, ou même quatre baguettes.  « Très certainement, c’est la réalisation du stéréotype !  Mais qu’est-ce que passe avec mes hôtes ? Ils ne sont pas français ? » On doit clarifies quelques choses ici !

      

Premièrement, mes hôtes sont français sans aucun doute. La raison pour laquelle ils font leur pain eux-mêmes est uniquement qu’ils préfèrent ça.  Monsieur a grandi dans une région rurale et on cuisait le pain avec la famille depuis long temps. La recette est assez simple, délicieuse et plus agréable que se de la boulangerie à côté. Deuxièmement, la baguette – symbole de la France – est vraiment une grande partie de la vie quotidienne des Français. En fait, il y a des raisons historiques de la popularité de la baguette. Au XVIIIe siècle les pains constituaient vers 90 % de la nourriture, mais seulement les aristocrates mangeaient du pain blanc et long, la baguette.* Mais après la Révolution de 1794, un décret a imposé aux boulangeries de faire le même pain pour tous. Donc, puisque ce type de pain est le meilleur quand il est frais (pendant quelques heures, un jour au maximum), on doit de lui achète fréquemment ! C’est pourquoi tous – mes hôtes et ces qui vont à la boulangerie –  étaient les Français, juste les Français avec des habitudes différentes.

Souvent, les touristes ou les étudiants comme moi, arrivent au pays étranger avec le bagage des stéréotypes. On pense, presque toujours, que les stéréotypes sont les préjugés totalement faux et gênantes. Mais bien que les stéréotypes soient les caractéristiques beaucoup simplifiés et schématisées, ils restent symboliques et au cœur vrais. À mon avis, notre tâche n’est pas nécessairement de « détruire les stéréotypes », mais encore d’aller au-delà des cliches et chercher la signifiance culturelle plus profondément.

*http://apprendre.tv5monde.com/fr/apprendre-francais/lhistoire-de-la-baguette

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