L’Iran de Marjane Satrapi

Persepolis, de Marjane Satrapi, est un BD que j’ai lu il y a longtemps en anglais; il m’a marqué dans le passé et je trouve que je l’aime beaucoup aujourd’hui encore. Un mémoire graphique, Persepolis décrit l’enfance de Marjane Satrapi — l’auteure elle-même — en Iran pendant le temps juste avant et juste après la révolution de 1979.

Je trouve que le voix de Marjane, en simultanée avec les images si caractéristique à cette livre, révèle un naïveté très sage. Sa voix dénote un développement interne, intellectuelle, émotionnel, d’une manière qui est renforcée par la force de ses images. En lisant, on peut suivre comment ses pensées mènent à des nouveaux pensées et de nouveaux pensées encore. On observe ses conversations avec elle-même, avec dieu, qui la rend visite dans sa chambre, avec ses parents. On voit comment les pensées de Marjane sont influencés par le monde et le temps qu’elle occupe. “C’était amusant de voir comme dieu et Marx se ressemblaient. Peut-être que Marx était un peu plus frisé.” Satrapi nous a ouvert sa propre monde, ses idoles et ses croyance fugaces mais fortes.

On voix également le chaos et l’ordre dans sa monde. Les images du livre sont souvent remplis d’un fond tout blanc ou tout noir — on voit devant un fond blanc les révolutionnaire de son pays, placés en posture respectueuse, montrant un ordre interne, selon laquelle Marjane vit sa vie; on voit devant un fond noir sa prise en conscience de les semblance entre dieu et Marx — dénotant un virage philosophique que Marjane prends quand la révolution en Iran commence a se concrétiser. On voit le même fond noir quand dieu sort de sa chambre pour la dernière fois après une bagarre entre les deux et Marjane se trouve désespérée jusqu’à ce qu’elle va dans la chambre de ses parents pour leur demander de participer aux manifestations contre le roi. C’est le désordre interne, néanmoins un sûreté admirable, qui caractérise ces années pour Satrapi.

En vrai, ce sont des années tumultueuse pour Marjanie et pour Iran en même temps. Persepolis révèle une narration personnelle dans le tissu de l’histoire politique d’Iran. Dès le début, la complexité de l’histoire de la terre perse nous est montrée. “Marjane a hérité de tout ca, elle a réalisé le premier album de bandes dessinées iranien” (Introduction). Dès son enfance, elle doit faire face à des contradiction au niveaux du contexte sociale et politique dans lesquels elle réside, et des contradiction dans sa propre famille, dans ses propres pensées.

 

Note finale : 16 Très bonne exploration, de l’usage de la BD. Elle est auteure ET illustratrice.



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