Les cours en France

October 9, 2018

 

Description :

Les cours en France sont très différents des cours aux États-Unis. Les cours français sont basés sur des conférences avec une participation moindre de l’étudiant. Le professeur enseigne pendant que l’étudiant écoute et prend les notes. Bien que les conférences aient lieu dans les cours américaines, ils ne sont pas aussi courants. L’étudiant américain est formé pour participer activement à la classe, tandis que l’étudiant français est formé pour écouter activement. Bien que les deux groupes d’étudiants participent au cours, les français sont plus susceptibles de demander au professeur de répéter ce qui a été dit alors que l’américain est plus susceptible d’engager la discussion.

Interprétation :

Je pense que cette différence dans le système éducatif est due aux différences de culture. Une ami française de l’université a partagé avec moi que les français choisissaient leur profession plus tôt que les étudiants américains. Je pense que ce choix dès son plus jeune âge favorise un cours à base de conférence pour le français. C’est parce que les français ont déjà une idée de ce qu’ils vont faire dans leur avenir, ils choisissent de suivre des cours spécifiques qui les préparent à leur futur métier. Pour cette raison, il n’y a aucune raison de participer activement car le professeur suit un guide spécifique qui le prépare à son futur travail.

Évaluation :

Bien que je comprenne le raisonnement de cette méthode d’enseignement, j’ai du mal à suivre. Les français sont préparés à ce système depuis leur plus jeune âge et ce qui leur permet de comprendre les sujets. Cependant, en tant qu’étudiant habitué à la méthode d’éducation américaine, je trouve la méthode française moins accessible. Chaque étudiant est différent et apprend différemment, mais tous sont enseignés de la même manière. Aux États-Unis, il est plus courant que les étudiants s’engagent avec le professeur et posent des questions pour clarifier les choses. Cette pratique permet aux étudiants américains ayant des besoins différents, tels que des durées prolongées, de produire les mêmes résultats que les étudiants sans ces besoins. Tous les étudiants français bénéficient-ils vraiment du même niveau d’accès à l’éducation avec ce système?

Note finale : 15


Est-ce qu’on dit ‘Trick or Treat’ en France?

October 9, 2018

Description

Cette photo montre un ensemble de décorations d’Halloween en vente en ce moment au magasin Claire’s à Toulouse. Au cours des deux dernières semaines, des décorations et des costumes d’Halloween sont apparus dans les rayons des magasins de la ville. Cependant, je n’ai vu qu’un choix limité d’articles dans certains des plus grands magasins. Rien ne ressemble à la vague de produits et d’événements sur le thème de Halloween qui inondent les magasins américains de plus en plus tôt chaque année. De plus, j’ai à peine entendu des Toulousains – y compris les enfants que je garde – parler de leurs projets pour le 31 octobre. Cette situation me laisse un peu perplexe. La France fête-t-elle Halloween ou pas ?

Interpretation

Il est possible que les Français observent Halloween, mais dans une mesure plus raisonnable que les Américains. Peut-être la gamme relativement limitée d’articles peut-elle être expliquée par le fait qu’Halloween est une occasion réservée aux enfants en France, alors qu’aux États-Unis, les adultes peuvent également participer à des soirées à thème, des courses de zombies ou des maisons hantées. Cependant, le contraire pourrait aussi être vrai. Les articles d’Halloween vendus ici à Toulouse ne sont peut-être pas un indicateur des traditions françaises, mais plutôt le résultat du consumérisme excessif des États-Unis qui s’est étendu à d’autres pays. + Pourquoi il n’y a pas d’autres interprétations des autres personnes locales sur votre question pertinente ici ? Ce n’est pas dans l’évaluation, car cela reprend votre propre point de vue seulement.

Evaluation

Bien que j’ai appris les traditions françaises pour le Nouvel An et le poisson d’avril, je n’ai jamais entendu parler du fait que les Français fêtent Halloween ou un équivalent local. Les deux Toulousains à qui j’ai parlé du sujet m’ont dit qu’Halloween n’était pas une tradition originale en France et que ni l’un ni l’autre n’allait «trick or treating» quand ils étaient jeunes. Cependant, c’était expliqué que Halloween est en train de gagner du terrain en France sous l’influence des États-Unis. Une Toulousaine a reconnu que son fils pourrait «trick or treating» ou participer à d’autres activités sur le thème de l’Halloween quand il serait assez vieux. Ayant appris les tendances protectionnistes des Français en matière d’anglicismes la semaine dernière, j’ai été un peu surpris de constater qu’il ne semblait y avoir aucune hésitation à adopter une tradition américaine. De mon côté, je suis heureux que cette fête mignonne soit arrivée en France et j’espère que les enfants l’apprécient.

Note avant la correction : 13

Correction pour 06.11


Et encore de grèves

October 9, 2018

 

Je me sens obligé d’écrire davantage sur les grèves en France. Symboliquement, on est aujourd’hui un jour de grève et je sais que le sujet n’a pas été abordé dans mon dernier article de blog (et ne sera pas abordé dans celle-là. Au cours de la semaine passée, j’ai pu parler à plus de personnes à ce sujet et accumuler plusieurs points de vue. Je ne connais toujours pas tout ce qu’il y a à savoir sur la culture de grève en France et sur toutes ses connotations, mais j’ai certainement été éclairé)

De toute évidence, les différentes populations font les manifestations différemment. Les étudiants ont tendance à s’identifier avec des groupes qui «se lèvent» assez facilement. À l’heure actuelle, il est assez évident que la majorité des étudiants dans les universités dont nous faisons partie sont de gauche, comme c’est le cas aux États-Unis également. Je me suis récemment entretenu lors d’un déjeuner avec une amie à moi qui fait ses études supérieures en histoire de l’art à Jean Jaurès et je l’ai écouté me décrire ce qui s’est passé dans son université au cours de la dernière année. Elle m’a raconté comment les étudiants ont commencé par organiser des séances d’écoute et des assemblées pour que tout le monde se réunisse et discute les objectifs, l’orientation et des plans des manifestations ou les blocages. Elle m’a également raconté comment ces assemblées se sont dissipées avec le temps en réunions désordonnées sans beaucoup de substance. Il n’était pas longtemps avant que les étudiants ont occupé l’université, ont bloqué ses entrées et ont commencé à détruire ses biens matériels. Les dégâts représentaient des sommes énormes allouées aux établissements d’enseignement.

En parlant à une personne qui est un membre actif de leur communauté d’un âge un peu supérieur à cinquante, on m’a parlé d’un cas dans lequel les étudiants ont emmené des familles de migrants avec des enfants dans l’université pour empêcher que la police prenne des mesures contre les étudiants. Lorsqu’il est devenu impossible de réunir plus de personnes derrière la logique de la grève, les étudiants devaient chercher autre chose. «Libérer Catalonia!» est devenu leur cri de ralliement et la grève a continué.

En parlant à mon hôte à ce sujet, je pouvais le sentir reconnaissant de la difficulté de concilier l’acte démocratique – peut-être une obligation -, et en même temps l’importance d’éviter de se trouver partie d’un mouvement sans conviction. Les gens reconnaissent les nombreuses façons dont les grèves peuvent être utilisées pour masquer des désirs moins nobles. En effet, un professeur qui m’a parlé des grèves m’a dit qu’il y avait des jours moins coûteux pour faire la grève et des jours plus coûteux pour y faire. Pour ceux qui touchent une somme d’argent égale par jour, une journée passée à faire grève pendant laquelle la personne ne doit travailler que quelques heures peuvent ne pas valoir autant qu’un jour où elle est censée travailler de nombreuses heures. Ce sont des calculs qui ont un poids différent pour chaque personne.

Les gens reconnaissent que la grève peut souvent faire partie de l’identité de la population ici, même si plusieurs personnes ont souligné que, comme je l’ai mentionné la semaine dernière, l’analyse des données montre que l’Allemagne est meilleure que la France sur le sujet de grève, au moins en matière d’efficacité. Différentes personnes parlent de grèves en différentes manières. J’ai remarqué que les gens pouvaient utiliser des commentaires auto-dégradants pour se moquer de la façon dont certains pourraient considérer les grévistes comme des fainéants et des opportunistes. Pour ceux qui travaillent, les grèves sont très différentes de celles des étudiants. Il y a sans doute plus des enjeux et, selon ceux qui travaillent eux-mêmes, ils sont plus souvent fondés sur un réel engagement vis-à-vis de l’enjeu.

Les grèves en France pourraient ne pas être aussi efficace que dans d’autres endroits. Mais ils constituent un acte politique, social et culturel. Et il est évident qu’ils font partie du tissu de la société française. La grève tombe, a certains égards, dans la définition d’un acte culturel – parce qu’elle est simultanément une activité ayant un objectif politique spécifique en tête et une occasion historiquement disponible de se mêler à des personnes partageant les mêmes idées et de permettre à l’uniformité des idées d’unir et de faire avancer les gens vers leurs objectifs et convictions.

 

Note final : 16


Les voitures sur le trottoir

October 9, 2018

Description : Une des premières observations que j’ai faites sur la France était qu’il semble qu’il n’y ait pas beaucoup de lois de la circulation ou sur la conduite. Sur les autoroutes, je ne vois jamais de policiers sur le bord de la route pour arrêter les voitures pour excès de vitesse. Mais, ce qui m’a surprise le plus était la façon dont les voitures se garent. Les conducteurs se garent partout où ils peuvent physiquement, des deux côtés de la route, sur le côté du trottoir, et même sur le trottoir. Mon image montre une voiture qui est complètement garée sur le trottoir près de chez moi. Je n’ai pas compris pourquoi le conducteur a choisi de se garer sa voiture sur le trottoir quand il y avait tellement d’espace dans la rue.

Interprétation : Pour expliquer pourquoi les gens se garent n’importe où, je pense qu’on doit observer des habitudes de conduite en général. Mon hôtesse et moi avons parlé du fait que les policiers n’arrêtent pas souvent les conducteurs pour de petits délits, comme l’excès de vitesse ou des amendes de stationnement. Il y a trois forces de police principales en France : la police nationale, la gendarmerie nationale, et la Compagnie Républicaine de la Sécurité. Ces forces de police ont des responsabilités beaucoup plus importantes que de petits délits. Ensuite, Toulouse a une force de police municipale qui est responsable de petits délits, mais la force n’est pas très grande. Elle grandit chaque année, mais en 2014, elle ne comptait que 150 membres pour toute la ville. Aux États-Unis, c’est souvent les officiers de la police municipale qui donnent les amendes de stationnement, alors s’il y a plus d’emphase sur des forces de police nationales en France, cela a du sens qu’il semble qu’il y ait moins d’application sur des lois de conduite.

De plus, une autre explication est peut-être la valeur de ne rien gaspiller. Je remarque qu’en France, des personnes gaspillent beaucoup moins qu’aux États-Unis. Les Français gaspillent moins de nourriture, moins d’électricité, et cetera. Pour cette raison, peut-être des conducteurs ne veulent pas laisser un espace pour se garer inutilisé, même-si l’espace est sur le trottoir.

Évaluation : Je pense que c’est bizarre, et peut-être aussi un peu impoli, de se garer sur le trottoir parce que à mon avis le trottoir est pour les piétons. Quand il y a une voiture au milieu du trottoir, on doit marcher dans la rue pour continuer son chemin. Mais, quand on revoit la situation dans un contexte historique de la France, on comprend pourquoi les petites infractions de conduite ne sont pas punies. La police locale a la responsabilité de ces infractions, mais en général, la France préfère la centralisation du gouvernement et de la police plus que les séparations locales. Globalement, un gouvernement municipal n’a pas beaucoup de pouvoir, et le maire doit obtenir l’autorisation de la préfecture afin de créer une force de police municipale. Alors, un Français dans la même situation que moi n’aurait pas été inquiet pour obtenir une amende de stationnement, car à Toulouse, cela arrive rarement.

Note finale : 16


Manger avec les mains?

October 9, 2018

Description : La photo au-dessus montre un burger et une fourchette à « L’atelier du burger ». Au restaurant j’étais étonnée de voir les gens mangent les burgers avec une fourchette et un couteau parce qu’aux États-Unis le burger est mangé presque exclusivement avec les mains. J’étais mal à l’aise quand mon propre burger est arrivé et je ne savais pas quoi faire. En ce qui concerne les habitudes alimentaires, j’ai souvent du mal à comprendre quand il faut manger comme les locaux et quand c’est acceptable de manger comme je suis chez moi. À mon avis j’ai le droit de manger un burger avec mes mains si je veux, mais en même temps je ne veux ni me distinguer ni être malpoli. J’ai décidé de manger le burger avec mes mains parce que c’était plus facile pour moi mais je voudrais mieux comprendre cette différence culturelle autour de la nourriture et quand c’est acceptable et courant de manger avec les mains.

 

Interprétations : Ma première idée en tant qu’interprétation était la différence entre l’idée de « la gastronomie » en France et aux États-Unis. J’ai l’impression que la gastronomie est en général plus important en France qu’aux États-Unis et les repas sont plus formel et ritualisé. J’ai discuté avec mon hôtesse et j’ai appris que c’est une partie de la vérité. Mon hôtesse m’a dit qu’au MacDo, par exemple, c’est plus courant de voir les gens mangent les burgers avec les mains, mais qu’au bon restaurant ce n’est pas toujours le cas. De plus, elle m’a donné une autre explication qui est logique – le fait que parfois c’est juste plus facile et plus propre ! Je n’aime pas me salir mes mains non plus donc je comprends la logique.

 

Évaluation : Cette expérience a provoqué les sentiments de la curiosité. Je trouve que la question de comment intégrer dans une nouvelle culture sans perdre les habitudes du pays d’origine est intéressant et important à considérer. Dans le contexte social et culturel je pense que cette expérience montre l’importance de la gastronomie et les manières de table. Si j’étais une Française je pense que je verrais ce style de manger comme normal, pratique, poli, facile et propre. J’étais soulagée d’apprendre que ce n’est pas forcément malpoli de manger un burger avec les mains et je suis curieuse d’apprendre plus sur les habitudes alimentaires et les manières de table ici en France.

Note finale : 15


L’autonomie de l’enfant français

October 9, 2018

Description

J’ai pris cette photo le quatre Octobre à 16h quand je faisais du babysitting pour une famille française. Dans la famille il y a une mère, un père, et trois garçons. Ils habitaient au Canada l’année dernier et les parents veulent que je parle avec leurs enfants en anglais. J’ai pris cette photo quand le plus petit garçon, Jean, et moi marchions chez lui après l’école. Chaque fois que je vais chercher Jean de l’école, le manque de règles m’étonne. La chose la plus surprenante est que les étudiants, qui ont sept ans, sortent l’école et trouvent leurs parents tous seuls. Ils ne doivent pas vérifier avec le prof qu’ils sont avec leurs parents.

Interprétation

Je trouve deux explications possibles de l’instance. J’ai trouvé que les enfants français sont plus indépendants que les enfants américains. Par exemple Thomas, le grand frère de Jean qui a neuf ans, va à l’école tout seul par le bus et le métro. Le voyage est un exploit que je ne pense pas beaucoup d’enfants américains pourraient faire. Une autre explication de l’instance, et de l’autonomie des enfants français, est leur système d’éducation. Comme les gens doivent décider ce qu’ils veulent faire pour le reste de leurs vies avant le lycée, la culture française les voit comme adultes plus tôt. Je pense que les écoles primaires veulent commencer cette autonomie tôt.

Evaluation

Je ne pense pas que c’est un mauvais chose mais cela m’a fait réfléchir aux États- Unis et comment il y a beaucoup plus de règles et comment le manque de sécurité n’existe pas chez moi. À l’école où ma mère travail, les professeurs regardent comment chaque étudiant monte leur voiture. Je ne pense pas que les mêmes sentiments de “stranger danger” existent en France. C’est comme j’ai fait un voyage dans le temps parce que l’enfance de Jean, Thomas, et Louis (le plus grand) me rappelle de l’enfance de ma mère quand il n’avait pas des soucis et les enfants étaient plus libres de faire ce qu’ils veulent sans dire à leurs parents. La mère m’a dit que c’est normal que Thomas n’est pas à la maison parce qu’il est toujours chez un voisin ou quelque chose comme ça. C’est très différent qu’aux États- Unis où les adultes savent toujours où sont leurs enfants.


Attention aux miettes

October 8, 2018

Analyse: Cette photo montre le Flixbus que j’ai pris ce weekend d’aller à Barcelone. C’était simplement deux voyages de six heures que j’ai passés, mais pendant cette période, j’ai noté beaucoup de choses très intéressants et entièrement différent pour moi par rapport aux règles de conduite et normes sociales pour les personnes qui utilisent les transports en commun. Pendant le voyage, par exemple, nous avons fait une pause de quarante-cinq minutes à une station-service — le conducteur a dit que c’était obligatoire pour tous les passagers de sortir le bus et marcher, rester, utiliser la salle de bain, ou seulement attendre le voyage de recommencer. Quand une de mes amies a pris son paquet de crackers dans le bus, le conducteur a arrêté à côté de mon amie et dit  « attention aux miettes » d’une façon pas du tout impoli, mais dans un ton très sérieux. En général, le bus était très propre, le conducteur a pris son travail au sérieux et l’atmosphère était plus formelle que ce à quoi j’attendais au début.

Interprétation: Pour moi, ce que le conducteur à dit au sujet des miettes était un peu surprenant — aux États-Unis, je pense que ce n’est pas du tout une interaction typique dans un bus, sauf peut-être dans le cas de quelqu’un qui fait un désordre énorme. Même que cette interaction n’est pas significative, cela m’a paru un peu étrange et m’a fait penser davantage aux conventions sociales et à la politesse. Les manières sont spécifiques au contexte – dans une culture, quelque chose de poli pourrait devenir très maladroit ou inapproprié dans un autre pays ou culture. En France comme les Américains, moi et les autres étudiants peuvent faire des fautes par ignorance et pas avec un désir d’être impoli. J’ai parlé de ce sujet avec l’un de mes amis d’ICT et j’ai raconté l’histoire du bus. En France, j’ai certainement remarqué un changement d’attitude vis-à-vis de la nourriture et les moments appropriés pour manger. Elle a dit qu’avec la pause du bus, il y a un moment et un lieu approprié pour manger de la nourriture et qu’on doit être très prudent si on mange dans le bus. Quand je lui ai dit qu’il n’était pas rare de voir des gens qui mangent de la nourriture dans le métro américain, elle a été surprise.

Evaluation: Les certaines manières sont seulement les conventions sociales que nous avons appris parce qu’ils sont ce qui est normal dans notre société, même s’ils sont arbitraires ou pas liés avec les questions du gentillesse, respect ou communauté. Ce n’est pas intrinsèquement impoli de mettre un coude sur la table, mais on ne fait pas ça parce que ce n’est pas poli. J’ai apprécié la façon française de traiter le bus parce qu’il ne semble pas d’être arbitraire, mais fondé sur les raisonnements de respect. Quand le conducteur a permis aux gens de faire une courte pause au cours d’un long voyage et s’assurer que les gens traitent l’espace commun dans une façon rangée, ça me semble plutôt comme une coutume à apprécier et pas comme une règle sociale arbitraire.

Note avant la correction : 13,5

Correction pour 06.11


Camaraderie de Classe ?

October 8, 2018

Description :

Contrairement aux États-Unis, j’ai observé ici qu’il n’y avait pas une forte loyauté envers sa classe à l’université. J’ai plusieurs t-shirts de « Dickinson Class of 2020 », et à ICT et je pense partout en France, ce genre d’obsession de classe n’existe pas. Personne ne sait dans quelle classe se trouvent les autres, et il n’y a pas non plus un fort fossé entre les classes. En parlant des filles de mes hôtes, j’ai réalisé que c’est typique de changer d’université et de rester jusqu’à ce qu’on réussi tous les examens. À l’université, c’est chacun pour soi, il ne semble pas qu’il y a beaucoup de cohésion de classe.

Interprétation :

Je pense que cela remonte à la culture des examens et que tout le monde est là pour réussir pour eux-mêmes. Mon amie française a dit que tout le monde a le droit de faire des études supérieures mais pas d’avoir un diplôme en France. Les écoles comptent sur les étudiants qui abandonnent leurs études pour faire de la place pour tout le monde. Les examens sont également essentiels et difficiles en France, il est donc normal que vous ne réussissiez pas la première fois. Les étudiants font ce qui est le mieux pour eux et ne sont pas attachés à l’université. Mon amie a plaisanté en disant qu’il existe un avantage à rester à l’université en raison des réductions aux étudiants et que la plupart des gens peuvent vivre avec leurs parents. C’est une autre raison pour laquelle il peut y avoir moins de cohésion de classe parce qu’il n’y a pas de campus et pas d’interaction forcée. Tout le monde vit sa propre vie et vient à l’université pour apprendre.

Évaluation :

Je pense qu’il est difficile de ne pas avoir beaucoup de cohésion à l’université, mais souligne également la raison pour laquelle nous allons à l’université, qui est d’étudier. L’université ne semble pas l’endroit idéal pour se faire de bons amis, car la plupart des gens vivent loin de chez eux. Après avoir parlé aux étudiants de mes classes, je pense qu’il serait utile d’avoir une fidélité envers la classe, car cela rassemble les gens lorsqu’il est difficile de se faire des amis lorsque tout le monde vit séparément.

Note avant la correction : 14

Correction pour 06.11


Bouteilles d’eau

October 8, 2018

Description

Quelque chose qui m’a choqué est le manque de bouteilles d’eau réutilisable en France. Dans tous mes cours à l’ICT, même dans la bibliothèque où j’ai pris cette photo, tous les étudiants français utilisent les bouteilles d’eau en plastique. Pendant les 5 semaines que j’ai vécu à Toulouse, j’ai seulement vu un ou deux étudiants avec les bouteilles d’eau réutilisables. Il n’y a pas des verres ou des tasses à cafés réutilisables non plus! Tout le monde boit de l’eau pendant la classe ou dans la bibliothèque, mais personne X utilise les bouteilles ou les verres réutilisables.

 

Interpretation

Aux Etats-Unis c’est à la mode d’avoir une bouteille d’eau dans une couleur vive avec des stickers montrant vos intérêts. Aux Etats-Unis si on a une bouteille d’eau, ce n’est pas juste pour l’accessibilité à l’eau, c’est un moyen de personnaliser un objet sans intérêt. En France les étudiants ne voient que les bouteilles d’eau comme quelque chose qu’on consomme, comme une bouteille de jus ou de soda. Il n’y a pas d’autre signification. Une autre explication pour l’usage de bouteilles d’eau plastiques est qu’il est plus facile d’acheter une bouteille plastique et de la jeter, que de la laver chaque fois après l’avoir utilisé. Si cette habitude vient de la fainéantise ou d’un manque d’intérêt, ça me choque que les français ne sont pas plus conscients de ce gaspillage de ressources.

+ Tester votre hypothèse avec une personne locale, cela manque de votre blog.

 

Evaluation

Dans un contexte français, il serait logique qu’ils utilisent les bouteilles réutilisables parce qu’ils sont conservateurs d’autres ressources comme l’électricité et l’eau dans leurs maisons. Le recyclage est pris au sérieux en France, d’autant plus qu’aux Etats-Unis. Du point de vue d’un étudiant français, les bouteilles d’eau réutilisables ne sont pas une priorité parce qu’ils n’ont pas la même signification. Les bouteilles réutilisables ne montrent pas un état de préparation comme aux Etats-Unis, et ils ils ne sont pas utilisés comme un moyen de montrer le style ou les intérêts de quelqu’un. Les français ont d’autres moyens de montrer ces choses, comme ayant une trousse ou portant des bijoux à la mode, et ils n’ont pas besoin d’une bouteille d’eau pour accomplir ces objectifs.

Note avant la correction : 12,5

Correction pour 06.11


Aie aie aie, les urgences !

October 8, 2018

Observation :  Hier soir, je suis allée à l’hôpital comme précaution. Comme je suis allée très tard la nuit, il fallait aller aux urgences. Quand je suis arrivée, j’avais besoin de prendre l’ascenseur pour monter au premier étage qui me semblait bizarre. Il n’y avait rien d’utile au rez-de-chaussée qui semble servir comme une barrière entre le dehors et les urgences d’hôpital. Aux États-Unis les urgences de l’hôpital sont le plus accessibles possibles grâce à la nature des « urgences ». Pourquoi est-ce qu’on a cette barrière en France ?

 

Interprétation : Compte tenu du système de l’architecture en France, les rez-de-chaussée et les premiers étages sont également dissemblables entre les États-Unis et la France. Tandis que cela marche dans une maison ou des autres bâtiments, cet aspect dans un hôpital me semble inutile. Peut-être qu’on propose cette barrière pour les raisons de sécurité afin que n’importe qui ne puisse pas entrer. Si on s’éloigne de l’accessibilité, seulement ceux qui sont sérieux vont poursuivre l’entrée. En y réfléchissant, on observe aussi que les français préfèrent fortement l’intimité par rapport aux choses personnelles. Ainsi, on considère potentiellement les urgences comme personnelles et la barrière est une expression de cette préférence pour l’intime. On accentue tellement l’intimité des urgences plutôt que le besoin de l’aide du coup on la protège. Quand j’ai parlé à mes hôtes de cette barrière, ils étaient aussi perplexes que moi. Plutôt que la privatisation des urgences, on m’a expliqué que peut-être c’est plus efficace de mettre l’accès au premier étage à cause de l’orientation et la géographie spatiale.

 

Evaluation : A mon avis, l’accessibilité et l’aide sont les aspects les plus importants par rapport aux urgences. Je pense que l’esprit culturel aux États-Unis comprend le mot « urgence » en tant que quelque chose de problématique qu’on aborde tout de suite tandis que l’esprit français comprend le mot « urgence » en tant que quelque chose à cacher parce que c’est privé. Peut-être que cette barrière française entre le monde et l’hôpital n’est pas partout en France et cela dépend de la population. Hier soir, je n’y ai pas vu beaucoup de monde et il me semblait qu’il n’y avait aucune grave urgence. Cela dit, l’accessibilité aux services de santé est vraiment mieux ici qu’aux États-Unis et il est possible que le manque des urgences vienne de ces soins de santé.

Note avant la correction : 14

Correction pour 06.11