Archive forFebruary, 2017

La géographie et la table française

Description

Ici, on voit une photo de la cuisine de mes hôtes, avec une table qui est prête pour le repas. Il y a toujours de la salade, du fromage (beaucoup des variétés), du pain et de la viande, avec une carafe d’eau pour la table. Ce qui est important dans cette photo n’est pas la quantité des plats : c’est le fait que mes hôtes peuvent nous dire d’où vient chaque pièce de fromage, chaque entrée et chaque plat. J’ai découvert des origines du cassoulet (Toulouse), du Roquefort (les caves Roquefort) ou même des types du jambon et les régions d’où ils viennent. Quand on mange avec mes hôtes, on se trouve dans un voyage culinaire partout en France.

Interprétation

Les Français ont une tradition riche de cuisiniers. Trois des cinquante meilleurs restaurants du monde se trouvent en France, et il y a vingt-six restaurants qui ont gagné trois étoiles Michelin et quatre-vingts restaurants qui ont gagné deux étoiles. Si l’on cherche l’excellence en cuisine, on va en France. Pour les Français, le dîner est quelque chose qu’on partage avec ses êtres chers, et l’on veut partager ce qui est le meilleur. Et pour faire le meilleur plat, on doit trouver les meilleurs ingrédients, et alors on doit savoir les origines des ingrédients. Il est possible que cette attention sur le qualité soit devenue une appréciation du terroir historique et culturel des plats français.

Or il y a plus que la qualité seulement dans la cuisine française. La relation entre les Français et leurs repas est tellement grande que l’UNESCO l’a inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il est également possible que cette attention sur les origines des ingrédients soit liée à la tradition des Français à aimer la cuisine et le bon goût, à passer beaucoup de temps en cuisinant et puis à table avec sa famille. Pour aimer la cuisine, il faut vraiment connaitre la cuisine.

Mon hôte m’a dit qu’il a toujours aimé cuisinier, et que cela à son avis est est une bonne explication. Peut-être l’explication simple est assez bonne pour cette question.

Évaluation

Il est facile de comparer cette grande connaissance culinaire française avec la culture du mauvais gout et des repas rapides devant la télévision aux États-Unis avec de la tristesse, mais cette comparaison est trop simple. Il y a des familles américaines qui achètent les produits locaux et qui aiment beaucoup les longs dîners, et il y a des familles françaises qui mangent très vite avec des plats du magasin Picard. Or les États-Unis sont fondés sur l’idée du travail bien fait avant de tout, de « se faire à la force du travail ». Il n’y a pas une grande tradition nationale de la cuisine. Aux États-Unis, on mange pour vivre, on ne vit pas pour manger. Il est bon de s’investir au travail, mais il est aussi bon d’être sensible aux joies de la vie, comme la cuisine faite avec l’amour.

Les Sources https://www.challenges.fr/conso-et-luxe/la-france-compte-desormais-26-restaurants-avec-3-etoiles-au-guide-michelin_57299 http://www.yonder.fr/news/restaurants/les-50-meilleurs-restaurants-du-monde-2016-worlds-50-best-palmares-complet-et-decryptage http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/le-repas-gastronomique-des-francais-00437

Luke Churchill

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Le comptoir français

Description : Dans cette photo, on trouve une image de la cuisine de mes hôtes. Il y a deux cafetières et un casier à tasses au droit d’un évier construit du même marbre noir que le plan de travail. Ce qui est intéressant est que tous les dispositifs sont éteints et la machine à expresso n’est pas connectée. Les détails de la photo sont difficiles à distinguer à cause du manque de lumière. La seule source de lumière est issue de derrière le spectateur.

Interprétation : L’habitude de limiter l’utilisation représente un plus grand trait écolo chez mes hôtes. Ils éteignent toujours les lumières quand ils sortent d’une salle même s’ils vont rentrer en cinq minutes. Ils économisent chaque source d’électricité. Il est possible que ce comportement soit propre à mes hôtes, mais des conversations avec d’autres Français me font penser que c’est un phénomène plus grand. Il y a une double explication pour cette préservation extrême. La raison plus grandiose relie au désir d’aider l’environnement, mais la frugalité et le prix d’électricité expliquent l’intensité et régularité de cet usage pratique.

Évaluation : Je pense que le besoin de conserver l’énergie même si c’est seulement pour une raison économique est positif. Le gouvernement français a joué un grand rôle dans le développement de ces mœurs, souvent il soutient les modes de vie écologiques. Dans ce cas, la transition des États-Unis à la France serait plus facile que l’inverse, c’est possible qu’un Français trouve le gaspillage d’énergie aux États-Unis choquant.

 

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Le Bus magique ?

Description

Plus tôt cette semaine, j’ai marché à la Place de l’Europe et j’étais choquée de voir un objet qui me paraissait très familier, positionné précisément dans le centre de la place : un authentique « School-Bus » américain. Autour du car scolaire se trouvaient plusieurs groupes de gens qui l’entouraient et qui ont pris de nombreuses photos avec le bus à l’arrière-plan. Je me suis approchée un peu plus près et j’ai noté que la plaque d’immatriculation a dit « Texas » (avec un code français). Il y avait une petite fiche qui a expliqué sa fonction unique en tant que « show-room mobile » ainsi que son histoire : c’est le « seul bus scolaire américain à être homologué pour rouler sur les routes de [France] ». À l’intérieur du bus, il y avait une exposition artistique et une vingtaine de cadres (une série de dessins humoristiques) entourait les murs.

Interprétation

Une interprétation de cette expérience concerne l’idée de l’exotisme des objets américains. L’exposition mobile et temporaire représente une manière innovante de dessiner une exposition qui peut attirer le public pour pas seulement son contenu artistique à l’intérieur, mais aussi pour son exotisme à l’extérieur. Le « School Bus » traditionnel (à l’américain) n’existe pas à Toulouse ; il est quelque chose d’étranger et c’est peut-être pour cette raison que le public était si fasciné, ce qui était un sentiment ressenti par mes hôtes en parlant de tels “spectacles” américains.

Une autre explication de cette situation pourrait examiner les stratégies qui sont employées pour faire de la publicité. Il est probable que la transformation du car scolaire fonctionnel en exposition d’art sert de commercialiser l’exposition artistique, en considérant que ce véhicule est unique en France. La forme que prend l’exposition est innovante et surprenante, surtout quand le bus est placé au milieu d’une grand espace ouvert pour que tout le monde puisse le voir.

Évaluation

À mon avis, c’est un exemple très clair de l’échange interculturel, et de l’intérêt chez les Français à la culture américaine. J’ai trouvé que c’était un peu choquant que quelque chose qui m’est si normale et si banale puisse être transformé en un objet avec lequel on voudrait prendre des photos. La différence était de le voir en tant qu’objet de spectacle, plutôt que véhicule utile. À cause du fait qu’il existe d’autres types de cars scolaires en France (qui, simplement, ne sont pas les cars américains), je suis convaincue que c’est la première interprétation mentionnée ci-dessus qui est plus juste. En adoptant le point de vue d’un Français, la fascination me paraît un peu plus évidente. Comme aux États-Unis où l’on s’intéresse beaucoup à la culture française, à Toulouse, s’il y a un grand objet dans le centre d’une grande place qui est jaune brillant, qui a deux grands mots anglais, et qui est clairement américain, cela va attirer l’attention des autres. Quelque chose qui m’a frappée est le fait que presque toute la fonction originale du car avait été dépouillée : les sièges n’existaient plus et donc le bus ne pourra jamais transporter des élèves ou des passagers. On a changé la forme du car afin de transformer sa fonction en quelque chose de plus intéressant : une attraction américaine qui va attirer les gens à regarder l’art.

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La bande dessinée : le neuvième art

Description :

J’ai visité Angoulême pour le festival international de la bande dessinée. Le festival est intégré à travers la ville, qui était bondée avec des passionnées, des professionnels et des amateurs de la bande dessinée. Contrairement aux États-Unis où la bande dessinée est quelque chose de niche, en France, une variété de gens de tout âge l’apprécient.

 

Interprétation :

Les Français considèrent la bande dessinée comme une véritable forme d’art. Aux États-Unis, certaines maisons d’édition contrôlent une grande partie du marché, ce qui a créé moins de variété et moins d’options. Par contre, en France, il y a une variété de genres, de sujets et de styles d’art pour tous lecteurs différents. Une autre explication possible, c’est que les Français possèdent une pédagogie plus raffinée de l’art, donc ils peuvent mieux apprécier cette forme d’art qui juxtapose l’image et la parole. Qu’en disent les français interrogés?

 

Évaluation :

J’étais très contente de voir tant de passion de la bande dessinée et d’explorer au dehors de Toulouse.

 

Marisa Machlis

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Le dimanche à Toulouse

DESCRIPTION : Le samedi, on peut trouver beaucoup de monde aux grands rues au centre-ville de Toulouse. Les boutiques et magasins ont beaucoup de clients. Mais, si on revient le prochain jour, le dimanche, les magasins sont fermés et les rues sont vides. Ces dernières années, certains des magasins restent ouverts, mais en général après l’heure du déjeuner, ils sont fermés quand même.

 

INTERPRÉTATION : La France est un pays traditionnellement catholique et le dimanche est le jour de repos. Actuellement, le pays est vraiment laïque, mais peut-être la tradition demeure. L’accent sur l’importance de la famille pourrait encourager les gens à rester à la maison le dimanche. Malgré tout, pourquoi est-ce que les magasins risquent perdre le bénéfice en restant fermés ? Peut-être les français préfèrent un jour de repos. Par exemple, mes hôtes passent le dimanche par accueillant les amis ou la famille pour un repas ensembles.

EVALUATION : En France, le dimanche est encore considéré le jour de repos. Les détaillants et les touristes veulent les magasins ouverts le dimanche pour la bénéfice et l’avantage. Malgré, les syndicats et les employés le s’opposent. À Paris et les endroits touristiques, on peut trouver les magasins ouverts le dimanche, mais pour la reste de la France, on doit trouver les autre passe-temps le dimanche. Moi, je le trouve un peu énervant, mais je comprends l’idée. C’est une bonne occasion pour un jour calme.

 

Laura

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Perdu dans la Transcription ?

Description :

Voici deux exemples, concernant le même sujet, de notes de cours : Histoire de la France au XXe siècle. Une étudiante française a écrit les notes de l’image de gauche, auxquelles sont juxtaposées celles d’un étudiant américain. Le texte de la française se compose de structure narrative, c’est à dire en paragraphes et en phrases complètes, tandis que celui de l’américain se présente comme un plan (plus ou moins) détaillé. C’est également notable, que les professeurs français annoncent les transitions de sujet, pour indiquer, dans un sens, le début d’un nouveau paragraphe. Alors, bien qu’abordant le même contenu et contenant les mêmes renseignements, les écrits, ou même les étudiants, approchent diversement la transcription.

 

Interprétation :

Il y a quelques explications possibles pour ce phénomène scolaire, d’écriture. La France possède une histoire ancienne, illustre, et complexe, de laquelle les citoyens sont très fiers et de laquelle tout le monde est conscient. Par conséquent, l’histoire française se lit quelquefois comme un récit alambiqué, ou peut-être comme un conte dont chaque détail implique une nuance indispensable. C’est donc logique (en considération de cet arrière-plan) que le meilleur moyen d’exprimer cette histoire soit comme une histoire : en paragraphes bien formulés.

J’ai posé la question à mon amie française, mais la seule réponse à laquelle elle pouvait penser est que c’est une habitude qu’elle faisait toujours dans la peur de manquer quelque chose.

En revanche, cette observation est peut-être le produit de la langue française elle-même. Bien sûr joli et riche, le français n’est pas réputé pour son efficacité. La devise officieuse des écrivains français est: pourquoi dire en un seul mot ce qu’on peut exprimer en dix ? En comparaison, l’anglais, à cause d’une dérivation de plusieurs origines, contient nombreux synonymes pour différencier les sens subtils. Alors, cette façon minutieuse de prendre les notes est peut-être une nécessité d’expression.

 

Evaluation :

La vérité se trouve en fait au milieu des deux : une explication de fondement historique et linguistique. L’homme d’État français du XXe siècle, Georges Clemenceau, a expliqué cette dichotomie historique entre Les États-Unis et la France dans une lettre après la Première Guerre mondiale : « Cent ans pour vous [les américains], c’est une période très longue ; pour nous [les Français], c’est peu de chose. Nous avons notre conception de l’Histoire qui ne peut pas être tout à fait la même que la vôtre. » En ce contexte-ci, il faut que tous les détails soient préservés, sauf qu’ils sont perdus. En anglais, il y a un adage qui dit : « Brevity is the soul of wit. » C’est à dire : « La concision est le secret d’un bon mot d’esprit. » Pourtant, en français, ce n’est peut-être pas vrai, ou même pas possible. De toute façon, les deux manières fonctionnent aussi bien, c’est à vous de décider ce que vous préférez !

-James

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Sans Panneaux, Sans Problème

Description : Chaque jour, je vois le même carrefour à côté d’une école maternelle qui n’a pas de panneaux-stops pour les voitures. Je l’ai trouvé bizarre, parce qu’il n’y a pas beaucoup de rues aux États-Unis qui n’ont ni feux tricolores ni panneaux-stops, particulièrement près d’un lieu où il y a beaucoup d’enfants. Ce n’est pas assez anormal aux États-Unis d’avoir des carrefours sans panneaux ou feux dans les banlieues, parce qu’il n’y a pas beaucoup de trafic. Mais dans ce contexte, où il y a une école maternelle, je suis certaine qu’aux États-Unis, il y aurait des panneaux, au moins. Quelquefois quand je traversais ce croisement, il y avait des voitures qui avançaient très vite et qui arrêtaient assez soudainement.

Interprétation : Il y a quelques explications de cette intersection à Toulouse. D’abord, les piétons ici n’ont pas la priorité sur les rues, donc ce n’est pas un vrai danger pour les enfants s’il n’y a pas les panneaux ou un passage piéton. Une autre explication est que les Français, quand ils conduisent, sont plus attentifs que les conducteurs aux États-Unis. Cela veut dire qu’ils ont le réflexe d’arrêter immédiatement quand il y a une autre voiture ou une personne qui traverse le carrefour. J’ai demandé à mes hôtes s’ils pensent que c’est une intersection bizarre et ils m’ont dit que non, parce qu’à Toulouse la moitié des croisements assez petits (dans les chemins) ont la même structure.

Évaluation : Chaque fois, j’étais surprise qu’il n’y ait pas plus d’accidents là, avec les autres voitures (parce que c’est un croisement simple en colline sans panneaux), mais aussi avec les gens et enfants de l’école maternelle. J’ai trouvé que les choses qui me surprennent, comme cette intersection près d’une école maternelle sans panneaux, sont vraiment normales ici. C’est clair qu’il y a des attentes différentes pour les Français en ce qui concerne les règles de la rue. De plus, c’est une différence culturelle de société où les parents sont responsables de toutes les actions de ses enfants. Aux États-Unis, quand un enfant court dans la rue pour traverser l’intersection ou trouver une balle, c’est toujours la faute de voiture et le conducteur pour son manque d’attention à la rue. Mais ici, quand un enfant fait quelque chose comme cela, c’est la faute de ses parents pour échouer à lui enseigner les règles de la société. Donc, avec ces différences, il est évident qu’ici la formulation de bons citoyens qui comprennent les règles de la rue commence très tôt. Par conséquent, ce carrefour est normal à Toulouse et ce n’est pas un vrai danger des enfants comme j’ai pensé.

MacKenzie

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Qu’est-ce qui se passe dans les cours à Toulouse?

Description : Cette photo est un cours à Sciences Po Toulouse pour les étudiants de la première année. C’est un amphithéâtre avec environ cent étudiants. Le professeur fait son cours pour le cours, et les étudiants écrivent (la plupart de temps sur les ordinateurs) tous ce qu’il dit. Il n’existe pas une interaction entre le professeur et les étudiants.

Interprétation : ce cours est typique d’un cours magistral en France. Il n’existe pas une relation entre le professeur et l’étudiant comme en Amérique. Les professeurs sont vraiment de professionnels, donc il y a un sens d’hiérarchie entre le professeur et l’étudiant, et les étudiants doivent la respecter. Dans ces cours, c’est vraiment rare pour une étudiant de poser une question, et ils écrivent tous les temps. Ils écrivent tous parce que le professeur parle rapidement, et ils ne veulent pas oublier quelque chose important. Si on oublie, ce n’est pas facile de demander au professeur après les cours.

Évaluation : on peut voir qu’il y a une connaissance que tous les professeurs ont raison, donc on doit écrire et accepter tous ce que le professeur dit. En plus, à cause de la longue tradition des cours magistraux en France, et l’importance de l’histoire et de la culture en France, ces cours restent la tradition aujourd’hui. Les cours en France pour moi sont plus difficile de suivre parce-que si je suis perdue c’est  presque impossible de demander une question au professeur. Je préfère les cours aux Etats-Unis car j’ai une relation entre les professeurs et cela aide mon enseignement.

 

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“Merci, au revoir”

  • Description
    • Cette photo ne représente pas exactement le sujet et le moment dont je vais parler, car c’est difficile de capturer le moment désiré en photo. La photo était prise en attendant pour le bus à l’arrêt d’Esquirol pour symboliser la bonne bienséance quand on monte dans et descend de l’autobus. Si l’on monte dans le bus près du conducteur, les voyageurs disent « bonjour » ou « bon soir » au conducteur qui répond le même et à la fin du voyage, ils partent fréquemment en disant « merci, au revoir ». Aux États-Unis, d’après mon expérience, ces salutations de politesse ne se font pas trop souvent, alors j’ai été étonnée par la gentillesse des voyageurs au début de mon séjour.
  • Interprétation
    • Même sans parler avec des Français, j’ai pu imaginer assez facilement pourquoi ça se fait, mais j’ai demandé aux quelques Français pour savoir les vraies raisons françaises. La première interprétation était que c’est fait par nécessité. Les gens ne veulent pas donner le sentiment d’être méchant ou ingrat. Par rapport à quand dire « au revoir, merci », la même personne a dit que si elle est la dernière ou la seule à descendre, elle remercie le conducteur puisqu’il a arrêté le bus que pour elle. Les autres personnes dont j’ai parlé m’ont expliqué que c’est simplement pour être poli et que « ça ne coute rien de donner un sourire pour bien commencer la journée ». Ça se concentre pour tout le monde sur l’idée de la positivité et la reconnaissance du travail du conducteur. Une troisième réaction que j’ai entendue était que cela devient un peu énervant de le devoir dire tout le temps.
  •  Évaluation
    • Comme dit au début, je pense qu’il est génial d’être si gentil aux conducteurs parce que sans eux, nos vies seraient beaucoup plus compliquées et chères si on devrait conduire une voiture ou prendre des taxis quotidiennement. Même si ça commence à devenir fatigant, ça montre que les Français ne tiennent pas les services des employés de transport public comme acquis. En général, c’est une culture dans laquelle on est privé mais une culture où il faut faire une bonne impression. Tout ceci dit, c’est tout à fait possible que les Français n’y réfléchissent pas à deux fois car il n’y a pas une barrière de langue. Pour moi, j’ai un peu peur chaque fois qu’il faut dire « merci, au revoir » parce que j’ai honte de mon accent.

Ingrid Brandt

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Êtes-vous les Français ?

C’était le jour de rencontre avec  ma famille d’accueil. Le moment que je suis arrivée chez eux, j’ai vu quelqu’un en train de préparer et cuire du pain. « Ah ! C’est typiquement français ! » je pensais. « Mais, attends un peu… Ce n’est pas la baguette ! ». Par contre, quand j’étais parti au centre-ville le matin suivant, j’ai vu des queues dans les boulangeries et les Français qui se dépêchaient avec deux, trois, ou même quatre baguettes.  « Très certainement, c’est la réalisation du stéréotype !  Mais qu’est-ce que passe avec mes hôtes ? Ils ne sont pas français ? » On doit clarifies quelques choses ici !

      

Premièrement, mes hôtes sont français sans aucun doute. La raison pour laquelle ils font leur pain eux-mêmes est uniquement qu’ils préfèrent ça.  Monsieur a grandi dans une région rurale et on cuisait le pain avec la famille depuis long temps. La recette est assez simple, délicieuse et plus agréable que se de la boulangerie à côté. Deuxièmement, la baguette – symbole de la France – est vraiment une grande partie de la vie quotidienne des Français. En fait, il y a des raisons historiques de la popularité de la baguette. Au XVIIIe siècle les pains constituaient vers 90 % de la nourriture, mais seulement les aristocrates mangeaient du pain blanc et long, la baguette.* Mais après la Révolution de 1794, un décret a imposé aux boulangeries de faire le même pain pour tous. Donc, puisque ce type de pain est le meilleur quand il est frais (pendant quelques heures, un jour au maximum), on doit de lui achète fréquemment ! C’est pourquoi tous – mes hôtes et ces qui vont à la boulangerie –  étaient les Français, juste les Français avec des habitudes différentes.

Souvent, les touristes ou les étudiants comme moi, arrivent au pays étranger avec le bagage des stéréotypes. On pense, presque toujours, que les stéréotypes sont les préjugés totalement faux et gênantes. Mais bien que les stéréotypes soient les caractéristiques beaucoup simplifiés et schématisées, ils restent symboliques et au cœur vrais. À mon avis, notre tâche n’est pas nécessairement de « détruire les stéréotypes », mais encore d’aller au-delà des cliches et chercher la signifiance culturelle plus profondément.

*http://apprendre.tv5monde.com/fr/apprendre-francais/lhistoire-de-la-baguette

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