Une abondance d’auto-écoles

Description

Voilà une des nombreuses auto-écoles qui peuvent être trouvées d’un bout à l’autre de la ville. Quand je suis juste arrivée à Toulouse, j’avais vraiment l’impression qu’il y en a une sur chaque rue, ce qui me semblait excessif pour cette ville de taille moyenne. Par contre, à Hong Kong, il y a seulement quatre auto-écoles sanctionnées par le gouvernement qui servent la population de plus de sept millions.

Interprétation

Ma première impression était qu’il y a une grande demande pour les cours de conduite. Hong Kong est une ville très compacte avec un réseau étendu de transport en commun ainsi que des parkings très chers, alors la conduite est presque un luxe. En revanche, Toulouse est une ville un peu plus diffuse, où le parking est moins cher, donc la conduite est peut-être plus nécessaire ainsi que plus accessible. Mais quand j’ai posé la question à mes hôtes, ils m’ont offert une explication différente. Selon eux, l’enseignement de la conduite est un vrai business en France, dans lequel les enseignants peuvent faire payer des tarifs hauts et faire des profits considérables. En fait, c’est un sujet de tension des élections présidentielles à cause de la loi Macron qui a été récemment adopté, qui a réduit le temps et le coût de l’obtention d’un permis. Cette réforme est peut-être la raison pour laquelle beaucoup des écoles que j’ai vues étaient fermées.

Évaluation

C’est intéressant que la politique puisse engendrer ces différences niches – presque négligeables – entre les terrains commerciaux, géographiques et sociétaux des pays. En apprenant de la loi Macron, j’étais un peu partagée : d’un côté, je respectais la protection des consommateurs des exigences et tarifs excessifs. Mais de l’autre côté, je m’inquiétais pour les moyens d’existence de ces enseignants, et je me demande si une subvention aurait été une meilleure, plus juste solution.

 

 

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