Le bleu : la joliesse et l’histoire en même temps
Cette photo montre un phénomène assez commun dans les parties de la France dont j’ai déjà vu : les bordures bleues, les vitres, les balcons, les portes, les encadrements de fenêtres. Ces parties des maisons sont vraiment répandues à Toulouse et d’ailleurs, comme les petites villages aux Hautes-Pyrénées qui ont tous partagé les bordures bleues. Il y a plusieurs teintes de bleu, de bleuâtre au cobalt, mais le bleu apparaît partout. C’est la couleur qu’on voit le plus souvent à l’extérieur des maisons.
L’omnipresence de bleu démontre deux choses en particulier : la dépendance française sur une qualité esthétique et la dépendance sur le pastel comme teinture. Les maisons françaises suivent un modèle : elles font tous partie de la même manière de vivre en choisissant la beauté et la simplicité comme les valeurs. Au début j’ai présumé que le bleu soit une extension de la culture française de sophistication et de raffinement. Mais quand j’ai demandé à mon hôtesse pourquoi les bordures sont bleues tellement souvent, elle a expliqué que le commerce du pastel avait beaucoup influencé la construction des maisons et des bâtiments et que le bleu comme couleur continue à montrer l’influence du pastel dans le développement du Sud de la France. Le bleu n’est pas seulement une couleur jolie pour décorer les extérieurs des bâtiments ; il est aussi symbole de l’histoire de l’agriculture et du commerce de cette grande région.
Enfin j’ai développé moi-même une nouvelle appréciation pour le bleu et pour le rapport des Française/s avec leur histoire. Le bleu est significatif historiquement comme rappel du commerce qui avait fait possible l’agrandissement de Toulouse et du Sud de la France ; bien sûr les maisons qui portent le bleu sont jolies, mais de plus elles participent à une long tradition des besoins et pratiques des habitants français. Même si on ne reconnaît pas toujours, le bleu est plus qu’une addition aux bordures parce que la couleur représente l’histoire de la France.
Note avant la correction 16/20