Qu’est ce qu’on perd dans la traduction des films ?
March 5, 2018
Description
Voici l’affiche du film Call Me by Your Name. Le weekend dernier, je suis allée voir ce film au cinéma avec Nina et Emma. Le film n’était pas doublée en français, mais il y avait quand même les sous-titres en français. Je regardais les sous-titres en même temps pour voir la traduction des mots et je trouvais que même si la traduction était correcte mot-pour-mot, le sens de la phrase n’était pas totalement traduit. Je trouvais aussi que l’humour ne traduisait pas : il y avait plusieurs scènes ou Nina, Emma et moi étions les seules à rigoler et des autres scènes où que les Français rigolaient.
Interprétation
La traduction est difficile parce qu’il faut traduire non seulement le sens littéral des phrases, mais aussi les sentiments et je trouve que c’est très lié à la culture dans laquelle elle est écrite. Je pense que c’est certainement lié aux différences culturelles, l’actualité, la culture populaire et la politique. On exprime les sentiments et les expériences différemment selon notre pays d’origine et c’était la première fois que j’ai pu voir des exemples concrètes de l’humour et des sentiments qui n’ont pas été traduits. Je veux être claire que ce n’est pas que la traduction était incorrecte car je trouvais qu’elle arrivait à transmettre les idées principales, mais les nuances des émotions comme la joie et la douleur et l’humour ne correspondaient pas de l’anglais en français.
Quand je suis rentrée du cinéma, j’ai discuté ce phénomène avec mon hôtesse. Je lui ai dit que je sentais que le film n’arrivait pas à transmettre correctement les sentiments et elle m’a dit que la traduction est quelque chose de très difficile et parfois, il faut faire un choix entre faire une traduction littérale où une traduction qui dit quelque chose différent mais qui garde le sens émotionnel. En ce qui concerne l’humour, c’est aussi quelque chose de très difficile à traduire parce que c’est lié à des aspects culturels, donc des fois, ça résulte dans une traduction parfois bizarre même si les traducteurs font le mieux qu’ils peuvent. On peut très bien parler une langue sans pouvoir comprendre l’humour ou les blagues d’une autre langue.
Evaluation
C’était très intéressant de voir les différences entre les « versions » anglais et français du film et ça m’a aidée à voir les différences culturelles qui influencent les traductions. L’humour et les sentiments sont très difficiles à traduire et il faut faire un compromis entre garder le sens littéral de la traduction ou plutôt traduire le sens émotionnel. C’est aussi intéressant de penser que pour les Français qui ne parlent pas l’anglais, ils ne savent pas ce qu’ils ratent dans le sens original du film. Mais je pense qu’ils arrivent quand même à comprendre le sens du film et ils peuvent toujours apprécier l’histoire et la photographie.
Posted by katherine
Interprétation
Dans les librairies de Toulouse, de Bordeaux, et de Paris, j’ai vu beaucoup des livres traduits de l’anglais. Ici on voit les livres de Jane Austen, auteur célèbre d’Angleterre, mais on peut aussi voir les livres de Margaret Atwood, Virginia Woolf, Ken Follett, Adrienne Rich, Starhawk (féministe américaine), Julian Fellowes, Emma Cline, Anna North, Maria Semple …. Bien que les premières auteures citées sont grandes écrivaines bien connues dans le monde, les autres n’ont pas le statut de grandeur et renommée qu’en ont Virginia Woolf et Adrienne Rich. Les écrivains anglophones qui sont publiés en traduction en France sont plutôt les écrivains anglais/américains qui sont bien connus dans leurs propres pays, mais qui ne sont pas tellement célèbres à l’étranger – sauf que pour la France. C’est vrai que quelques livres des années récentes se sont passées en anglais – comme The Elegance of the Hedgehog, Muriel Barbery, originalement L’elegance de l’hérisson, ou The Perfect Nanny, Leila Slimani, originalement Chanson Douce – mais la plupart des “bestsellers” français ne sont pas traduits, ne passent pas par l’océan atlantique, et ne sont pas ni connus ni lus dans les Etats-Unis.


La photo ci-dessus montre un écureuil. Il n’y a pas beaucoup d’écureuils que j’ai vus dans la ville de Toulouse, sauf les silhouettes sur les panneaux de la station de métro Esquirol, mais je m’intéresse à cet animal car il reflète une conversation que j’ai eue avec mes hôtes sur la langue français.
