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La Danse : une forme d’art essentiel pour la culture camerounaise, mais exploitée par les colonisateurs et le gouvernement

Dans les États-Unis, la plupart des gens pensent que la danse est frivole, pas très importante, et juste pour les gens spécifiques. En revanche, dans les autres pays, la danse est une activité très importante pour toute la communauté, un aspect essentiel de la vie, et c’est le cas pour le Cameroun. Il y a les danses spécifiques pour toutes les occasions, comme le mariage, la naissance et l’enterrement, et chaque région du Cameroun a une façon différente.

Par exemple, les gens bamiléké exécutent le « mangambeu, » où les femmes et les hommes dansent en rond, avec beaucoup de mouvements des hanches. Les hommes jouent les tambours et les autres instruments de percussion. Le mangambeu est pour les cérémonies festifs, comme les mariages.

Ben skin, https://french-future.org/fr/les-danses-et-les-musiques-traditionnelles-du-cameroun/

Il y a aussi la danse qui s’appelle « ben skin », et ce vient des gens bagangte, de l’ouest du Cameroun. La plupart des danseurs sont les femmes, et elles sont pliées en deux. Elles aussi jouent les maracas et les tambours. Maintenant, la musique ben skin est commercialisée d’être populaire dans tout le monde. Toujours dans une société globale, les aspects de la culture sont changés pour les audiences internationales, en général d’être plus comme la culture européenne, qui sera discuté plus loin.

En plus des célébrations, les danses sont aussi utilisées pour exprimer les sentiments, en particulier pour les femmes. Un style plus connu est le « bikutsi, » des gens betis. Les femmes betis font cette danse, où elles chantent et agitent des hochets. Le bikutsi est important pour les femmes comme un mode de communication pour leurs sentiments, souvent leur frustration. Les femmes forment un cercle, et une à la fois une femme vient au centre du cercle et dit sa peine, comme un monologue dans la forme d’une chanson. Les autres femmes donnent leur conseil à la femme au centre. Dans une société domine par les hommes, les femmes utilisent le bikutsi pour la libération de leurs sentiments, et c’est très important pour les jeunes mariées. Avec le temps et la modernisation, les autres influences ont changé bikutsi, particulièrement avec les instruments qui sont utilisé. Par exemple, la rumba congolaise a ajouté la guitare.

Pendant que la danse est une forme d’art expressif pour les gens camerounaises, c’était aussi un outil politique pour les colonisateurs, et maintenant pour le gouvernement. Le Cameroun a été colonisé par l’Allemagne, l’Angleterre et la France. Alors, il existe les influences sur le Cameroun par chaque pays. Les colonisateurs n’ont pas aimé les danses traditionnelles du Cameroun. Ils les ont utilisé comme la preuve que les Africains sont « barbares » et ont besoin de l’aide des Européens. De la même façon que les Européens ont vu l’art africain, telles que leurs petites figurines, comme « primitif, » ils ont pensé le pareil pour la danse. Ils n’ont pas reconnu la valeur parce que toutes les formes d’art ont été comparées à l’art européen comme la référence. Alors, ils ont pensé qui les gens camerounais étaient devenus civilisé quand les Européens ont arrêté les danses. De plus, les missionnaires ont pensé que les danses sont « sataniques » à cause des masques traditionnels, et aussi le manque des vêtements, le mouvement des hanches et la sexualité que les femmes peuvent exprimer. Donc, les costumes des danseurs, encore aujourd’hui, sont influencé par les colonisateurs.

Cependant, la danse aussi était une forme de la révolte contre les colonisateurs. Les gens d’un village ont pu être organisé et rester informé pendant eux. De plus, quelques danses ont préparé les gens pour la bataille, ou ont servi comme une alarme. Finalement, maintenant la chorégraphie est utilisé pour démonstrateur l’horreur qui était la colonisation du Cameroun.

Après l’indépendance, on aurait pensé que la danse va devenir libre pour les gens de faire tout ce qu’ils veulent faire. De plus, le président a créé le Ballet national, un grand geste de son soutien des arts au Cameroun. Mais, malheureusement, ça n’est pas le cas. Le Ballet national est devenu un outil politique pour le gouvernement. Toutes les chorégraphies doivent alignée avec les valeurs du gouvernement parce que le Ballet national est dans le contrôle du gouvernement. De plus, le Ballet national a mélangé beaucoup de styles de mouvement différentes de tout le pays afin de promouvoir le nationalisme. Les danses traditionnelles sont très spécifiques d’une région, mais avec le Ballet national, ils ont créé un seul style camerounais qui est compatible avec une audience internationale. Le gouvernement a amené les danseurs chinoises et américaines afin d’enseigner la danse « moderne, » et d’affiner le mouvement camerounais. De cette façon, les danseurs du Ballet nationale sont devenus des représentations physiques de l’intersection entre le local et le global. C’est la danse camerounaise en origine, mais c’est changé par les influences globales, et plus pour les audiences internationales et les aristocrates du Cameroun. Alors, le but originaire de la danse camerounaise n’est pas là – de rassembler la communauté et célébrer les occasions spéciales – dans le Ballet national. Mais, c’est bon aussi que les audiences internationales peuvent le voir, même si ce n’est pas vraiment authentique, pour qu’ils reconnaissent la valeur de la danse africaine tout seul, pas en comparaison des styles européens.

Cependant, c’est différent dans les villages par opposition aux les villes. Les jeunes qui grandissent dans les villages apprennent les danses traditionnelles parce qu’ils les sont entourés. En revanche, les jeunes urbains, en général, sont moins familiers avec les traditions tribales, et les danses dans les villes sont plus changées par les influences globales.

Pour conclure, il existe beaucoup de façons de mouvement diffèrent au Cameroun, dépendent de la région et l’évent, et c’est très important pour la culture camerounaise. Mais, la danse traditionnelle a été changée par les colonisateurs et aussi par le gouvernement après l’indépendance, afin d’équilibrer le global et le local, et pour promouvoir le nationalisme. Peu à peu, la danse au Cameroun est devenue plus un spectacle qu’une cérémonie culturelle ; mais, dans les villages, la culture traditionnelle est protégée.

Ouvrages Cités :

Flore, Chamba Nana Mirelle. “The Circuits-of-power framework and Dance Institutionalisation in Cameroon.” African Social Science and Humanities Journal, vol. 2, no. 2, 10 June 2021. https://pdfs.semanticscholar.org/7154/ba180ec5130c63e4f34bfe1e41a39fba33ab.pdf.

« Le Bikutsi : la parole libérée de femmes africaines. » La croisée. Radio-Canada, 21 janvier 2021, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/la-croisee/segments/chronique/340071/musique-danse-afrique-femmes-cameroun.

Lushiku, Khalilah. “Modern Practices of Traditional Dance in Cameroon: the Influences of Colonization and Globalization.”  Independent Study Project Collection, 2014. https://digitalcollections.sit.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2920&context=isp_collection.

Nguetsop, Lucinda. « Les Danses et les musiques traditionnelles du Cameroun. » Le Français pour l’avenir, 11 mars 2021, https://french-future.org/fr/les-danses-et-les-musiques-traditionnelles-du-cameroun/.