Le Tympan de St Foy, et mes idées fausses au sujet de la laïcité

Description:

Notre excursion à Rodez et Conques ce weekend était une incroyable expérience sensorielle. J’ai dégusté un repas extraordinaire au Café Bras, j’ai traité mes yeux aux œuvres de soulages et Calder au Musée Soulages, et j’ai régalé mes oreilles a un concert d’orgue à l’Abbatiale St Foy. Pourtant, c’était un prêtre qui expliquait le tympan de l’Abbatiale qui m’a surtout plu, et enfaîte

qui a redéfini mes attentes de l’Église en France. Au long de sa présentation sur les détails du Tympan, j’ai appris que la relation entre l’Église, les peuples, et le patrimoine française était beaucoup plus respectueuse et compliquée que j’attendais. La question se pose : quelles étaient mes attentes et de quelle manière est-ce que l’explication du Tympan de St Foy les a cassées ?

Interprétation :

Pour révéler mon parti pris religieux, j’ai obtenu mon License d’une école catholique à Washington. Cependant, avant d’y arriver à Toulouse, je savais que la France n’était pas exactement le pays le plus pieux du monde. Pour être plus spécifique, mon Lycée a renforcé le fait qu’à peu près 4,5% des Français vont à l’église chaque semaine . De plus, je savais qu’une grande majorité d’églises ont été saisies pendant la Révolution française, comme la Basilique de St Sernin. Cela souligne un paradoxe que j’observe de plus en plus ici en France : pour un pays qui va tellement rarement à la messe, les églises font une part importante du patrimoine français. Enfin, le village de Conques était un excellent exemple de ce paradoxe, ou j’estime que la majorité des visiteurs qu’on a rencontrés, même celui qui faisait le chemin, n’étaient pas nécessairement des « pèlerins » du même sens religieux. Pour toutes ces raisons, j’attendais que la présentation des prêtres devant le tympan soit beaucoup plus tendue que c’était en réalité.

Explication :

Au long de la présentation, le prêtre de L’Abbatiale a certainement démontré les divisions laïques de la France. Par exemple, il faisait des distinctions entre les informations qui seraient faciles de comprendre parmi les visiteurs de l’espace « public », et la « vision chrétienne » des pèlerins et des maçons de l’époque qui ont construit le tympan. Ce qui m’a surtout surpris était la manière dont les visiteurs, peu importe leurs croyances, ont écouté le prêtre articuler en détail « la vision chrétienne ». Pourquoi ? À mon avis, c’est parce que peu importe les croyances personnelles des touristes, le prêtre connait les détails de ce magnifique aspect du patrimoine français que même nos guides ne connaissaient pas. De même, j’ai beaucoup apprécié la manière dont le prêtre n’a pas expliqué le tympan dans une manière qui était ouvertement religieux. Par contre, il utilisait des références à la « vision chrétienne » que quand il fallait articuler les aspects important du tympan, et sinon étaient un guide très éloquent, mais un peu comme tous les restes. Cette expérience, cette présentation du tympan, n’était peut-être pas aussi remarquable pour le reste du groupe. Mais pour moi, un catholique qui avait entendu que de mauvaises informations de la communauté catholique en France, cette présentation a souligné comment un vrai échange culturel et religieux peut prendre place dans un pays aussi laïque que la France.



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