Le marché français: éspace social et commercial

 

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Salade composée bio

 

Description : Cette photo est une image d’une salade composée que j’ai faite avec ma famille d’accueil. Elle est constituée de tomates fraîches, de radis, d’olives, de laitue, de poivrons verts, de ciboulette, d’huile d’olive, de vinaigre, et de sel. Ce que ces ingrédients ont en commun est qu’ils sont tous bio et qu’ils viennent de divers marchés de Toulouse (à part l’huile d’olive, le vinaigre, et le sel, qui ont été acheter dans des magasins). Après avoir salé les tomates (ce qui est fortement recommandé pour faire ressortir leur gout), toute la cuisine avait une odeur légère de tomate mûr. Après avoir été lavée, la laitue glisser dans les mains et je l’ai mise au fond du saladier. Après avoir rajouter les tranches de tomates et les feuilles de laitue, j’ai décidé de m’amuser avec la présentation de mon plat. Donc, pour les prochaines étapes, je me suis mis a créé la forme d’une fleur, avec des pétales en tomates et en radis, des étamines en tranches fines de poivrons, un pistil d’olives et de laitue, et du pollen de ciboulette.

Évaluation : Mais vous devez vous demander, « qu’elle est le rapport entre cette préparation élaborée d’une salade et le titre ? » Mon hôtesse adore cuisiner bio et elle se rend très souvent aux marchés qui sont répandus dans des quartiers de Toulouse comme Balma et Blagnac. Un jour je lui ai demander à table pourquoi elle allait dans des marchés qui étaient quand même assez loin du centre-ville de Toulouse. On ne peut pas trouver des produits bio autre part ? Elle m’a répondu que l’espace du marché français est non seulement un bon lieu pour trouver de bons produits, mais c’est aussi un lieu de communauté. Elle allait souvent aux marchés à Blagnac et Balma car elle connaissait tous les marchands et la communauté de consommateurs qui venait au marché. Pour elle, un marché dans une très grande ville peut parfois perdre ce sens de communauté. Donc, elle aime retourner dans les communautés plus petites autour du centre de la ville ou elle a déjà établi des liens sociaux et commerciales.

Quand elle m’a dit ça, j’ai tout de suite eu un souvenir de quand ma grand-mère m’amener avec elle au marché de samedi matin. Bien sûr, elle aurait pu trouver plusieurs ingrédients au Carrefour le plus proche, mais quand elle marchait à travers ce marché si coloré et vivant, je la voyais saluer des marchands qu’elle connaissait depuis des années et faire la bise à des amies qu’elle retrouver chaque samedi. Parfois, les marchands lui posaient des questions sur sa famille et sa santé. Bref, le marché était un microcosme de la communauté du quartier et du lien entre les habitants, les marchands, et les produits locaux.

Pour ma grand-mère, le marché était surtout un lieu social et pour mon hôtesse, il est plutôt un mélange entre un lieu sociale et un lieu de produit de première qualité. Par contre, ma grand-mère et mon hôtesse sont d’une certaine génération, donc j’étais curieux de savoir si les marchés avait autant de valeur pour les générations plus jeunes.

Ma cousine m’a dit que pour elle, son téléphone et l’école sont les principaux espaces sociaux qu’elle fréquentait au quotidien. De plus, pour elle, la qualité des ingrédients est moins importante que leur prix. Donc est-ce que les marchés vont disparaître du tissu social de la culture française ?

Je ne pense pas, car mon hôtesse m’a dit que quand son fils était jeune, il n’allait pas au marché. Par contre, aujourd’hui, en tant qu’adulte et de salarié, son fils fréquente souvent son marché local pour y acheter des ingrédients. Malheureusement, elle n’a pas pu me donner une explication pour ce changement. Est-ce simplement une question d’âge ? D’argent ? D’emplacement ? Ce qui est sûr, c’est que même si la plupart des jeunes français ne vont pas au marché pendant la première période de leur vie, il existe des exemples de français qui vont aux marchés une fois qu’ils grandissent un petit peu plus. Donc, ça se trouve que l’action d’aller au marché est une partie implicite de la culture française.

Évaluation : Je trouve que les marchés aux États-Unis commencent à devenir des espaces sociaux et commerciaux. Dans ma ville de vingt-trois mille habitants, nous avons un petit marché chaque dimanche avec des consommateurs réguliers. Je remarque aussi qu’une communauté se développe entre les habitants de la ville et les marchands.

Malgré ce fait, je trouve que les américains ont encore un long trajet avant qu’ils arrivent au niveau d’appréciation des produits frais, bio, et locaux. La culture de consommation en masse est toujours très présente et les supermarchés règne sur le domaine des produits comme les légumes, les fruits, et la viande. Aussi, la valeur des produits bio et locaux est moins implicite dans la jeunesse américaine. Même si plusieurs jeunes français ne vont pas aux marchés, ils sont confrontés par des recettes culturelles qui utilisent des produits simple et sain au quotidien, et il y a moins de dominance des supermarchés en France. Pour les français, la bonne nourriture dans le sens de la qualité des ingrédients est simplement plus implicite.

 



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