Le 29 novembre, les étudiants et l’équipe de Dickinson ont découvert un côté inconnu de la culture hip hop. Nous avons assisté au Théâtre National de Toulouse à une chorégraphie de Bruno Beltrão, un danseur et chorégraphe brésilien qui croise la discipline de street dance avec la danse contemporaine. En imaginant le hip hop, on s’attend tout de suite à de la musique, à des rythmes clairs, et à des gestes connus. Pas ici. Dans H3, les danseurs se libèrent des contraintes de la musique, dansant sans elle ou même en opposition quand elle était présente. Grâce à des mouvements répétés et subtils, Beltrão nous a offert une expérience atypique.
Darcy a trouvé la pièce « jolie, mais je n’ai pas vraiment compris ce que le chorégraphe voulait montrer. Le début était bizarre sans musique. J’ai compris un peu plus quand la musique à commencé, avec les bruits de la rue. » Elle a comparé cette chorégraphie à un autre spectacle qu’elle avait vu dans le passé, un spectacle d’Alvin Ailey où l’histoire racontée était claire. Elle s’est rendue compte que H3 jouait plus sur les « sensations ».
David a trouvé ce spectacle « intéressant », disant qu’il n’avait « jamais vu des choses pareilles ». Pour lui, la musique était aussi importante : « Quand je pense à la danse, je pense à la musique » et dans H3, « la musique arrive doucement, elle commence avec la batterie et finit avec des chansons plus intéressantes ».
Michelle a aussi perçu le manque de musique comme une perte, mais elle a en même temps apprécié d’autres éléments de la chorégraphie. Par exemple, elle a aimé la répartition de l’espace sur scène : « au début ils étaient devant et petit à petit ils se sont étalés, couvrant toute l’espace ». En outre, elle a remarqué que « les couleurs vives et différentes des T-shirts ont rendu le spectacle agréable à voir ».