Quand j’ai relu Français et Américains : l’autre rive, où Pascal Baudry, l’auteur, raconte les réactions des Américains envers la France, j’ai essayé de reconstruire ma propre expérience jusqu’à maintenant. Au contraire des étudiants de l’année, j’ai passé l’été à Toulouse. Par conséquent, en arrivant j’étais un peu habituée à la ville et le choc culturel était moins violent. De plus, j’ai une facilité à comprendre deux cultures si différentes grâce à mon côté japonais. Par exemple, le système de politesse et les règles implicites françaises ressemblent à mon éducation japonaise. En revanche, ma secousse est arrivée petit à petit. Le programme d’été n’était pas du tout comparable au système éducatif du Mirail. C’était une petite communauté américaine avec tous les avantages de Dickinson College. En outre, mon rapport amical avec mon hôte a fait de mon expérience une situation très protégée et séparée totalement du Toulouse où je vis maintenant. Au début de mon séjour de l’année j’étais trop sûre de moi, et je pensais “et alors, où est la difficulté?” Comme Monsieur Baudry l’explique, c’est mon ignorance qui m’a aidée, parce que je n’avais pas « le bagage émotionnel. » En revanche, j’ai complètement changé d’avis grâce à ce semestre. Maintenant je suis une sorte d’enfant. C’est une prise de conscience extrêmement humiliante, parce que je me rends compte de mes erreurs, et elles ne sont pas forcement faciles à accepter. Chaque journée présente un nouveau défi et les problèmes sont souvent liés à la « critique » qui est une particularité française.