Chansons américaines

November 11, 2018

Description

La semaine dernière j’ai fait du shopping avec mes amis et j’ai remarqué que tous les magasins passait des chansons américaines. Un autre chose que j’ai noté était que je ne reconnaissais aucune chanson. Je ne suis pas au courant des chansons qui sont populaires aux Etats-Unis, mais ces chansons n’étaient pas le genre de chansons qui sont normalement populaires. Durant tout l’après midi, nous sommes allées aux presque dix magasins et chaque magasin ne passait que la musique américaine.

Interprétation

Au début, quand j’ai réalisé que les magasins passaient uniquement les chansons américaines, j’étais perdu. Comme tout le monde ne comprend pas l’anglais, je ne pouvais pas comprendre pourquoi ils voulaient écouter de la musique dans cette langue. C’est possible que personne écoutait à la musique qui jouait dans les magasins parce qu’ils étaient occupés et ils ne me semblaient pas dérangés par les chansons inconnus. L’autre explication qui semble plus probable est que la musique américaine, bien que la plupart des gens ne peuvent pas la comprendre, est “cool” ou à la mode en France. Alix, la fille de mes hôtes, adore la musique et elle écoute souvent de la musique américaine. Même mon hôtesse écoute de la musique américaine, et une fois je l’ai attrapé en train de chanter.

Evaluation

Je suis venue en France pour me plonger dans la culture française et la langue française, par conséquent je le trouve frustrant que la culture américaine me suit. Bien que je sois dans un mode français, l’influence de la culture américaine touche de nombreux pays et il faut que j’accepte ce fait et j’essaie apprendre quelque chose de ça. Même si les français écoutent de la musique américaine, ils ont leur propre culture quand même. Dans un contexte français, la musique américaine et les influences américaines en général sont à la mode comme les baskets ou le rouge à lèvres. Afin de me plonger totalement dans la culture française il faut que je le comprenne et que je l’accepte.  

Note avant la correction : 14

Pas de photo?


Les notes et la confidentialité

November 11, 2018

Description : L’image au-dessus montre mon contrôle de Sociologie, mais je cache la note. Maintenant à l’ICT les contrôles et devoirs commencent et j’ai observé une attitude vers les notes qui est très différente de chez moi. Jeudi pendant le cours de Sociologie nous avons reçu les contrôles que nous avons faits avant de partir pour les vacances. Le professeur a lu les noms de chaque étudiant et a retourné les contrôles avec un commentaire comme « très bien » ou « il faut réviser plus ». La note pour le contrôle était marquée en haut du papier, visible pour tous. Aussitôt que la fille à ma droite a reçu son contrôle, la fille à ma gauche a demandé « Qu’est-ce que tu as reçu ? ». J’étais étonnée ! La fille à ma droite a répondu sans hésitation avec sa note et le fait qu’elle avait espéré une meilleure note. Je me sentais triste pour elle et j’étais nerveuse de recevoir ma propre note. Quand j’ai reçu mon contrôle j’étais enfin soulagée mais j’étais aussi étonnée que les autres étudiants dans la classe m’ont demandé de voir ce que j’ai écrit. Cela n’arriverait jamais aux États-Unis !

 

Interprétation : Aux États-Unis, je trouve que nous sommes plus privés avec les notes à l’école. Les étudiants cachent souvent leur note et j’ai eu un professeur pour la chimie organique qui écrit les notes sur la deuxième page d’examen pour des raisons de confidentialité. Je demanderais la note d’une amie proche, mais pas d’autres dans la classe parce que je ne veux pas les gêner s’ils ont reçu une mauvaise note. Au début j’ai pensé que peut-être les étudiants français sont plus collaboratifs parce qu’ils partagent les notes pour comprendre comment améliorer.  J’ai expliqué ce que j’ai observé à mon hôtesse pour mieux comprendre la perspective française. Mon hôtesse a expliqué que souvent les étudiants veulent savoir les notes des autres pour mieux comprendre leur position dans la classe. Je comprends que c’est important de comprendre une note en relation avec les autres notes dans la classe, mais la situation n’était pas encore tout clair pour moi donc j’ai demandé « Est-ce que les étudiants sont gênés s’ils reçoivent les mauvaises notes ? ». À l’avis de mon hôtesse, elle trouve que si un étudiant reçoit une mauvaise note, il n’est pas content de soi-même, mais il n’est pas nécessairement gêné en face des autres parce qu’il ne voit pas la note comme une réflexion de soi-même.

 

Évaluation : J’étais très nerveuse et mal à l’aise pendant la distribution des contrôles. Même que tous les étudiants à ICT ne vont pas peut-être passer un concours après leurs études à ICT, je pense que c’est intéressant de revoir cette situation dans le contexte français des concours. Aux États-Unis nous n’avons pas exactement le même système des concours qui existe en France et pour quelque qui veut passer un concours, c’est très important de savoir où on est en rapport aux autres étudiants. Même si tous les étudiants ne vont pas forcement passer un concours à la fin de leurs études, je pense que c’est peut-être une influence culturelle qui pourrait jouer un rôle dans la perspective française sur les notes. Si j’étais une Française je pense que je serais moins étonnée par cette situation parce que peut-être que j’aurais grandi dans les cours où tout le monde partage leurs notes.

Note : (très public!) 16


Les introductions gênantes

November 10, 2018

Description : Mon image montre deux personnes faisant une introduction. Pendant mon temps ici à Toulouse, j’ai remarqué un comportement bizarre par rapport aux introductions à des gens que je ne connais pas. Les Français ne présentent pas vraiment leurs amis aux autres. Par exemple, un jour, je mangeais avec mon amie française au self à l’ICT pour le déjeuner. Pendant le repas, deux de ses amies nous ont rejoint à la table. C’était la première fois que j’ai vu ces étudiants, alors j’ai attendu que mon amie me les présente. Cependant, elle ne l’a pas fait. Par conséquent, le reste du déjeuner était gênant à cause de mon incompréhension si c’était ma responsabilité de me présenter. J’ai remarqué que la même chose s’est passée plusieurs fois après quand j’ai rencontré des amis d’une personne que je connaissais. Je me suis demandée pourquoi je vivais ces interactions gênantes ?

Interprétation : Un jour au dîner avec mon hôtesse, elle a raconté ce qu’elle a appris pendant son cours d’anglais cette semaine. Elle a commencé à parler de comment les Anglais et les Américains se présentent leurs amis aux autres. J’étais contente qu’elle ait remarqué la même différence culturelle que moi. J’ai expliqué mes expériences sur le même sujet et j’ai demandé les raisons pour lesquelles les Français ont des règles d’introductions différentes.  Une explication est que les règles de politesse sont différentes en France. Mon hôtesse m’a expliqué que c’est poli pour une des personnes nouvelles de se présenter à l’autre nouvelle personne. Alors, dans mes expériences, il aurait été poli pour moi de me présenter aux nouvelles personnes dans la conversation. Une deuxième explication est que les Français introduisent seulement des gens très proches d’eux aux autres. Donc, si c’était le petit ami de mon amie au déjeuner, peut-être qu’elle m’aurait présenté à lui.

Évaluation : En raison de mon éducation aux États-Unis, j’ai pensé que c’était un peu impoli que mon amie ne m’a pas présenté à ses autres amis. Néanmoins, quand on revoit la situation dans un contexte social de la France, peut-être que c’était moi qui étais impolie. La France a des règles de politesse très précises, alors il faut connaître ses règles pour agir correctement dans les interactions. De plus, les Français ont des conceptions d’amis différentes que les Américains. Pour être considéré comme l’ami d’un Français, il faut être très proche de la personne. Des petites conversations entre deux personnes ne légitiment pas une bonne amitié. Alors, c’est normal qu’une personne n’introduise pas leur connaissance aux autres sauf s’il est un vrai ami. Enfin, un Français dans la même situation que moi se serait présenté aux nouveaux amis sans hésitation et sans attendre que quelqu’un fasse l’introduction pour lui.

Note avant la correction : 14,5


L’individu et le public

November 5, 2018

Observation :

Pendant les vacances ma mère me rendait visite et nous avons décidé d’aller à Calicéo pour une détente. Je lui avais demandé d’amener son maillot de bain pour les piscines, les saunas, et les hammams qui nous aident à se détendre. Nous sommes arrivées et tout allait bien, mais quand nous sommes entrées dans la piscine la dame de surveillance nous arrêtait à cause du maillot de bain de ma mère. Elle en a porté un dans le style d’une tunique avec un pantalon et une jupe au-dessus, tous les deux fabriquées avec le tissu d’un maillot de bain, mais la dame nous a dit que ce style était interdit là et il faillait acheter un autre à l’accueil. Pour ma mère c’était une expérience honteuse ! Aux États-Unis elle n’avait jamais eu un problème avec ce maillot de bain, car on peut porter ce qu’on veut, tant qu’il reste dans le cadre d’un maillot de bain. Pourquoi est-ce qu’il y a des règles strictes par rapport aux maillots de bain en France ?

 

Interprétation :

Dans le moment j’ai demandé à la dame pourquoi c’était interdit si c’est le même tissu et elle m’a répondu que c’est les règles du coup c’est pourquoi. Alors, je l’ai trouvé pas du tout utile, mais quand j’ai raconté l’histoire à mes hôtes, on m’a expliqué que peut-être les tuniques maillots de bain sont considérées comme pas propre à cause de leur ressemblance aux vêtements. On s’habille dans la tunique maillot de bain, avec le bon tissu, mais on la porte toute la journée en lieue de vêtements et elle devient un costume plutôt qu’un maillot de bain. Par conséquent, on pense qu’il salit les piscines. Autrement, en y réfléchissant, il est intéressant de considérer cette situation en vue des débats du « burkini » et le voile. Maintenant, je crois que c’est interdit de porter un burkini, ce qui rassemble à une tunique maillot de bain, dans les espaces publics en France, car ils ont été considérés des objets ostensibles de la religion. Alors, peut-être qu’on a pensé que la tunique maillot de bain de ma mère rassemblait fortement à un signe religieux et Calicéo ne voulait aucun problème entre la religion et le public.

 

Évaluation :

À mon avis, je trouve la présence d’un standard plus facile pour tous, mais il détruit aussi l’individualisme. Pour moi, cette expérience ne signifiait rien parce que je suis à la mode et j’ai un maillot de bain normal. En revanche, ma mère s’est fâchée et elle l’a trouvé contraignant par rapport à son droit de choisir. Elle ne l’a pas porté pour les objectifs religieux, mais elle a rencontré l’opposition à son choix personnel quand même. Il est bien difficile de réconcilier le besoin d’une référence et le droit d’individualiser, surtout dans notre monde divers. En effet, on peut trouver la même problématique avec le débat du « burkini » et la séparation de la religion et l’espace public. Comment est-ce qu’on peut fonctionner dans la laïcité si sa religion individuelle conduire sa vie ? On est d’accord qu’il n’y a pas une seule réponse, mais les débats et les conversations d’aujourd’hui servent à avancer nos perspectives du sujet. Il sera très intéressant de voir ce que l’avenir nous abordent par rapport à l’individu et le public.

Note avant la correction : 14,5

 


Les cours en France

October 9, 2018

 

Description :

Les cours en France sont très différents des cours aux États-Unis. Les cours français sont basés sur des conférences avec une participation moindre de l’étudiant. Le professeur enseigne pendant que l’étudiant écoute et prend les notes. Bien que les conférences aient lieu dans les cours américaines, ils ne sont pas aussi courants. L’étudiant américain est formé pour participer activement à la classe, tandis que l’étudiant français est formé pour écouter activement. Bien que les deux groupes d’étudiants participent au cours, les français sont plus susceptibles de demander au professeur de répéter ce qui a été dit alors que l’américain est plus susceptible d’engager la discussion.

Interprétation :

Je pense que cette différence dans le système éducatif est due aux différences de culture. Une ami française de l’université a partagé avec moi que les français choisissaient leur profession plus tôt que les étudiants américains. Je pense que ce choix dès son plus jeune âge favorise un cours à base de conférence pour le français. C’est parce que les français ont déjà une idée de ce qu’ils vont faire dans leur avenir, ils choisissent de suivre des cours spécifiques qui les préparent à leur futur métier. Pour cette raison, il n’y a aucune raison de participer activement car le professeur suit un guide spécifique qui le prépare à son futur travail.

Évaluation :

Bien que je comprenne le raisonnement de cette méthode d’enseignement, j’ai du mal à suivre. Les français sont préparés à ce système depuis leur plus jeune âge et ce qui leur permet de comprendre les sujets. Cependant, en tant qu’étudiant habitué à la méthode d’éducation américaine, je trouve la méthode française moins accessible. Chaque étudiant est différent et apprend différemment, mais tous sont enseignés de la même manière. Aux États-Unis, il est plus courant que les étudiants s’engagent avec le professeur et posent des questions pour clarifier les choses. Cette pratique permet aux étudiants américains ayant des besoins différents, tels que des durées prolongées, de produire les mêmes résultats que les étudiants sans ces besoins. Tous les étudiants français bénéficient-ils vraiment du même niveau d’accès à l’éducation avec ce système?

Note finale : 15


Est-ce qu’on dit ‘Trick or Treat’ en France?

October 9, 2018

Description

Cette photo montre un ensemble de décorations d’Halloween en vente en ce moment au magasin Claire’s à Toulouse. Au cours des deux dernières semaines, des décorations et des costumes d’Halloween sont apparus dans les rayons des magasins de la ville. Cependant, je n’ai vu qu’un choix limité d’articles dans certains des plus grands magasins. Rien ne ressemble à la vague de produits et d’événements sur le thème de Halloween qui inondent les magasins américains de plus en plus tôt chaque année. De plus, j’ai à peine entendu des Toulousains – y compris les enfants que je garde – parler de leurs projets pour le 31 octobre. Cette situation me laisse un peu perplexe. La France fête-t-elle Halloween ou pas ?

Interpretation

Il est possible que les Français observent Halloween, mais dans une mesure plus raisonnable que les Américains. Peut-être la gamme relativement limitée d’articles peut-elle être expliquée par le fait qu’Halloween est une occasion réservée aux enfants en France, alors qu’aux États-Unis, les adultes peuvent également participer à des soirées à thème, des courses de zombies ou des maisons hantées. Cependant, le contraire pourrait aussi être vrai. Les articles d’Halloween vendus ici à Toulouse ne sont peut-être pas un indicateur des traditions françaises, mais plutôt le résultat du consumérisme excessif des États-Unis qui s’est étendu à d’autres pays. + Pourquoi il n’y a pas d’autres interprétations des autres personnes locales sur votre question pertinente ici ? Ce n’est pas dans l’évaluation, car cela reprend votre propre point de vue seulement.

Evaluation

Bien que j’ai appris les traditions françaises pour le Nouvel An et le poisson d’avril, je n’ai jamais entendu parler du fait que les Français fêtent Halloween ou un équivalent local. Les deux Toulousains à qui j’ai parlé du sujet m’ont dit qu’Halloween n’était pas une tradition originale en France et que ni l’un ni l’autre n’allait «trick or treating» quand ils étaient jeunes. Cependant, c’était expliqué que Halloween est en train de gagner du terrain en France sous l’influence des États-Unis. Une Toulousaine a reconnu que son fils pourrait «trick or treating» ou participer à d’autres activités sur le thème de l’Halloween quand il serait assez vieux. Ayant appris les tendances protectionnistes des Français en matière d’anglicismes la semaine dernière, j’ai été un peu surpris de constater qu’il ne semblait y avoir aucune hésitation à adopter une tradition américaine. De mon côté, je suis heureux que cette fête mignonne soit arrivée en France et j’espère que les enfants l’apprécient.

Note avant la correction : 13

Correction pour 06.11


Et encore de grèves

October 9, 2018

 

Je me sens obligé d’écrire davantage sur les grèves en France. Symboliquement, on est aujourd’hui un jour de grève et je sais que le sujet n’a pas été abordé dans mon dernier article de blog (et ne sera pas abordé dans celle-là. Au cours de la semaine passée, j’ai pu parler à plus de personnes à ce sujet et accumuler plusieurs points de vue. Je ne connais toujours pas tout ce qu’il y a à savoir sur la culture de grève en France et sur toutes ses connotations, mais j’ai certainement été éclairé)

De toute évidence, les différentes populations font les manifestations différemment. Les étudiants ont tendance à s’identifier avec des groupes qui «se lèvent» assez facilement. À l’heure actuelle, il est assez évident que la majorité des étudiants dans les universités dont nous faisons partie sont de gauche, comme c’est le cas aux États-Unis également. Je me suis récemment entretenu lors d’un déjeuner avec une amie à moi qui fait ses études supérieures en histoire de l’art à Jean Jaurès et je l’ai écouté me décrire ce qui s’est passé dans son université au cours de la dernière année. Elle m’a raconté comment les étudiants ont commencé par organiser des séances d’écoute et des assemblées pour que tout le monde se réunisse et discute les objectifs, l’orientation et des plans des manifestations ou les blocages. Elle m’a également raconté comment ces assemblées se sont dissipées avec le temps en réunions désordonnées sans beaucoup de substance. Il n’était pas longtemps avant que les étudiants ont occupé l’université, ont bloqué ses entrées et ont commencé à détruire ses biens matériels. Les dégâts représentaient des sommes énormes allouées aux établissements d’enseignement.

En parlant à une personne qui est un membre actif de leur communauté d’un âge un peu supérieur à cinquante, on m’a parlé d’un cas dans lequel les étudiants ont emmené des familles de migrants avec des enfants dans l’université pour empêcher que la police prenne des mesures contre les étudiants. Lorsqu’il est devenu impossible de réunir plus de personnes derrière la logique de la grève, les étudiants devaient chercher autre chose. «Libérer Catalonia!» est devenu leur cri de ralliement et la grève a continué.

En parlant à mon hôte à ce sujet, je pouvais le sentir reconnaissant de la difficulté de concilier l’acte démocratique – peut-être une obligation -, et en même temps l’importance d’éviter de se trouver partie d’un mouvement sans conviction. Les gens reconnaissent les nombreuses façons dont les grèves peuvent être utilisées pour masquer des désirs moins nobles. En effet, un professeur qui m’a parlé des grèves m’a dit qu’il y avait des jours moins coûteux pour faire la grève et des jours plus coûteux pour y faire. Pour ceux qui touchent une somme d’argent égale par jour, une journée passée à faire grève pendant laquelle la personne ne doit travailler que quelques heures peuvent ne pas valoir autant qu’un jour où elle est censée travailler de nombreuses heures. Ce sont des calculs qui ont un poids différent pour chaque personne.

Les gens reconnaissent que la grève peut souvent faire partie de l’identité de la population ici, même si plusieurs personnes ont souligné que, comme je l’ai mentionné la semaine dernière, l’analyse des données montre que l’Allemagne est meilleure que la France sur le sujet de grève, au moins en matière d’efficacité. Différentes personnes parlent de grèves en différentes manières. J’ai remarqué que les gens pouvaient utiliser des commentaires auto-dégradants pour se moquer de la façon dont certains pourraient considérer les grévistes comme des fainéants et des opportunistes. Pour ceux qui travaillent, les grèves sont très différentes de celles des étudiants. Il y a sans doute plus des enjeux et, selon ceux qui travaillent eux-mêmes, ils sont plus souvent fondés sur un réel engagement vis-à-vis de l’enjeu.

Les grèves en France pourraient ne pas être aussi efficace que dans d’autres endroits. Mais ils constituent un acte politique, social et culturel. Et il est évident qu’ils font partie du tissu de la société française. La grève tombe, a certains égards, dans la définition d’un acte culturel – parce qu’elle est simultanément une activité ayant un objectif politique spécifique en tête et une occasion historiquement disponible de se mêler à des personnes partageant les mêmes idées et de permettre à l’uniformité des idées d’unir et de faire avancer les gens vers leurs objectifs et convictions.

 

Note final : 16


Les voitures sur le trottoir

October 9, 2018

Description : Une des premières observations que j’ai faites sur la France était qu’il semble qu’il n’y ait pas beaucoup de lois de la circulation ou sur la conduite. Sur les autoroutes, je ne vois jamais de policiers sur le bord de la route pour arrêter les voitures pour excès de vitesse. Mais, ce qui m’a surprise le plus était la façon dont les voitures se garent. Les conducteurs se garent partout où ils peuvent physiquement, des deux côtés de la route, sur le côté du trottoir, et même sur le trottoir. Mon image montre une voiture qui est complètement garée sur le trottoir près de chez moi. Je n’ai pas compris pourquoi le conducteur a choisi de se garer sa voiture sur le trottoir quand il y avait tellement d’espace dans la rue.

Interprétation : Pour expliquer pourquoi les gens se garent n’importe où, je pense qu’on doit observer des habitudes de conduite en général. Mon hôtesse et moi avons parlé du fait que les policiers n’arrêtent pas souvent les conducteurs pour de petits délits, comme l’excès de vitesse ou des amendes de stationnement. Il y a trois forces de police principales en France : la police nationale, la gendarmerie nationale, et la Compagnie Républicaine de la Sécurité. Ces forces de police ont des responsabilités beaucoup plus importantes que de petits délits. Ensuite, Toulouse a une force de police municipale qui est responsable de petits délits, mais la force n’est pas très grande. Elle grandit chaque année, mais en 2014, elle ne comptait que 150 membres pour toute la ville. Aux États-Unis, c’est souvent les officiers de la police municipale qui donnent les amendes de stationnement, alors s’il y a plus d’emphase sur des forces de police nationales en France, cela a du sens qu’il semble qu’il y ait moins d’application sur des lois de conduite.

De plus, une autre explication est peut-être la valeur de ne rien gaspiller. Je remarque qu’en France, des personnes gaspillent beaucoup moins qu’aux États-Unis. Les Français gaspillent moins de nourriture, moins d’électricité, et cetera. Pour cette raison, peut-être des conducteurs ne veulent pas laisser un espace pour se garer inutilisé, même-si l’espace est sur le trottoir.

Évaluation : Je pense que c’est bizarre, et peut-être aussi un peu impoli, de se garer sur le trottoir parce que à mon avis le trottoir est pour les piétons. Quand il y a une voiture au milieu du trottoir, on doit marcher dans la rue pour continuer son chemin. Mais, quand on revoit la situation dans un contexte historique de la France, on comprend pourquoi les petites infractions de conduite ne sont pas punies. La police locale a la responsabilité de ces infractions, mais en général, la France préfère la centralisation du gouvernement et de la police plus que les séparations locales. Globalement, un gouvernement municipal n’a pas beaucoup de pouvoir, et le maire doit obtenir l’autorisation de la préfecture afin de créer une force de police municipale. Alors, un Français dans la même situation que moi n’aurait pas été inquiet pour obtenir une amende de stationnement, car à Toulouse, cela arrive rarement.

Note finale : 16


Manger avec les mains?

October 9, 2018

Description : La photo au-dessus montre un burger et une fourchette à « L’atelier du burger ». Au restaurant j’étais étonnée de voir les gens mangent les burgers avec une fourchette et un couteau parce qu’aux États-Unis le burger est mangé presque exclusivement avec les mains. J’étais mal à l’aise quand mon propre burger est arrivé et je ne savais pas quoi faire. En ce qui concerne les habitudes alimentaires, j’ai souvent du mal à comprendre quand il faut manger comme les locaux et quand c’est acceptable de manger comme je suis chez moi. À mon avis j’ai le droit de manger un burger avec mes mains si je veux, mais en même temps je ne veux ni me distinguer ni être malpoli. J’ai décidé de manger le burger avec mes mains parce que c’était plus facile pour moi mais je voudrais mieux comprendre cette différence culturelle autour de la nourriture et quand c’est acceptable et courant de manger avec les mains.

 

Interprétations : Ma première idée en tant qu’interprétation était la différence entre l’idée de « la gastronomie » en France et aux États-Unis. J’ai l’impression que la gastronomie est en général plus important en France qu’aux États-Unis et les repas sont plus formel et ritualisé. J’ai discuté avec mon hôtesse et j’ai appris que c’est une partie de la vérité. Mon hôtesse m’a dit qu’au MacDo, par exemple, c’est plus courant de voir les gens mangent les burgers avec les mains, mais qu’au bon restaurant ce n’est pas toujours le cas. De plus, elle m’a donné une autre explication qui est logique – le fait que parfois c’est juste plus facile et plus propre ! Je n’aime pas me salir mes mains non plus donc je comprends la logique.

 

Évaluation : Cette expérience a provoqué les sentiments de la curiosité. Je trouve que la question de comment intégrer dans une nouvelle culture sans perdre les habitudes du pays d’origine est intéressant et important à considérer. Dans le contexte social et culturel je pense que cette expérience montre l’importance de la gastronomie et les manières de table. Si j’étais une Française je pense que je verrais ce style de manger comme normal, pratique, poli, facile et propre. J’étais soulagée d’apprendre que ce n’est pas forcément malpoli de manger un burger avec les mains et je suis curieuse d’apprendre plus sur les habitudes alimentaires et les manières de table ici en France.

Note finale : 15


L’autonomie de l’enfant français

October 9, 2018

Description

J’ai pris cette photo le quatre Octobre à 16h quand je faisais du babysitting pour une famille française. Dans la famille il y a une mère, un père, et trois garçons. Ils habitaient au Canada l’année dernier et les parents veulent que je parle avec leurs enfants en anglais. J’ai pris cette photo quand le plus petit garçon, Jean, et moi marchions chez lui après l’école. Chaque fois que je vais chercher Jean de l’école, le manque de règles m’étonne. La chose la plus surprenante est que les étudiants, qui ont sept ans, sortent l’école et trouvent leurs parents tous seuls. Ils ne doivent pas vérifier avec le prof qu’ils sont avec leurs parents.

Interprétation

Je trouve deux explications possibles de l’instance. J’ai trouvé que les enfants français sont plus indépendants que les enfants américains. Par exemple Thomas, le grand frère de Jean qui a neuf ans, va à l’école tout seul par le bus et le métro. Le voyage est un exploit que je ne pense pas beaucoup d’enfants américains pourraient faire. Une autre explication de l’instance, et de l’autonomie des enfants français, est leur système d’éducation. Comme les gens doivent décider ce qu’ils veulent faire pour le reste de leurs vies avant le lycée, la culture française les voit comme adultes plus tôt. Je pense que les écoles primaires veulent commencer cette autonomie tôt.

Evaluation

Je ne pense pas que c’est un mauvais chose mais cela m’a fait réfléchir aux États- Unis et comment il y a beaucoup plus de règles et comment le manque de sécurité n’existe pas chez moi. À l’école où ma mère travail, les professeurs regardent comment chaque étudiant monte leur voiture. Je ne pense pas que les mêmes sentiments de “stranger danger” existent en France. C’est comme j’ai fait un voyage dans le temps parce que l’enfance de Jean, Thomas, et Louis (le plus grand) me rappelle de l’enfance de ma mère quand il n’avait pas des soucis et les enfants étaient plus libres de faire ce qu’ils veulent sans dire à leurs parents. La mère m’a dit que c’est normal que Thomas n’est pas à la maison parce qu’il est toujours chez un voisin ou quelque chose comme ça. C’est très différent qu’aux États- Unis où les adultes savent toujours où sont leurs enfants.