Attention aux miettes

October 8, 2018

Analyse: Cette photo montre le Flixbus que j’ai pris ce weekend d’aller à Barcelone. C’était simplement deux voyages de six heures que j’ai passés, mais pendant cette période, j’ai noté beaucoup de choses très intéressants et entièrement différent pour moi par rapport aux règles de conduite et normes sociales pour les personnes qui utilisent les transports en commun. Pendant le voyage, par exemple, nous avons fait une pause de quarante-cinq minutes à une station-service — le conducteur a dit que c’était obligatoire pour tous les passagers de sortir le bus et marcher, rester, utiliser la salle de bain, ou seulement attendre le voyage de recommencer. Quand une de mes amies a pris son paquet de crackers dans le bus, le conducteur a arrêté à côté de mon amie et dit  « attention aux miettes » d’une façon pas du tout impoli, mais dans un ton très sérieux. En général, le bus était très propre, le conducteur a pris son travail au sérieux et l’atmosphère était plus formelle que ce à quoi j’attendais au début.

Interprétation: Pour moi, ce que le conducteur à dit au sujet des miettes était un peu surprenant — aux États-Unis, je pense que ce n’est pas du tout une interaction typique dans un bus, sauf peut-être dans le cas de quelqu’un qui fait un désordre énorme. Même que cette interaction n’est pas significative, cela m’a paru un peu étrange et m’a fait penser davantage aux conventions sociales et à la politesse. Les manières sont spécifiques au contexte – dans une culture, quelque chose de poli pourrait devenir très maladroit ou inapproprié dans un autre pays ou culture. En France comme les Américains, moi et les autres étudiants peuvent faire des fautes par ignorance et pas avec un désir d’être impoli. J’ai parlé de ce sujet avec l’un de mes amis d’ICT et j’ai raconté l’histoire du bus. En France, j’ai certainement remarqué un changement d’attitude vis-à-vis de la nourriture et les moments appropriés pour manger. Elle a dit qu’avec la pause du bus, il y a un moment et un lieu approprié pour manger de la nourriture et qu’on doit être très prudent si on mange dans le bus. Quand je lui ai dit qu’il n’était pas rare de voir des gens qui mangent de la nourriture dans le métro américain, elle a été surprise.

Evaluation: Les certaines manières sont seulement les conventions sociales que nous avons appris parce qu’ils sont ce qui est normal dans notre société, même s’ils sont arbitraires ou pas liés avec les questions du gentillesse, respect ou communauté. Ce n’est pas intrinsèquement impoli de mettre un coude sur la table, mais on ne fait pas ça parce que ce n’est pas poli. J’ai apprécié la façon française de traiter le bus parce qu’il ne semble pas d’être arbitraire, mais fondé sur les raisonnements de respect. Quand le conducteur a permis aux gens de faire une courte pause au cours d’un long voyage et s’assurer que les gens traitent l’espace commun dans une façon rangée, ça me semble plutôt comme une coutume à apprécier et pas comme une règle sociale arbitraire.

Note avant la correction : 13,5

Correction pour 06.11


Camaraderie de Classe ?

October 8, 2018

Description :

Contrairement aux États-Unis, j’ai observé ici qu’il n’y avait pas une forte loyauté envers sa classe à l’université. J’ai plusieurs t-shirts de « Dickinson Class of 2020 », et à ICT et je pense partout en France, ce genre d’obsession de classe n’existe pas. Personne ne sait dans quelle classe se trouvent les autres, et il n’y a pas non plus un fort fossé entre les classes. En parlant des filles de mes hôtes, j’ai réalisé que c’est typique de changer d’université et de rester jusqu’à ce qu’on réussi tous les examens. À l’université, c’est chacun pour soi, il ne semble pas qu’il y a beaucoup de cohésion de classe.

Interprétation :

Je pense que cela remonte à la culture des examens et que tout le monde est là pour réussir pour eux-mêmes. Mon amie française a dit que tout le monde a le droit de faire des études supérieures mais pas d’avoir un diplôme en France. Les écoles comptent sur les étudiants qui abandonnent leurs études pour faire de la place pour tout le monde. Les examens sont également essentiels et difficiles en France, il est donc normal que vous ne réussissiez pas la première fois. Les étudiants font ce qui est le mieux pour eux et ne sont pas attachés à l’université. Mon amie a plaisanté en disant qu’il existe un avantage à rester à l’université en raison des réductions aux étudiants et que la plupart des gens peuvent vivre avec leurs parents. C’est une autre raison pour laquelle il peut y avoir moins de cohésion de classe parce qu’il n’y a pas de campus et pas d’interaction forcée. Tout le monde vit sa propre vie et vient à l’université pour apprendre.

Évaluation :

Je pense qu’il est difficile de ne pas avoir beaucoup de cohésion à l’université, mais souligne également la raison pour laquelle nous allons à l’université, qui est d’étudier. L’université ne semble pas l’endroit idéal pour se faire de bons amis, car la plupart des gens vivent loin de chez eux. Après avoir parlé aux étudiants de mes classes, je pense qu’il serait utile d’avoir une fidélité envers la classe, car cela rassemble les gens lorsqu’il est difficile de se faire des amis lorsque tout le monde vit séparément.

Note avant la correction : 14

Correction pour 06.11


Bouteilles d’eau

October 8, 2018

Description

Quelque chose qui m’a choqué est le manque de bouteilles d’eau réutilisable en France. Dans tous mes cours à l’ICT, même dans la bibliothèque où j’ai pris cette photo, tous les étudiants français utilisent les bouteilles d’eau en plastique. Pendant les 5 semaines que j’ai vécu à Toulouse, j’ai seulement vu un ou deux étudiants avec les bouteilles d’eau réutilisables. Il n’y a pas des verres ou des tasses à cafés réutilisables non plus! Tout le monde boit de l’eau pendant la classe ou dans la bibliothèque, mais personne X utilise les bouteilles ou les verres réutilisables.

 

Interpretation

Aux Etats-Unis c’est à la mode d’avoir une bouteille d’eau dans une couleur vive avec des stickers montrant vos intérêts. Aux Etats-Unis si on a une bouteille d’eau, ce n’est pas juste pour l’accessibilité à l’eau, c’est un moyen de personnaliser un objet sans intérêt. En France les étudiants ne voient que les bouteilles d’eau comme quelque chose qu’on consomme, comme une bouteille de jus ou de soda. Il n’y a pas d’autre signification. Une autre explication pour l’usage de bouteilles d’eau plastiques est qu’il est plus facile d’acheter une bouteille plastique et de la jeter, que de la laver chaque fois après l’avoir utilisé. Si cette habitude vient de la fainéantise ou d’un manque d’intérêt, ça me choque que les français ne sont pas plus conscients de ce gaspillage de ressources.

+ Tester votre hypothèse avec une personne locale, cela manque de votre blog.

 

Evaluation

Dans un contexte français, il serait logique qu’ils utilisent les bouteilles réutilisables parce qu’ils sont conservateurs d’autres ressources comme l’électricité et l’eau dans leurs maisons. Le recyclage est pris au sérieux en France, d’autant plus qu’aux Etats-Unis. Du point de vue d’un étudiant français, les bouteilles d’eau réutilisables ne sont pas une priorité parce qu’ils n’ont pas la même signification. Les bouteilles réutilisables ne montrent pas un état de préparation comme aux Etats-Unis, et ils ils ne sont pas utilisés comme un moyen de montrer le style ou les intérêts de quelqu’un. Les français ont d’autres moyens de montrer ces choses, comme ayant une trousse ou portant des bijoux à la mode, et ils n’ont pas besoin d’une bouteille d’eau pour accomplir ces objectifs.

Note avant la correction : 12,5

Correction pour 06.11


Aie aie aie, les urgences !

October 8, 2018

Observation :  Hier soir, je suis allée à l’hôpital comme précaution. Comme je suis allée très tard la nuit, il fallait aller aux urgences. Quand je suis arrivée, j’avais besoin de prendre l’ascenseur pour monter au premier étage qui me semblait bizarre. Il n’y avait rien d’utile au rez-de-chaussée qui semble servir comme une barrière entre le dehors et les urgences d’hôpital. Aux États-Unis les urgences de l’hôpital sont le plus accessibles possibles grâce à la nature des « urgences ». Pourquoi est-ce qu’on a cette barrière en France ?

 

Interprétation : Compte tenu du système de l’architecture en France, les rez-de-chaussée et les premiers étages sont également dissemblables entre les États-Unis et la France. Tandis que cela marche dans une maison ou des autres bâtiments, cet aspect dans un hôpital me semble inutile. Peut-être qu’on propose cette barrière pour les raisons de sécurité afin que n’importe qui ne puisse pas entrer. Si on s’éloigne de l’accessibilité, seulement ceux qui sont sérieux vont poursuivre l’entrée. En y réfléchissant, on observe aussi que les français préfèrent fortement l’intimité par rapport aux choses personnelles. Ainsi, on considère potentiellement les urgences comme personnelles et la barrière est une expression de cette préférence pour l’intime. On accentue tellement l’intimité des urgences plutôt que le besoin de l’aide du coup on la protège. Quand j’ai parlé à mes hôtes de cette barrière, ils étaient aussi perplexes que moi. Plutôt que la privatisation des urgences, on m’a expliqué que peut-être c’est plus efficace de mettre l’accès au premier étage à cause de l’orientation et la géographie spatiale.

 

Evaluation : A mon avis, l’accessibilité et l’aide sont les aspects les plus importants par rapport aux urgences. Je pense que l’esprit culturel aux États-Unis comprend le mot « urgence » en tant que quelque chose de problématique qu’on aborde tout de suite tandis que l’esprit français comprend le mot « urgence » en tant que quelque chose à cacher parce que c’est privé. Peut-être que cette barrière française entre le monde et l’hôpital n’est pas partout en France et cela dépend de la population. Hier soir, je n’y ai pas vu beaucoup de monde et il me semblait qu’il n’y avait aucune grave urgence. Cela dit, l’accessibilité aux services de santé est vraiment mieux ici qu’aux États-Unis et il est possible que le manque des urgences vienne de ces soins de santé.

Note avant la correction : 14

Correction pour 06.11


Baskets? Vraiment?

October 4, 2018

Description:

Cette photo montre une paire de baskets que je convoite depuis mon arrivée à Toulouse. J’adore les baskets, mais j’ai laissé la majorité de mes baskets chez moi aux États-Unis parce que je pensais qu’elles ne correspondraient pas à la mode française. Quand je suis arrivée à Toulouse et que j’ai pu observer la mode de la rue, j’ai été choquée de voir que presque toutes les filles de mon âge portaient des baskets. Elles portent des baskets avec des tenues décontractées, avec des jeans, avec des robes, avec des jupes, avec des shorts, avec tout. C’était difficile à croire, car cela ne correspondait pas à l’image stéréotypée française que j’avais des jeunes femmes sophistiquées portant des talons hauts et des blazers.

Interprétation :

Il y a deux explications à mon choc culturel qui semblent les plus raisonnables. La première théorie est que l’image de la femme française typique est dépassée. Dans mon cours de culture française à Dickinson, on nous a appris que les femmes françaises préfèrent rarement le confort au style. Mon professeur a cité l’exemple de la manière dont les femmes américaines se rendent souvent au travail avec des chaussures confortables et mettent leurs talons hauts juste avant d’entrer au bureau. Les Françaises, a-t-elle expliqué, quittent la maison dans la tenue qu’elles ont l’intention de porter toute la journée. Mon professeur a également expliqué que les vêtements que nous portons aux États-Unis, ce qui signifie principalement pour les étudiants universitaires les sweats, les leggings et les baskets, ne sont pas portés par les étudiants français. Alors qu’elle avait raison sur les leggings, de nombreux étudiants portent des sweats et des baskets pour aller à l’école, pour sortir, etc. La différence réside toutefois dans la qualité et le style de ces pièces. Bien que je puisse porter un sweat acheté au prix de 4 $ dans un magasin d’aubaines et des baskets sales que je possède depuis le lycée, les filles françaises optent pour des sweats de marque et la basket la plus en vogue. Bien que mon professeur ait eu raison sur les efforts déployés par les femmes françaises pour s’habiller, notre perception stéréotypée des femmes françaises n’est pas une représentation exacte de la population.

L’autre théorie, proposée par ma mère, est que les femmes françaises ont toujours deux ans d’avance sur les femmes américaines en matière de mode. De la même manière que les marques les moins chères modélisent leurs vêtements d’après ce qui est populaire sur les podiums de Chanel, Dior, Gucci, etc., les femmes américaines doivent attendre que leurs “innovations” de la mode soient d’abord créées en France. Cela a du sens, car les marques de vêtements les plus prospères sont toutes situées à Paris. Cette théorie peut aussi être prouvée en comparant les blogs de mode des États-Unis et de la France. Bien que les femmes américaines pensent savoir s’habiller à l’avant-garde comme les femmes françaises, la réalité est que notre propre culture nous empêche de nous vêtir aussi bien que nous pourrions.

Mon hôtesse m’a expliqué qu’elle croyait que la popularisation de vêtements plus décontractés est due au fait que les femmes modernes recherchent le confort. Elle m’a également dit que seulement deux femmes dans son bureau portaient des talons. Elle pense que l’idée de féminité est en train de changer et que les femmes commencent à redéfinir ce que signifie s’habiller comme une femme.

Évaluation :

Ce que j’ai appris, c’est que je ne pourrai jamais décrire de façon définitive le style français, qui semble être celui qui change le plus rapidement. Bien que mon sens du style ne soit jamais équivalent à celui de mes homologues français, je suis heureuse d’être à Toulouse pour améliorer ma garde-robe. Je suis probablement trop éprise du style français pour tirer une conclusion objective, mais il est indiscutable que les Français comprennent la mode mieux que la plupart des autres pays.

Note avant la correction : 15

 


Dans la rue!

October 2, 2018

« Le climat ? Dans ! La ! Rue ! Les réfugiés ? Dans ! La ! Rue ! Les réformes universitaires ? Dans ! La ! Rue ! » Ce sont les mots qui menaient la foule sur les rues de Toulouse le jour de la marche pour le climat. Un événement organisé par Gaïa, une association venant de Sciences Po qui se mobilise autour de questions environnementales, la marche était menée par un groupe d’étudiants qui exprimaient leurs frustrations, leurs dégoûts, et leur incapacité à continuer à supporter un système qui s’en fou des effets humaines sur le climat et l’environnement.

 

Ça dure longtemps que je vois la France comme un pays avec une vraie culture de grève. Les gens ont l’esprit public qui les mène sur les rues et ils participent dans ces processus de mobilisation, de marche, de grève souvent. Je ne vais pas oublier une conversation récente que j’ai eu avec une étudiante de Jean Jaurès qui parlait de March for our Lives — la mobilisation des jeunes et des vieux autour de la question de la violence des armes aux États-Unis. Une grande marche a eu lieu à Washington DC pour marquer ce mouvement, bien que beaucoup d’autres villes américaines se sont mobilisées aussi. Cette étudiante m’a parlé de sa déception par rapport à cette marche : que ça a été beaucoup trop commercialisé, que ça a été plutôt un concert convivial qu’une protestation, que les gens répondaient collectivement à de courtes vidéos médiatisées et que les réactions des gens devaient être poussées par ces mécanismes artificiels. Elle avait une conception totalement différente de la grève, de l’expression de mécontentement, qui se voyait clairement dans ce qui s’est passé à l’université de Jean Jaurès ce printemps. C’était la grève qui ne suivait pas d’ordonnances, qui était forte et qui était brute. Ceci n’est pas à dire que cela est représentatif de la grève en France, mais simplement qu’un phénomène dans lequel beaucoup des gens se sentent chez soi ici, ne se sent pas du tout de la même façon dans un pays comme les États-Unis. Dans le dernier, le rôle de la société civique est assez important, mais se manifeste très différemment. Le changement social semble d’habitude être mené indirectement par les gens et plus directement par des lobbys puissants.

 

En même temps, les États-Unis ont connu beaucoup de mouvements sociaux parmi les années qui ont vraiment eu un impact par des manifestations publiques dans la rue. Donc la conclusion ci-dessus pourrait être un peu précipitée. Plutôt, la spécificité française se trouve peut-être précisément dans la grève des ouvriers. Les Français sont fameux pour ces grèves qui sont possibles grâce aux pouvoirs des syndicats. Mes hôtes eux même sont souvent prêts à participer dans des grèves qui abordent des sujets qui les touchent. Mais suite à une conversation avec un de mes hôtes, j’ai été obligé de compliquer ma perception de la culture de grève en France. Premièrement, il se trouve que même dans un phénomène assez égalitaire, il y a des inégalités en terme de droits et bénéfices que les grévistes reçoivent. L’exemple qui m’a été donné était le fait que les professeurs d’université peuvent faire la grève et être payés en même temps. Cela crée des tensions avec le reste du peuple qui sacrifient leurs salaires chaque jour qu’ils font la grève. En plus, c’est distinct des grévistes dans le reste de secteurs de faire la grève à tour de rôle pour avoir un impact plus prolongé. Certainement, ceci diminue l’importance de l’impact. Ce que mon hôte a partagé que m’a surpris était que, selon lui, les grèves en Allemagne sont beaucoup plus importantes qu’en France. En même temps, on entend très peu à propos d’une culture de grève en Allemagne — ou au moins c’était mon impression. Il est ainsi qu’en Allemagne, les syndicats sont divisés par les secteurs industriels — dans un pays avec une économie évidemment différente de la France en terme de type d’industries prévalentes — et sont de cette façon beaucoup plus larges et puissants que les syndicats en France. Donc une grève en Allemagne est beaucoup plus grave et avec beaucoup plus de conséquences qu’une grève en France qui peut être longue, mais ne comprend pas un si grand nombre des ouvriers.

 

L’esprit de grève reste une réalité en France indépendamment de la réalité sociale économique. Pour certains, ce phénomène a des significations qui parlent du caractère des Français — soit positifs, soit négatifs. Ce qui est certain, c’est que les grèves sont un droit du peuple et le peuple français utilisent à juste titre ce droit.

Note avant la correction : 14,5


Mots anglais, mots français

October 2, 2018

Ceci est une image d’une publicité YouTube pour un produit français appelé “Fix & Flash”

Description

Le nouveau film “La Nonne” est un thriller, la banque m’a envoyé la carte par mail et un nouvel album de musique fait le buzz. J’entends des anglicismes dans les conversations des passants et je lis mots anglais dans les publicités de la ville. La semaine dernière c’était vraiment bizarre de trouver, après cinq minutes d’interrogatoire, de clarification et d’énonciation très lente, que le mot français que je ne comprenais pas était en réalité une phrase anglaise – mon amie essayait de me dire qu’un acteur français était un has been. Je suis venu à Toulouse pour parler français, mais j’ai l’impression de parler anglais !

Interpretation

L’utilisation des anglicismes en français semble être liée l’influence des États-Unis. Les mots empruntés viennent des catégories spécifiques, notamment le sport, les affaires (le business), le divertissement et les réseaux sociaux, qui sont tous des domaines qui sont dominés par le contenu américain. Certains anglicismes sont utilisés à la place des mots français parce qu’ils semblent plus cool ou modernes, comme un meeting (un rendez-vous), Le Fashion Week (la Semaine de la Mode) et le deadline (la date limite). D’autres anglicismes ajoutent de nouveaux concepts à la langue française, comme le brainstorming, le brunch et une liste best of. (Ceci fait partie de la description)

Evaluation

Je sais que les Français et les Américains n’ont pas la même attitude envers la langue. L’existence d’une institution telle que l’Académie française indique que les Français accordent plus d’importance à l’évolution de leur langue que les Américains, un peuple sans langue nationale formelle. En discutant le sujet, mon hôtesse m’a dit que des personnes plus conservatrices sont irritées par l’utilisation des anglicismes et craignent la perte de culture. Cependant, pour elle, l’utilisation de mots anglais n’est pas une menace tant que les gens conservent la connaissance de leurs équivalents français. (Ceci fait partie des perspectives croisées dans l’interpretation) Ayant vécu à l’étranger pendant plusieurs années, je suis d’accord avec cette idée car je pense que cela nous permet de partager la culture de manière consciente.

Note avant la correction : 13


Le snacking en France?

October 2, 2018

Description :

En France, le snacking n’est pas très courant. Il est si rare que le terme soit en fait l’anglicisme. Bien que les gens mangent entre les repas, la pratique n’est pas aussi courante qu’aux États-Unis. Pour certains, le snacking est un repas, mais ce n’est pas le cas en France.

Interprétation :

Les Français sont connus pour avoir trois repas par jour: le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. Il y a des habitudes spécifiques pour ces repas, comme le petit-déjeuner est un petit repas et le déjeuner est le repas principal de la journée. Comme le déjeuner est un repas plus copieux avec plusieurs plats, il n’est pas nécessaire de grignoter.

Si vous regardez un garde-manger français, vous verrez qu’il est très différent d’un garde-manger américain. Le garde-manger en France est plus petit avec des articles pour les repas et la cuisine. Aux États-Unis, vous trouverez également ces articles, mais de nombreuses collations, telles que des chips et des craquelins.

Mes amis de l’université ont expliqué le raisonnement de cette différence culturelle. On m’a expliqué que les repas en France sont sacrés et suivent une structure spécifique. Les repas ont généralement lieu à la même heure chaque jour afin que l’on puisse maintenir leur faim jusqu’au la prochain repas. Le moment des repas et la quantité de nourriture que l’on reçoit permettent d’éviter la faim tout au long de la journée. C’est à cause de ces pratiques qu’il n’est pas nécessaire de grignoter.

Évaluation :

Il est intéressant de noter la différence dans les habitudes alimentaires entre les Français et les États-Unis. Les repas aux États-Unis ne suivent pas la même structure et il n’y a pas d’horaire fixe. Pour cette raison, les Américains ont tendance à manger plus de snacks. On peut se demander si les Français sont connus pour être plus minces que leurs homologues américains pour cette raison.

J’ai trouvé que beaucoup de magasins français ont essayé d’attirer les touristes avec des noms tels que “snack-bar”. Les faits comme celui-ci démontrent le manque de pratique en France. Cela montre aussi qu’il y a d’autres touristes ici comme moi à qui  le snacking manque.

 

 

Note finale : 14


Les meilleurs chips que j’ai jamais mangés

October 2, 2018

 

Description: 

Dans l’image que j’ai téléchargée, vous pouvez voir une image des plus délicieuses chips jamais créées. Je pourrais même dire que c’est l’un des meilleures goûters jamais créées, mais je crains de ne pas avoir les qualifications nécessaires pour faire une déclaration si importante. Une de mes parties préférées sur la France est la différence de leur nourriture par rapport aux États-Unis. Ils sont connus dans le monde entier pour leurs pains, leurs vins, leurs fromages, leurs pâtisseries et de nombreuses autres spécialités, mais je veux aussi souligner à quel point leur malbouffe est différente. Bien que la plupart des goûters ne soient pas aussi bonnes que la délicatesse présentée ci-dessus, elles sont suffisamment différentes pour mériter une discussion.

Interprétation :

Frito Lay, la société américaine qui produit ces chips, est devenue mondialement connue. Ils ont des saveurs différentes selon les pays, allant des chips aromatisées au yaourt en Turquie et les chips aromatisées aux myrtilles au Japon. Ces chi[s reflètent souvent les saveurs et les aliments utilisés dans la cuisine traditionnelle de chaque pays. Bien que le poulet rôti ne soit pas le plat français le plus stéréotypé, la popularité de cette saveur peut être analysée sous plusieurs angles.

En raison de mon expérience l’année dernière dans un cours de culture et alimentation française, je sais que les lois alimentaires sont beaucoup plus strictes ici qu’aux États-Unis.Par exemple, aux États-Unis, l’une des goûters les plus populaires chez les jeunes est une chip appelée “Flamin Hot Cheetos”, également créée par Frito Lay. Ce goûter était récemment dans les nouvelles parce qu’un musicien a mangé tellement de chips que les chips ont déchiré un trou dans son estomac et il a commencé à vomir du sang. Ces chips ne peut être vendue dans de nombreuses régions d’Europe, car les produits chimiques impliqués dans sa fabrication constituent une menace médicale importante pour les consommateurs. Sachant cela, j’ai analysé avec soin les ingrédients des chips que j’ai achetées ici et j’ai remarqué une liste très différente et plus courte de produits chimiques utilisés dans la fabrication du goûter. Cela pourrait être la raison pour laquelle leurs produits les plus populaires, comme ces chips, contiennent beaucoup plus d’ingrédients naturels que ce à quoi je suis habituée.

Une autre raison possible pour laquelle les chips comme celles-ci sont si populaires est que les Français sont plus attirés par les saveurs naturelles. Cette hypothèse a été confirmée par mon hôtesse après que je lui ai montré une émission de télévision américaine populaire sur la vie de personnes pesant plus de 270 kilos. Nous avons parlé des types d’aliments que nous avons en Amérique et de la vaste sélection de déchets que nous aimons manger. Bon nombre des saveurs populaires de chips dans les magasins américains sont basées sur des aliments chimiquement modifiés, et non naturels.

 

Évaluation :

Malgré les lois qui ne permettent de vendre que certains aliments, je pense que ces chips sont si populaires parce qu’elles sont délicieuses. Les français sont très fiers de la qualité de leurs saveurs et cela se reflète dans la manière dont ils adaptent les produits américains au marché français.

Note finale : 14,5


Neutre de genre

October 2, 2018

Description : L’image au-dessus montre la porte du WC à Ras la Tasse. Une chose qui m’a surprise ici à Toulouse est l’organisation des toilettes. Pour la plupart j’ai observé que les toilettes sont soit individuelles soit une seule pièce avec les toilettes individuelles et les lavabos où les hommes et les femmes se lavent les mains ensemble. Aux États-Unis les toilettes sont soit individuelles soit il y a deux pièces avec les toilettes et les lavabos, un pour les hommes et un pour les femmes. La première fois que cette organisation m’a vraiment frappé était à la piscine où il y avait seulement un seul vestiaire ! Même si les hommes et les femmes ont les vestiaires séparés pour changer les vêtements dans le vestiaire partagé, c’était encore très bizarre. Je me suis sentie un peu exposé et timide. La prochaine fois que cette organisation m’a vraiment frappé était à l’Institut Catholique de Toulouse. Je suis sortie de la toilette et j’ai vu un garçon juste devant moi, à côté des lavabos. En écrivant je vois que peut-être qu’il ne semble pas que c’est grand-chose, mais après 20 ans aux États-Unis où je ne vois jamais un garçon en sortant de la toilette, c’est quelque chose qui me surprend à chaque fois.           

 

Interprétation : Je pense que peut-être les toilettes partagées étaient créées pour bien utiliser l’espace. En fait, ça peut conserver beaucoup d’espace et d’argent ! J’ai exprimé ma surprise au sujet des toilettes à mon hôtesse et elle a remarqué qu’en fait les toilettes, surtout dans les établissements comme les restaurants, devient de plus en plus séparés, comme aux États-Unis. J’étais tout à fait d’accord, mais j’ai souligné l’exemple de piscine Nakache et mon hôtesse avait une réponse très intéressante. Elle a dit que souvent les bâtiments plus anciens ont les toilettes partagées ! Pendant nos randonnées avec M. Créma j’ai appris que les anciens bâtiments sont hauts et étroits parce qu’il faut payer la surface au sol et je me demande s’il y a peut-être un lien. Même que c’est une organisation qui est très différent pour moi, je trouve que ça peut être très logique.

 

Évaluation : D’habitude je me sens exposée et mal à l’aise dans les toilettes partagées, mais je pense que ça devient de plus en plus normal pour moi. De plus, je pense que c’est très intéressant il y a peut-être parfois un aspect historique dans cette histoire de toilettes et je vais continuer de voir si je peux trouver plus d’exemples qui montre le lien entre l’âge du bâtiment et l’organisation des toilettes. Je pense que si j’étais une Française je serai plus habituée aux toilettes partagées et il serait plus normal de partager les toilettes. Même que c’est une grande différence pour moi, je suis contente que je commence à m’habituer à cette différence.

Note finale : 14,5