Faut-il que je finisse?

September 24, 2018

Description: Ce weekend mon expérience au Café-Bras, un restaurant avec des étoiles Michelin, m’a un peu choqué. Comme la plupart du groupe mange de la viande, le menu qu’on nous avait prévu n’était pas agréable à la régime végétarienne. Par conséquent, mon plat a été une petite surprise: un plat avec tous les types de légumes: l’aubergine, le brocoli, les épinards, les haricots verts, le chou, les betteraves, etc. avec un œuf. Franchement je l’ai trouvée pas du tout bon comme plat végétarien parce qu’il a manqué les épices et également l’originalité. Ainsi, je n’ai pas fini mon plat en laissant la plupart de la nourriture. La serveuse a commencé de retirer les assiettes, et, en voyant mon assiette à moitié-plein, elle m’a demandé: «Ça ne vous a pas plu?» auquel j’ai dit non. Elle m’a demandé pourquoi et à ce moment-là, j’avais honte à cause d’être interrogée mais j’ai répondu que je n’aime pas l’aubergine (la vérité) et elle m’a exprimé son regret, qu’elle était désolée. Cette attention à mon plat et ma nourriture m’a tellement choqué. Aux Etats-Unis aucun serveur ne fait attention à la consommation de nourriture dans un restaurant. Pourquoi a-t-elle pris le temps de discuter mes préférences avec moi?

 

Interprétation: Cette expérience m’a vraiment signalé le manque d’expérience avec les plats végétariens en France. Lorsque j’ai raconté cette histoire à mes hôtes, ils m’ont révélé que les plats végétariens aux restaurants en France sont une nouvelle formation et aujourd’hui, on commence à installer au moins un plat végétarien dans chaque restaurant. Ensuite, ils m’ont révélé que c’est impoli de ne pas finir un plat, même dans un restaurant, car on ne veut pas gaspiller. On voit le gaspillage de nourriture comme un manque de gratitude ce qui vient de la classe sociale des ouvriers. En revanche, aux Etats-Unis, personne ne pense souvent au gaspillage, surtout de la nourriture. D’être conscient de ce problème veut dire qu’on n’a pas d’argent, pas qu’on a la gratitude. Si on pense à l’histoire des Etats-Unis, ce qui est frappant c’est qu’on n’avait jamais l’expérience de famine ni de manque catastrophe donc l’esprit des américains est plus à l’aise à propos de la nourriture.  En plus, mon hôtesse m’a dit qu’un plat au restaurant est un reflet de l’effort et le travail du cuisinier qui engendre également la gratitude. Il y a une fierté et une forte culture gastronomique en France qui sont surtout évidents dans la durée du repas. On a l’impression que le repas français est un élément très important auquel la qualité de nourriture est fondamentale et le consommateur n’est pas passif: il a la responsabilité de se plaire et de finir.

 

Evaluation: À partir de cette expérience, je fais attention à finir mon assiette. Je pense que tandis que les français s’intéressent à la qualité, les américains s’intéressent à l’efficacité. C’est à dire qu’un restaurant en France est plutôt une expérience qu’un repas et si on n’est pas satisfait avec le repas c’est personnel pour un restaurant. Au contraire, aux Etats-Unis on a un rapport plus physique avec la nourriture; on mange parce qu’on a faim et si on n’est pas satisfait au restaurant cela ne reflète rien. A mon avis, on réfléchit sérieusement à la nourriture en France et la serveuse a bien exécuté son poste mais son honnêteté m’a choqué. Je crois qu’elle voulait s’assurer que je passe un bon repas pour réaliser ma responsabilité de me plaire en gratitude. Comme client je suis responsable pour la consommation et si je ne l’exécute pas, cela veut dire plus que je pense.

Note finale : 15


La bise

September 24, 2018

Description :

En France, la salutation standard est de faire la bise. Bien qu’il n’y ait pas de règle définie, la pratique consiste à embrasser les deux joues de l’autre personne. Les enfants français apprennent cette pratique dès leur plus jeune âge et continuent de l’utiliser pour le reste de leur vie. Cette action est si courante qu’en France, elle est utilisée plus qu’une poignée de main. Selon les régions, on peut s’attendre à recevoir plus que les deux bisous standards. Par exemple, à Montpellier, il est normal d’attendre trois bisous.

Hier soir, mes hôtes et moi avons organisé un dîner avec deux autres étudiants du même programme et leurs familles. Même si c’était la première fois que je rencontrais certaines de ces personnes, j’ai fait le bise. La même action s’est produite quand ils sont partis. Comme il n’y a pas de règle préétablie sur quelle joue à embrasser en premier, j’ai appris à suivre l’exemple de l’autre personne. Si quelqu’un offre sa joue gauche, j’offre mon droit d’éviter une collision.

Interprétation :

Avant de venir en France, on m’a expliqué que le salut est de faire le bise. Lorsque je suis arrivé à l’aéroport et que j’ai rencontré mes hôtes pour la première fois, j’ai été accueilli avec cette pratique. Après avoir été en France pendant presque un mois, j’ai interprété cette pratique comme routinière et banale. Pour les étrangers, cela peut sembler trop intime, mais en réalité c’est le contraire. Si l’on évite cet exercice, il peut être interprété comme impoli. Il est normal que chacun participe à cette pratique, quel que soit son âge ou son sexe.

A mon avis, je trouve cette pratique très accueillante. Je pense que cela encourage un sentiment de familiarité et de camaraderie dès le plus jeune âge qui permet à toutes les relations de se développer. Un ami français a partagé avec moi que cette pratique enseigne et encourage le respect. Je pense que les Français ont inclus cela dans leur culture parce que le respect est très important pour eux. Cette pratique est une méthode de salutation, je crois qu’elle est si courante parce que les Français saluent tout le monde avec lequel ils interagissent.

Évaluation :

Bien que certains puissent trouver le baiser gênant, il est important d’adopter cette coutume française. En raison de la pratique courante d’une poignée de main aux États-Unis, j’hésitais à adopter la coutume, mais je suis maintenant à l’aise avec elle. Malheureusement, beaucoup d’hommes aux États-Unis craignent d’apparaître ou d’agir de manière trop féminine. Pour cette raison, je ne savais pas comment saluer les autres hommes en France. J’ai remarqué que la plupart des femmes font la bise à tout le monde tandis que les hommes font parfois la bise avec d’autres hommes et utilisent parfois une poignée de main. Ne pas avoir une règle établie m’a inquiété, mais j’ai appris à suivre l’exemple de l’autre en saluant un autre homme.

Bien que je trouve cette salutation accueillante, j’ai également trouvé cela très déroutant. Puisqu’il n’y a pas de règle établie sur l’opportunité de participer à la pratique ou d’utiliser une poignée de main, je suis mon instinct. J’ai trouvé que les jeunes hommes français continuent à utiliser cette méthode avec les femmes mais ont commencé à utiliser une poignée de main avec les hommes. En tant qu’étudiante des études sur les femmes, le genre et la sexualité, j’ai déduit que les jeunes hommes français choisissent la poignée de main pour maintenir leur masculinité. Je trouve cela triste parce que cela encourage l’idée qu’il est féminin et / ou gay de participer à cette pratique. Cela encourage également l’idée que tous les hommes doivent être masculins et qu’il est faux d’être féminins. En tant que membre de la communauté gay, je trouve cela offensive car cela encourage que ma sexualité et mon identité soient différentes et non valides.

Note finale : 15

 


Pas de crayons ici !

September 24, 2018

Description :

Cette image montre des notes que j’ai prises pendant un cours d’éducation à l’ICT et aussi le stylo que j’ai utilisé pour écrire ces notes. Pendant le premier cours que j’ai suivi à l’ICT, j’ai remarqué une très grande différence culturelle entre moi et les étudiants français par rapport à nos façons de prendre des notes. J’ai simplement utilisé un crayon, mais des étudiants français ont utilisé des stylos multicolores ou des ordinateurs. De plus, il y a eu un moment spécifique pendant mon cours d’éducation quand je me suis rendue compte de l’importance de cette différence. Les étudiants circulaient une feuille de présence dans la salle, et l’étudiante à côté de moi utilisait son ordinateur pour des notes. Je lui ai offert mon crayon pour qu’elle puisse écrire son nom, mais elle a poliment refusé. Elle a expliqué qu’elle préfère des stylos. J’étais très surprise qu’une étudiante ne voulût pas utiliser un crayon, même pour une chose assez simple que d’écrire son nom sur une feuille.

Interprétation :

En plus d’être surprise, j’étais aussi un peu gênée de se démarquer avec mon choix d’outil pour prendre des notes. Je suis retournée à la maison après, et j’ai discuté de la situation avec mon hôtesse pour trouver une explication. Nous avons discuté du fait que l’utilisation d’un crayon est considérée comme peu professionnelle et aussi non organisée. Le crayon n’est pas permanent, alors il n’est pas utilisé pour une dissertation, ou même une feuille de présence, parce que ces documents sont finaux. En France, une partie d’une note est la présentation, et un stylo rend un document plus beau et officiel.

Une autre explication possible est que l’utilisation d’un stylo en France est une fonction d’utilité. Un stylo est typiquement plus facile de lire qu’un crayon parce que la couleur est plus sombre et prononcée sur une feuille de papier. Si on utilise un crayon, par conséquent, c’est moins clair pour le professeur. Cette explication s’applique également aux États-Unis. Il y a des professeurs qui préfèrent les stylos pour un devoir sur table parce que cela facilite leur lecture.

Évaluation :

Après mon expérience, je me suis dite qu’à l’avenir, j’essayerai d’utiliser un stylo dans mes cours à l’ICT pour agir comme des étudiants français. Mais, cela pourrait être difficile, parce qu’en général je préfère des crayons. À mon avis, l’utilisation d’un crayon est plus organisée parce qu’on peut effacer des erreurs. Avec un stylo, on doit barrer des erreurs, et je pense que cela rend la feuille non organisée.

Dans un contexte social en France, cette différence culturelle montre les plus grandes différences dans les systèmes d’éducation en France et aux États-Unis. Depuis l’enfance, les élèves français apprennent qu’ils doivent utiliser un stylo pour leurs devoirs scolaires. Le système d’éducation en France est en général plus structuré et réglementé que le système aux États-Unis, alors il est logique que tout le monde utilise un stylo en France, et que tout le monde est familier avec ce comportement. Dans ma position, un étudiant français aurait certainement réagi différemment. L’étudiant n’aurait pas été surpris que l’autre étudiante préfère des stylos, et je pense qu’il aurait été vraiment choqué qu’un étudiant utilise un crayon en général !

Note finale : 15


Le droit de conduire

September 24, 2018

Description

J’ai pris cette photo ce weekend quand je suis allée à la plage avec mes hôtes. On est parti notre maison à 8h30 et la fille de mes hôtes, Louise, nous a conduits à la plage. Elle a son permis de conduire et maintenant elle essaie d’obtenir ses heures de conduire. Louise a dit qu’elle ne voulait pas conduire et sa mère, Nathalie, a répondu qu’on lui avait donné le droit d’apprendre à conduire et qu’elle devait conduire pour respecter cette opportunité. Louise a conduit pendant une heure des deux heures de route. Son père était assis sur le siège du passager et lui a donné des commentaires sur sa conduite et sa mère aussi sur la banquette arrière.

Vers la fin de sa conduite, le pneu d’un camping-car en face de nous a sauté et a volé vers notre voiture. Dans un moment de panique, Nathalie et Jean-philippe ont crié des ordres différents de Louise et elle a réussi à se diriger à gauche du pneu. Après cela, Jean-Philippe a demandé à Louise pourquoi avait dirigé cette direction et tout le monde était tendu. Après Nathalie et Jean-Philippe ont donné des leçons à Louise pour mieux conduire et  , nous avons tous commencé à rire et nous étions reconnaissants d’être encore en vie. Après cela, Louise a arrêté de conduire vingt minutes plus tard et Jean-Philippe a continué sa route.

Interprétation

Je pense que cette situation est un bon exemple des deux attitudes français que j’observais avec mes hôtes et avec les Français en général. Le premier est l’attitude sérieuse que je vois principalement avec l’éducation. Mes hôtes prennent l’éducation comme une chose très sérieuse. Chaque dîner que j’avais avec eux, ils parlent avec Louise en détail de l’école et des stratégies qu’elle peut utiliser dans ses cours. Ils savent tous les détails de ses cours et ses devoirs. Louise est en premier au lycée et elle commence à 8h du matin et finit à 18h. Mais dix heures d’école sont normaux pour les lycéens français. L’enseignement de conduire est considéré avec la même gravité que l’école et j’ai pensé que c’était extrêmement intéressant que Nathalie a dit qu’ils ont donné à Louise le droit de conduire. Pour eux, un droit est plus comme un privilège pour qu’on doive travailler.

L’autre que j’observais est le laissez-faire, affectueuse et joyeuse attitude. Bien que ses parents lui donnaient à la fois des instructions et des critiques pour la conduite, Louise continuait de les respecter et de ne pas être fâchée par la quantité quelque peu écrasante d’instructions. Après que le pneu a sauté devant nous, un changement est survenu dans la voiture. L’attitude est passée de grave à légère. Nous avons tous ri et finalement avons félicité Louise pour avoir fait du bon travail. J’ai vu cette attitude joyeuse quand après un long dîner qui consistait à parler de l’école, Nathalie et Jean-Philippe dansent pendant que Louise joue du piano. Je le vois quand ils rigolent à propos de choses amusantes que les professeurs de Louise ont faites. Je l’ai aussi vu à la plage quand nous nous sommes relaxés et avons passé une bonne journée sans parler de l’école. À la plage, après tout le drame de la voiture Jean Philippe a dit “c’est bien de rire”.

Evaluation

Ces deux attitudes, pour moi, décrivent parfaitement les Français. Cela explique aussi pour moi pourquoi c’est difficile pour les Américains de les comprendre. C’est un peu déroutant de voir ce binaire et savoir comment naviguer les deux parce qu’aux États Unis, l’attitude sérieuse et l’attitude légère se chevauchent plus notamment dans l’éducation. La vue d’éducation est très différente que chez moi. Mes parents ont arrêté demander le contenu de mes devoirs quand j’étais au collège. Aux États-Unis, mon éducation est plus autonome que celle de Louise. Alors que ses parents se sentent plus responsables de son éducation et voient l’éducation comme un droit qu’ils lui ont donné. L’éducation aux États-Unis, pour moi, est plus individualisée et plus personnelle. Je préfère les cours aux États-Unis qui ont des discussions et ne consistent pas seulement à prendre des notes. Les Américains mélangent l’attitude joyeuse dans leur éducation en étant moins stricte et en donnant leurs étudiants une voix et en valorisant leurs opinions.

Note finale : 15,5


L’Education, la pédagogie, et la participation

September 24, 2018

Description: Cette photo montre L’Université Catholique de Toulouse, où je vais étudier pendant le semestre ; je prends le cours dans la littérature, l’histoire et la filmologie. Même si j’avais souvent entendu dans mes cours de français aux États-Unis que le système d’enseignement en France est très différent, il y a encore les surprises pour moi dans cette période de transition comme j’essaie de devenir à l’aise dans mes cours universitaires à ICT. L’une des plus grandes différences que j’ai remarquées dans mes cours à ICT est la façon dont mes cours se concentrent sur la consommation d’information et l’écriture de notes par rapport aux discussions en classe, la participation orale ou les débats. Avant que je sois arrivée en France, c’était clair pour moi que le système français est différent et que mes cours seraient structurées comme ça. Néanmoins, quand j’étais dans mes cours à ICT, j’avais réalisé que je n’avais pas su la théorie qui justifie la structure du système d’enseignement en France. Quand j’étais dans mon cours d’histoire à ICT et j’ai vu le professeur donne sa conférence et les étudiants écrivent leurs notes incroyablement détaillées, je suis devenue curieuse de comprendre la théorie et l’histoire pédagogique du style de l’enseignement français.

Interprétation: Au début, j’avais pensé que peut-être c’est moins typique de poser beaucoup de questions aux étudiants dans les cours français parce qu’en France les professeurs sont très respectés dans leurs domaines de compétence. Les relations entre les professeurs et leurs étudiants me semblent plus formels en général en comparaison avec les États-Unis. J’avais pensé que peut-être pour cette raison, il pourrait être considéré comme irrespectueux ou inapproprié si les élèves parlent trop en classe, car cela peut saper les connaissances spécialisées du professeur. J’ai posé cette question à mon hôtesse, qui est professeure d’anglais dans une université française elle-même. Elle m’a dit qu’à son avis, le système d’enseignement en France se concentre sur la dissémination d’informations et de contenus académiques aux étudiants et ne se concentre pas beaucoup sur la manière dont ces informations sont transmises du professeur à l’étudiant. Elle a déclaré que comme professeur dans le système français, on se concentre souvent plus sur la maîtrise de ses sujets particuliers que sur la maîtrise de techniques pédagogiques particulières. Pour cette raison, la discussion en classe ou la manière dont les élèves peuvent comprendre l’information sont moins importantes – l’emphase est mis sur la qualité de l’information académique elle-même.

Evaluation: C’était très intéressant pour moi que pendant notre conversation, mon hôtesse était critique du système d’enseignement français. Elle a dit qu’elle pensait qu’il doit mettre plus d’emphase sur la pédagogie et les techniques d’enseignement pour les professeurs dans toutes les matières. Elle a aussi dit que dans ses cours, elle essaie de demander la participation des étudiants dans la discussion, car c’est sa méthode d’apprentissage préférée. Cette conversation était un rappel important pour moi de reconnaître que ce n’est pas possible ou intelligent à faire des généralisations sur le système d’enseignement français ou la façon dont les Français le perçoivent. Simplement parce que quelque chose est structuré d’une manière particulière, ceci ne signifie pas que la majorité de personnes françaises sont d’accord avec la structure. Même qu’on peut voir les tendances dans les cours français, on doit se souvenir que beaucoup de profs différents peuvent donner leurs propres styles d’enseignement qui sont très diverses. 

Note : 15


Les repas

September 24, 2018

Description:

En habitant en France pendant trois semaines, j’ai appris assez vite que chaque repas n’est pas seulement un repas, c’est une sorte d’événement. Chaque repas a un ordre définitif, peu importe le moment de la journée. Quand je mange le déjeuner avec mes hôtes chaque dimanche, l’ordre du repas est la même quand on mange le dîner. Ces repas commencent avec des tranches de melon. On coupe le melon en petits morceaux avant de le manger comme on mangerait un morceau de viande. Après le melon on mange le plat principal avec le même pratique de manger lentement et savourer chaque bouchée. Après le plat principal parfois on mange du fromage avec du pain, mais sinon, nous mangeons le dessert. Le dessert qu’on mange n’est pas strictement des gâteaux ou des viennoiseries qu’on mange typiquement aux Etats-Unis pour le dessert. Normalement on mange du yaourt ou de fruit pour le dessert, mais parfois on mange des tartes ou de la glace.

J’ai pris la photo ci-dessus le dimanche soir quand j’ai mangé le dîner avec mes hôtes à côté de la Garonne. Ce dîner était un pique-nique, alors je pensais qu’il serait moins cérémonieux que nos autres repas, mais j’avais tort. Le repas était plus petit mais on mangeait ce dîner dans le même ordre que nous aurions mangé à la maison.

 

Interpretation:

Les repas en France ne sont que des activités qu’on fait par nécessité. Il y a une sorte de cérémonie qui vient avec manger le melon que me semble bizarre mais au même temps élégant. Ce moyen de manger quelque chose assez simple que du melon, rend le goût plus fort et plus impressionnant. Le dîner peut durer pour jusqu’à deux heures et parfois même plus longtemps si nous mangeons avec les amis de mes hôtes. Les choses qu’on mange pour les repas sont de qualité supérieure, alors il semble sensé de prendre son temps et de savourer chaque bouchée de nourriture. Pour vraiment apprécier le goût de chaque plat, il faut manger lentement dans un ordre spécifique. Pour parfaitement être reconnaissant de la qualité de nourriture qu’on mange, cette cérémonie est nécessaire.

 

Evaluation:

La nourriture est prise au sérieux en France et le temps pour faire un repas est un aspect important de chaque jour. Mes hôtes et leurs enfants sont occupés pour toute la journée et parfois leur seul temps libre est quand ils mangent un repas. Pour cette raison ils prennent leur temps pendant ils mangent. En mangeant les repas dans un ordre spécifique, c’est plus facile de savourer chaque plat plutôt que d’expédier le repas. Quand je mange toute seule j’essaye de manger assez vite que possible pour que je puisse passer à quelque chose différent. Cette mentalité est différente de celui qu’un français.

Note finale : 14


Les Volets

September 24, 2018

Description :

En France, il y a les volets sur presque tous les fenêtres des maisons, appartements, et même les autres bâtiments. Il est très typique de voir ces fermés pendant la journée et la nuit. Quand je suis arrivée la première fois, mes hôtes et moi avons passé du temps à nous promener dans toute la maison pour discuter quand il faut fermer chacun des volets. Des salles différentes sont ouvertes et fermées à différents moments pendant journée. Il y deux sortes de volets ; l’un mécanique et l’autre est ouvert et fermé. Avant de se coucher, il est normal et nécessaire de fermer tous les volets de la maison. De plus, quand personne n’est dans la maison, les volets sont généralement fermés pour la sécurité.

Interprétation :

Mes hôtes on décrit la raison pour des volets comme une mesure de sécurité supplémentaire. Il y a déjà un mur autour de la maison, mais les volets permettent de vraiment fermer la maison. Les volets existent partout en France, mais ils sont importants d’avoir dans une grande ville comme Toulouse aussi. Il y a une possibilité de vol, et d’avoir les volets peut aider à éviter cela. Les volets peuvent également être utilisés comme contrôle de température. Les garder fermer pendant les journées chaudes permet la maison d’être plus frais. Une autre raison d’avoir les volets est pour avoir la vie privée. Just en regardant les maisons, on peut voir que les français sont très privés. Les maisons représentent les gens français. Il y a des murs autour des maisons, et des grands arbres pour bloquer la vue de la rue. C’est important d’avoir cette vie privée, parce que c’est quelque chose de personnel, mais quand vous êtes à l’intérieur, c’est très charmant. Les maisons ne sont pas là pour les autres mais seulement pour les personnes qui y vivent.

Évaluation :

Au début je n’avais pas l’habitude de fermer mes volets tous les soirs et je pensais que ce n’était pas nécessaire parce que je ne pouvais pas voir le soleil le matin. Cependant, fermer les volets ajoute une dernière étape avant de se coucher, comme si nous fermions vraiment le monde pour dormir et c’est réassurant. C’est plus efficace qu’un rideau aussi. Être dans une ville est aussi agréable d’avoir la sécurité supplémentaire.  C’est vraiment une partie de la vie ici et une tradition.

Note avant la correction : 15


Politiques ou linguistiques?

September 18, 2018

On entre dans une salle de réunion, lundi matin, et on s’assoit. Autour de la table — 99 femmes et, dans le coin, un seul homme, disons, pourquoi pas, le chef de l’entreprise. Je vous raconte l’histoire de ces gens — ils se sont réunis pour qu’ils puissent discuter de ceci et cela. Ils se sont disputés, ils ont trouvé une solution, et ils ont lancé leur projet. Le chef a dit ce qu’il voulait dire et il est parti, laissant les autres dans la salle. Finalement, elles ont été libérées des entraves de sa présence dans le groupe. Finalement, elles ont reçu la permission de l’Académie française d’être reconnues comme elles sont.

Ceci est la langue française. Bien sûr, c’est le cas pour la plupart des langues latines. Les noms ont un genre et les adjectifs doivent être accordés en fonction de ce genre. Le masculin l’emporte sur le féminin — une règle que les étudiants de langue française sauraient dès le début. Ainsi, il n’est pas surprenant qu’il y ait une révolte contre cette normalisation de la domination masculine dans les règles de grammaire. De plus en plus, on voit l’utilisation de l’écriture inclusive.

L’écriture inclusive repose sur plusieurs piliers, parmi lesquels la différenciation entre postes ou métiers, comme dans acteur — actrice, auteur — autrice; l’utilisation plus consciente des mots « homme » et « femme, » comme dans « droits humains », au lieu de « droits de l’homme », et, plus particulièrement et plus récemment, l’utilisation du point médian pour échapper à la priorisation du masculin sur le féminin, comme dans « les etudiant.e.s », « les cityoen.nne.s », etc.

Avec cette utilisation du point médian, on voit une controverse balayant le pays. Soudainement, le premier ministre interdit l’usage de l’écriture inclusive dans des textes officiels. L’Académie française décide d’appeler l’apparence de l’écriture inclusive « un péril mortel ». Chaque fois qu’on voit une publication sur les réseaux sociaux, y compris la page de Sciences Po Toulouse, utilisant l’écriture inclusive, les commentaires traitent le sujet affiché autant qu’ils traitent l’utilisation de l’écriture.

La forte réaction à ce sujet n’est pas donc une surprise. La société française, comme toutes les sociétés, a sa part généreuse de problèmes liés au genre, à la représentation et à l’égalité. L’attitude des gens à cet égard est divisée du rejet à l’apathie à la condamnation. Cette diversité d’attitudes se reflète chaque fois que je tente d’engager une conversation autour du sujet de l’écriture inclusive. Beaucoup reconnaîtraient le problème de la langue française, mais auraient peu à dire sur les moyens proposés par l’écriture inclusive pour améliorer ces problèmes. Quand je regarde des langues que je connais — comme l’anglais, comme le français, ou comme l’espagnol —, je vois des discussions très similaires. Chacune de ces langues se transforme et ses locuteurs essaient de régler ses problèmes inégalitaires internes (voir: le singulier them ou Latinx, chicxs).

La langue influence très certainement la façon dont nous pensons et envisageons le monde. Consciemment et inconsciemment, une domination selon le genre réifie des aspects plus tangibles de l’inégalité des sexes et des stéréotypes sexistes dans le monde réel. Le statut prééminent du masculin dans la langue française n’est pas compatible avec les normes d’égalité des sexes établies par la société française. Ainsi, si les faits ci-dessus sont acceptés, la seule chose à discuter ce sont les moyens de rectifier ces problèmes.

C’est ici que le sujet devient plus difficile. C’est aussi ici où on trouve le rôle de la culture française et, plus précisément, l’Académie française. Un tel régleur de langue n’existe pas dans beaucoup de pays. Les institutions qui ont proclamé le them singulier comme un moyen d’expression inapproprié en anglais ne rivalisent nullement en éminence, histoire et réputation l’Académie française. Cela ne signifie pas que la discussion sur le sujet n’est pas similaire à l’étranger, mais que la légitimité de la règle linguistique énoncée par l’Académie en France est unique.

« À l’immortalité ! » Ceci est la devise de l’Académie française. Quoi de plus pour montrer la rigidité de la langue française au fil du temps ? Il est trop tôt pour quelqu’un comme moi avec une expérience aussi courte de la langue française pour exprimer mon opinion sur ce mode particulier de traitement du patriarcat dans les règles linguistiques. Je me tiens fermement à côté de ceux qui plaident pour des conversations plus fructueuses sur ce sujet et qui sont assez audacieux pour suggérer une voie à suivre. En tant que locuteur non natif, je ne peux que regarder l’histoire de la langue française ou passer le mot sur l’Académie française — une institution qui compte exactement 9 femmes depuis sa fondation en 1635.

NOTE avant la correction : 14

 


Rendez-vous avec la coiffeuse

September 18, 2018

Description :

Heir, j’ai ma coupe de cheveux. La coiffeuse est arrivée chez mes hôtes à 17h. Le processus était facile, elle monta les escaliers avec ses outils de coiffure et s’installa dans la salle de bain. Mon hôtesse a eu sa coupe de cheveux en premier et ensuite j’ai suivi. La coiffeuse m’a demandé comment je coupais et coiffais mes cheveux. Comme je ne connaissais pas beaucoup de termes de coiffure en français, je lui ai montré une image de ce que je voulais. Tout d’abord, nous avons commencé par laver mes cheveux dans la douche. Après le lavage, la coiffeuse m’a séché les cheveux et a commencé son travail. Après vingt minutes, mes cheveux ont été transformés.

Interprétation :

J’ai souligné le côté pratique d’un coiffeur arrivant directement chez un client à mon hôtesse. À ma grande surprise, elle a expliqué qu’une tâche comme celle-ci est normale chez un client en France. Elle a continué à expliquer que les événements de routine tels que la coupe de cheveux sont considérés comme un service. Bien qu’il soit très facile de trouver un coiffeur en France, il est normal que le styliste vienne directement chez le client. À la fin du service, j’ai remarqué que la coiffeuse ne reçoit pas de pourboire. Mon hôtesse m’a expliqué qu’il n’y a aucune raison de payer un supplément, le coût de la coupe est suffisant.

Évaluation :

J’ai apprécié mon expérience avec la coiffeuse. J’ai trouvé plus pratique pour le styliste de venir directement à la maison. Je me sens souvent stressé d’aller chez le coiffeur mais je me sentais plus à l’aise chez mes hôtes. L’expérience m’a semblé plus personnelle et j’imagine que les Français ont cette même impression. J’avais peur que je ne sois pas capable de expliquer comment je voulais que mes cheveux soient coupés mais la facilité d’être chez mon hôte me rendait plus à l’aise. C’était étrange pour moi de ne pas donner de pourboire à la coiffeuse à la fin du service, car je voulais montrer que j’avais apprécié son travail. Cependant, il a été expliqué qu’un pourboire n’est pas nécessaire et peut être considérée comme impolie.

NOTE : 16


Chut!

September 18, 2018

Description:

Ceci est une image de mon université pour le semestre, l’Université Catholique de Toulouse (ICT). La rentrée a été la semaine dernière, et avec le commencement d’un nouveau école, il y avait beaucoup de changes à noter. Ce semestre à l’ICT je prends deux cours, l’histoire contemporaine et la nouvelle. Je prendrais des cours en L1, la première année pour les étudiants français. Il y a presque 40 étudiants dans mon cours d’histoire contemporaine, et je le considère comme une grande classe. Mon cours de la nouvelle contient moins d’étudiants, mais j’ai trouvé le même problème avec les deux cours. Dans les deux cours, tous les étudiants parlaient pendant que le professeur enseignait. C’était difficile à comprendre le professor, pas parce que je ne pouvais pas appréhender le matériel, mais car je ne pouvais pas l’entendre sur le bruit des étudiants. Au lieu de demander si les étudiants pourraient être silencieux, les professeurs dans les deux cours continuaient de parler. Il m’avait énervé que les étudiants ne s’arrêtaient pas et les professeurs ne leur ont rien dit.

Interprétation:

Normalement, quand il y a une classe avec beaucoup d’élèves, le problème n’est pas d’entendre le professeur. Je n’aime pas les grandes classes parce qu’il est plus difficile d’avoir une voix dans ces cours et de participer. C’est différent en ce cas parce que la participation n’est pas une partie de la classe en France. J’ai noté ce problème d’entendre dans mon cours d’histoire en premier lieu et je croyais que c’était juste la taille de la classe. Mon cours de la nouvelle a une taille plus petite que mon cours d’histoire, mais le problème était augmenté. Le bavardage continue des étudiants m’ont fait croire qu’ils se fichent de la classe. ( Avez vous franchi le pas de leur demander pourquoi?). Les étudiants dans mes cours sont en L1 et c’est possible qu’ils n’ont pas encore appris comment agir dans un cadre universitaire. Dans tous les cas, la situation était bizarre parce que les professeurs avaient l’air qu’ils ne pouvaient pas entendre le bruit des voix.

 

Evaluation:

Pour mettre cette situation en contexte, le système d’éducation en France est vraiment différent de celui des Etats-Unis. Les étudiants français sont plus collaboratifs que les étudiants américains. Il manque un élément de la compétition qui existe aux Etats-Unis. Pour cette raison, c’est possible que les étudiants ne doivent pas entendre aux professeurs tout le temps parce qu’ils peuvent utiliser les notes d’autres dans la classe. En plus, les étudiants dans mes cours possèdent des connaissances préalables que je manque, alors ils ne doivent pas faire attention à tous les détails. Une explication qui tient compte de la différence culturelle entre les deux systèmes d’éducation est que les étudiants sont tenus plus responsables pour leurs études. (Voilà une hypothèse à verifier!) Si c’est le cas, le professeur pourrait ne pas penser qu’il doit intervenir quand ses étudiants parlent en classe.

 

Note finale: 13