Anna et la tradition française:
La photo du garçon sur son vélo avecun béret et une baguette est familière pour tout le monde. Mais, la France a beaucoup changé depuis les années cinquante, non? Juste à coté de Notre Dame, j’ai pris cette photo, d’un garçon avec son chapeau sur un vélo. On peut voir que les temps ont changé mais j’étais heureuse de voir que cela n’a pas disparu complètement!
Christina et la Seine:
Amenez-moi au fleuve : Les songes de la Seine
Toutes les descriptions de civilisations anciennes commencent avec la même observation : toutes ont été construites près d’un fleuve. Au-delà des explications logiques à la présence de cet ingrédient nécessaire dans le grand livre des recettes du développement humain (Créez Votre Propre Village Préhistorique ! Ajoutez Juste l’Eau !), le concept de l’eau tient une place presque magique dans l’imagination humaine. Pensons aux vieilles cartes de navigation : il y avait des dragons dessinés dans les vastes espaces blancs de l’océan. Bien sûr, en considérant notre histoire, l’importance de l’eau est aussi vraie pour les fleuves. De Joni Mitchell à Joseph Conrad, les fleuves sont à la fois des soutiens à une vie stabilisée dans un lieu et représentatifs de l’inconnue illimitée et épouvantable.
Eh bien, qu’en est-il de la Seine ? Oui, elle possède aussi cette qualité magique et paradoxale de stabilité et de mouvement, évoquant le passé, le présent et l’avenir. Pourtant, la Seine est aussi unique, parce qu’elle se trouve dans l’une des plus villes uniques dans le monde : Paris. On doit décrire une promenade au long de la rive de la Seine— une phrase impossible à dire sans avoir l’air d’un incorrigible romantique— comme une promenade errante dans le film de 1951, Un Américain à Paris. Si vous l’avez vu, vous savez pour quelle raison j’ai choisi cette photographie de Gene Kelly et de Leslie Caron dansant près de la Seine. C’est un moment dans l’intrigue, sans paroles, avec seulement de doux violons et un brouillard enchanté. L’existence de l’amour et de la magie n’est pas seulement probable mais certain. Cela, c’est la Seine. C’est Paris.
Mai-Anh et les impressionnistes:
Bien que presque toutes les choses qu’on a vues pendant notre voyage à Paris étaient magnifiques, la chose qui m’a vraiment impressionnée était, bien sûr, les impressionnistes. Je les ai toujours aimés, mais après notre visite au Musée D’Orsay pendant laquelle on est passé par l’étage exposant les œuvres de Degas, Monet, Manet, j’étais complètement fascinée. Par ailleurs, dans les jours suivants j’ai visité la Musée Marmottan-Monet et l’Orangerie pour essayer de voir le plus des œuvres possible. Il y avait quelque chose avec les couleurs, les petits coups de pinceau, et les scènes de nature et d’eau qui m’a vraiment touchée. Avec tous mes souvenirs de Paris et mon séjour en France, les sentiments d’admiration et de sérénité vont rester avec moi pour longtemps.
Melynda et la Tour Eiffel:
Voilà une photo de la Tour Eiffel : un de mes rêves. Quand je suis arrivée devant la Tour Eiffel, j’étais très impressionnée. La tour qui a été construite pour L’Exposition Universelle de 1889 en France, elle était considérée comme laide par la plupart des français. Cependant, après être montée en haut des 324 mètres , j’ai vu une des meilleures vues de ma vie : Paris au coucher du soleil. Quand je suis descendue de la tour, c’était pas mal aussi: j’ai été accueillie avec un spectacle de lumières scintillantes.
Beth et la magie Ladurée:
Parmi les grands magasins qui s’étendent le long des Champs Élysées, on trouve la fameuse boutique Ladurée. La marque de douceurs et de gourmandises est connue non seulement pour les desserts, mais aussi pour l’élégance du décor. Il est agréable, donc, de faire la queue, car il y a toujours beaucoup de monde à Ladurée. Les desserts sont chers, (douze euros pour huit macarons,) mais ils bien valent le prix. Les macarons sont incroyables – le caramel-beurre salé en particulier !
Carina et le château de Versailles:
Pendant notre séjour à Paris, moi et trois autres filles du programme, nous sommes allées à Versailles. Voyant le palais pour la première fois, j’étais étonnée de voir tant d’or. Si les citoyens de la France n’avaient pas assez à manger en 1789, je peux imaginer comment une grille en or les mettrait en colère! On a aussi exploré l’intérieur du bâtiment. Puisqu’il ne faisait pas beau ce jour-là, il n’y avait pas beaucoup de monde à Versailles et on a pu prendre notre temps regardant chaque salle. En particulier, je suis restée longtemps dans la chambre de Marie-Antionette, pensant à sa vie avant la révolution.
Megan et les catacombes:
Les catacombes de Paris (l’ossuaire municipal), longues d’environ 1.7 kilomètres et situées sous la surface, sont d’anciens tunnels qui contiennent les os de 6 millions de morts. On descend l’escalier dans l’obscurité, et la seule chose qui vous entendez est le gargouillis de l’eau de l’aqueduc à proximité. Bientôt, on arrive à l’entrée de l’ossuaire, avec un signe qui dit “Arrête! C’est ici l’empire de la mort.” Au delà du signe commencent les murs et le salles d’os soigneusement rangés. Les catacombes de Paris on une importance historique: Victor Hugo les a décrit dans son œuvre Les Misérables, et pendant la deuxième Guerre Mondiale, la Résistance française s’est cachée dans les tunnels de 1.7 kilomètre de long.
Julia et le Centre Pompidou:
Le Centre Pompidou est une institution culturelle consacrée aux oeuvres modernes et contemporains. Le bâtiment énorme et situé dans le 4ème arrondissement de Paris. J’ai immédiatement remarqué que le Centre Pompidou ne ressemble pas au reste du quartier Beaubourg. J’ai aussi remarqué l’originalité de l’architecture, qui déplace les structures mécaniques à l’extérieur du bâtiment. Néanmoins l’intérieur du bâtiment est plus impressionnant que l’extérieur. C’est un grand espace ouvert et dynamique qui abrite le musée national d’Art moderne, la bibliothèque publique d’information, des exhibitions temporaires, des salles de spectacle et un cinéma.
Ceci et la Galerie du Jeu de Paume:
Le Jeu de Paume, une galerie d’art moderne et contemporain dans le Jardin des Tuileries, a été pour moi une révélation. Les deux expositions principales montraient les carrières photographiques de deux artistes apparemment tout à fait différents : l’Américaine Berenice Abbott et le Chinois Ai Weiwei. Chacun a passé le début de sa carrière à l’étranger. Abbott est partie à Paris au début des années 20, où elle a étudié avec Man Ray et photographié des personnages comme James Joyce et John Cocteau. Weiwei a passé sa jeunesse à New York où il a capturé le milieu avant-gardiste chinois en Amérique pendant les années 80. Toutefois, ces deux artistes ont vite trouvé que leurs pays d’origine avaient une attirance irrésistible. Abbott est revenue en 1929 pour commencer un projet de photographie documentaire de la ville de New York. Obligé de retourner en Chine pendant la maladie de son père, Weiwei est resté là, et son art est devenu de plus en plus engagé vers les problèmes humanitaires dans son pays. En réfléchissant, je trouve que les expériences de ces deux artistes ont beaucoup en commun avec la notre. Comme nous, ils ont quitté leurs patries ; même s’ils ne s’y attendaient pas, ils ont développé un regard informé et un engagement renouvelé vers leurs propres pays.
Ryan et le quartier de la Villette:
Le quartier de la Villette est spécial pour moi parce que c’est une tradition de ma famille d’y aller pour regarder un film en IMAX à la géode, de se balader dans le parc ou de voir les expositions du musée. La Villette est située sur le canal Saint-Martin, ce qui constitue un paysage magnifique qui n’a jamais été reproduit à Paris. Le grand parc est bien pour les jeunes et quand je suis là avec mon père, nous sommes très américains et nous jouons au football américain dans le parc.