C’est la fin du mois de février et j’ai maintenant fini mon premier mois de cours dans mon université française : l’Institut d’Études Politiques  de Toulouse (IEP). Quand je suis arrivée, c’était difficile de croire que je serais capable de finir une semaine de cours et encore moins un mois ! Je dois être honnête, m’adapter au système universitaire français a été un défi. Les cours sont différents, les professeurs sont différents, et les devoirs aussi– c’était vraiment trop. J’ai eu un vrai choc culturel.

La première chose que j’ai remarquée à Sciences Po (le nom officieux de l’université), c’était le campus, ou plutôt l’absence de campus. On voit des bâtiments beaux et anciens partout à Toulouse, donc je m’attendais à ce que les bâtiments universitaires soient similaires. Pourtant, ce n’est pas le cas. Le campus ne comprend qu’un bâtiment gris et un peu usé. Cette surprise n’était pas grave, cependant, parce que cela a créé moins d’occasions de me perdre entre les cours !

Pourtant, ce ne sont pas les bâtiments qui sont l’aspect le plus signifiant d’une université – ce sont les cours et les professeurs. En France, les cours sont, en général, plus longs que les cours américains. Il est typique qu’un cours dure trois ou même quatre heures (je suis très contente que les cours de quatre heures n’existent pas à Sciences Po). Si les cours étaient en anglais, je crois qu’une durée de trois heures ne serait pas trop, mais en français, la compréhension devient un peu difficile. De plus, je trouve très intéressant le fait que les étudiants ne doivent pas acheter de livres pour chaque cours. J’aimerais que ce soit comme ça aux États-Unis. On économiserait beaucoup d’argent si on ne devait pas acheter les livres chaque semestre. Au lieu des livres, les professeurs lisent leurs notes et c’est eux qui ont le rôle des livres. Pour quelqu’un qui ne parle pas très bien le français, ça reste un peu difficile parce qu’il n’y a pas d’autres textes que je peux lire pour mieux comprendre.

C’est vrai qu’il était difficile de m’adapter  à Sciences Po pendant mon premier mois à Toulouse, mais je crois que je comprends mieux le système. Je pense que je pourrai réussir dans cette université ce semestre, je serai une meilleure étudiante grâce à mon expérience ici.

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L’entrée de l’IEP