Quand je suis arrivée à Toulouse je ne m’attendais pas à ce que ma vie quotidienne soit complètement changée en trois semaines. Mon langage corporel a changé dans la façon dont je parle et m’exprime. Je sens que je suis en train de devenir une nouvelle personne. Les différences entre la personne que je suis aux États Unis et la personne que je suis à Toulouse sont petites mais, chaque jour, je remarque quelque chose de différent. Chaque matin, je prends le petit-déjeuner, ce qui est quelque chose que je ne faisais jamais aux États Unis. Cette petite routine a beaucoup changé ma vie quotidienne parce que ça m’oblige à me réveiller plus tôt et me donner plus de temps libre. Cette autonomie simple montre comment la vie comme une étudiante étrangère m’a changée. L’interaction avec mes hôtes, c’est-à-dire comment nous prenons le dîner ou les actions quotidiennes de politesse, ne ressemblent pas à la réalité chez moi. Au début, c’était bizarre de manger ensemble et discuter pendant le dîner. J’ai l’habitude de manger seule ou dans ma chambre. En France les repas existent pour communiquer et partager nos pensées. En général, on marche dans la ville pour trouver un restaurant et après on regarde le menu et on décide quoi manger. L’action de manger est une expérience qui est extrêmement différente des États Unis. En fait, les relations entre la conversation et la nourriture sont vraiment quelque chose de français. Quand on mange, il y a l’atmosphère décontractée où on est en train de se détendre parce que le temps n’est pas mesuré. J’ai dû changer ma mentalité américaine et devenir française. La vie toulousaine semble une vie tranquille mais, en même temps tout le monde a des choses à faire. Pour les étudiants étrangers, Toulouse n’est pas éprouvante mais vivante.
-Samantha Mendoza-Ferguson