-Evelyn Sanchez
Lorsque ma mère, une femme du nord du Mexique, m’a demandé comment était la ville de Toulouse, en espagnol j’ai répondu, « C’est comme un village-ville». La politesse dans la ville est comme celle que nous pratiquons au Mexique. Quand les gens montent dans le bus, ils disent Bonjour », et « Merci. Au revoir » en descendant. De plus, tout est près de tout. La distance la plus longue que j’ai parcourue à pied est de 30 minutes. En dix minutes, je peux trouver un magasin sympathique comme une boucherie, une fromagerie, une pâtisserie, ou une sandwicherie où il y aura un employé très investi dans son métier. Par exemple, le premier jour de mon séjour j’ai décidé d’aller chercher des produits de toilette comme le shampooing, l’après shampooing, la crème de corps, et du savon à la pharmacie. Dès que j’y suis entrée, l’employé s’est approché et m’a demandé si j’avais besoin d’aide. Il a pris environ 10 minutes pour m’expliquer tous les produits disponibles et leur efficacité.
Mais en réalité, je suis venue à Toulouse pour bien profiter de la ville. À Bowdoin, les étudiants sont au centre de la vie sociale, mais à Toulouse tout le monde y participe. Tisséo, le système des transports en commun, facilite les déplacements dans les bars, les boîtes de nuits, les musées, les restaurants, et les cinémas. Tisséo a aussi une application que les gens peuvent utiliser pour connaître l’heure de départ du prochain bus et le meilleur itinéraire. Le métro, qui vient toutes les deux minutes, a deux lignes, la ligne A et la ligne B. Donc, il est presque impossible de se perdre dans cette ville. De la même façon, il serait bien difficile de s’y ennuyer. En particulier, la vie étudiante à Sciences Po m’offre des opportunités pour faire du bénévolat, participer à un sport, et pour assister aux évènements organisés pour les étudiants. Le premier weekend de mon séjour, j’étais étonnée par la vie nocturne des étudiants à la Place St Pierre où la jeunesse profite de la jolie vue de la Garonne et du vin qui n’est pas du tout cher. Le rire et la chaleur des gens se sont réunis avec la tranquillité de la nuit, ce que je n’avais jamais imaginé. Je n’avais jamais pensé que la ville nocturne pourrait être à la fois bruyante et tranquille. Ici, les gens savent vivre une vie en communauté tout en appréciant une ville qui est animée et simple.
Charlotte Daniels
Quel plaisir de vous lire, Evelyn!