Pour moi, la plupart des malentendus possibles que je peux reconnaître arrivent dans la vie académique. Pour les étudiants américains, la manière de se comporter soi-même et avec les professeurs est complètement différente de celle des Français.
Avec les étudiants, l’environnement des cours est vraiment différent qu’aux États-Unis. Par exemple, avoir une conversation avec eux autour de vous pendant que le professeur est en train d’enseigner est-ce tout normal ? Avant que je me sois habituée d’ignorer les conversations comme celles-là, je voulais demander d’être poli et de garder le silence pendant les leçons. Néanmoins, cette demande peut être considérée bizarre, et dans quelques cas, impolis.
Le rapport entre les étudiants et les professeurs est aussi très différent, et on pourrait avoir des malentendus à cause de cela. Une chose très différente est la communication avec les professeurs. Aux États-Unis, je n’hésite pas à envoyer un mail aux professeurs pour les toutes petites questions – une question sur un devoir du syllabus, ou prévenir de mon absence. En France, franchement la seule situation qui exige un mail au professeur est de vous excuser pour être absente ; en plus, vous devez apporter une autorisation de médecin pour la séance prochaine. Grâce à Mme Lebreton, notre professeur de français au Centre Dickinson, j’étais sauvée de plusieurs des malentendus comme cela ; sinon, je ferais beaucoup de faux pas.
En général, le rapport entre les étudiants et les professeurs est plus formel et plus froid qu’aux États-Unis. Bien sûr, on doit respecter les professeurs dans les deux cultures, mais les professeurs en France sont beaucoup moins flexibles et beaucoup moins concernés par la vie des étudiants. En plus, les professeurs fournissent rarement les syllabus ; demander les dates ou faits spécifiques pour les devoirs serait un vrai faux pas.Heureusement, grâce à l’aide de Mme Lebreton et ma guide en français et à l’IEP, Justine, j’ai évité la plupart des malentendus à l’école. Maintenant, l’habitude de contacter un professeur pour les petites questions est une technique du dernier recours pour moi. Je veux savoir si cette habitude va changer quand je retourne à Dickinson !
-Grace McCrocklin