De Carlisle à la Ville Rose

Author: dickinson_france Page 2 of 15

Editorial- Avril 2014

Cher lecteurs,

Le printemps est arrivé de bonne heure à Toulouse et il a fait bon vivre ici en Avril. Le soleil a illuminé la plupart de nos journées! Cependant, les étudiants n’ont pas oublié de travailler car les examens de fin de semestre ont fini par montrer le bout de leurs nez. Les services civiques et stages ont eux aussi rythmé le quotidien de nos étudiants et leur en ont appris plus sur la culture française.

Je vous laisse découvrir ce qu’ils ont à raconter! Bonne lecture et à bientôt pour une nouvelle édition de La Une,

Mika

Le théâtre européen- Sarah Goslin

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Sarah dans “Yvonne, princesse de Bourgogne”

Ce mois de mars, j’ai participé au festival «Universcènes: l’Europe fait son théâtre à Toulouse». Plusieurs compagnies de théâtre y participent pour jouer un spectacle avec des étudiants universitaires. Les pièces de théâtre sont données en plusieurs langues. Cette année les langues étaient: le français, l’espagnol, le basque, l’allemand, l’italien et l’anglais. Cependant, pour la pièce dans laquelle j’ai joué, on comptait sept langues : l’anglais, l’allemand, le français, le polonais, le catalan, l’italien et l’espagnol. Chaque personnage a joué dans une langue différente.

 

La metteur en scène, Kasia Kurzeja, est polonaise et fait partie de la Compagnie Pollen. La pièce que nous avons joué est une pièce polonaise écrite par le dramaturge Witold Gombrowicz, «Yvonne, princesse de Bourgone.» Il s’agit d’un prince qui rencontre une fille, Yvonne, moche et de toute évidence, bête. Il veut l’épouser, contre la volonté de ses parents, le roi et la reine. L’arrivée d’ Yvonne au château entraîne toute une folie dans la famille.

 

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Une expérience théâtrale inoubliable

Le plus intéressant de cette représentation, selon moi, était le fait qu’on a joué la pièce en sept langues différentes. Mes amis et les autres spectateurs, après avoir vu la pièce, m’ont demandé s’il était difficile de jouer quand je ne comprenais pas ce que les autres disaient. La réponse est en générale que non. Bien sûr, nous avons tous lu le texte complet dans nos langues pour comprendre l’ensemble. Nous avons aussi travaillé pendant plusieurs mois pour jouer le spectacle et pendant ce temps on a appris le sens des paroles des autres étudiants pour pouvoir y répondre et réagir de manière appropriée. Le but à la fin était de faire comprendre l’idée générale de la pièce aux spectateurs même s’ils ne connaissaient pas toutes les langues parlées. Je crois qu’on a réussi, bien que il y eût aussi des personnes qui n’ont pas aimé pas la pièce justement parce que ils nepouvaient pas tout comprendre. Cette expérience est vraiment inoubliable.

Voyage à la capitale- Camil Sanchez-Palumbo

Paris était plein d’aventures, du premier soir au dernier jour à Beaubourg. Nous avons passé un bon moment dans la capitale française à flâner dans les rues et aussi à rencontrer des Parisiens (tous les Parisiens n’ont pas l’air méchant, je vous le promets !).Ce que j’ai aimé le plus était de marcher simplement et de trouver de petits chemins cachés. C’est la meilleure façon de s’intégrer, malgré le séjour court que nous avions.

Paris a une culture évidemment différente de celle de Toulouse. À mon avis, Il manque à Paris la chaleur que j’ai trouvée à Toulouse, mais j’étais quand même ravie d’avoir l’occasion de connaître Paris. Ayant vécu dans la grande ville de Chicago toute ma vie, la grandeur de Paris m’a rendu plus à l’aise. Prendre le métro n’était pas mal et le rythme de la ville ne m’a pas gêné, heureusement. Mais nos quatre jours à Paris m’ont suffi—en fait, ils m’ont donné une plus grande appréciation pour Toulouse et la vie superbe que j’ai ici.

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La façade colorée du Centre Pompidou

Les deux projets que j’ai aimés le plus étaient l’excursion au Centre Pompidou et la visite à la Basilique du Sacré-Cœur. À Beaubourg, les nombreuses œuvres m’ont complètement touchée. Quelle richesse d’art ! La visite au musée était vraiment géniale. Montmartre était aussi un endroit très spécial—le lieu parfait pour réfléchir, même s’il y a du monde dans les escaliers. Paris est une ville pleine d’art, de culture et d’histoire, ce qui a été certainement confirmé par notre visite au Centre Pompidou et au Sacré-Cœur. L’esprit de Paris est vif et je l’ai bien sûr apprécié. 

Mon premier voyage à Paris- Marie Draper

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Des dessins à la craie dans les rues parisiennes

Pendant la première semaine de mars, notre groupe de Dickinson a découvert La Ville Lumière, la capitale du pays, la plus grande ville de France : Paris. Notre séjour a marqué ma première fois à Paris et j’avais anticipé que j’aimerais la ville, que toutes les choses que je verrais me frapperaient et que je dirais enfin, oui, ceci, c’est Paris ! En fait, je n’ai jamais imaginé que j’aurais pu être aussi heureuse à Paris. Tous les bâtiments sont construits en pierre blanche et sont ornés de balcons en fer forgé noir (comme toutes les autres villes françaises sauf Toulouse). Tous les boulevards sont grands mais ils étaient pleins de monde – de touristes, pas de Parisiens. Et la Tour Eiffel ! Elle n’est pas du tout attrayante pendant la journée – c’est comme un monstre de fer qui contraste vraiment avec les maisons qui ne n’atteignent pas plus de six étages. De plus, quand on regarde la ville d’un grand bâtiment, on voit des nuages de pollution. Il n’existe rien comme Paris pour me faire apprécier ma vie à Toulouse !

Même si, en général, mes impressions de la ville m’ont frappée plus négativement que positivement, Paris, bien sûr, est quand même la ville qui contient le plus d’attractions touristiques en France. Pendant la petite promenade en bateau le long de la Seine, nous avons vu les bâtiments dont tout le monde connaît les noms : le Musée d’Orsay, Notre Dame, le Louvre, la Place de la Concorde, l’Hôtel de Ville et la Tour Eiffel. Un matin, je suis montée sur les tours de Notre Dame pour voir la ville et ses gargouilles grimaçantes – chacune a plus de huit cent ans ! Ce que j’ai aimé le plus de Paris était l’histoire. Les rois de France habitaient au Louvre jusqu’au dix-septième siècle et les deux cent années suivantes à Versailles. Marie Antoinette, la reine condamnée, s’est échappée de Versailles via une petite porte que nous avons vu quand nous étions au château. Sa fuite a eu lieu il y a deux cent ans ! Même la Tour Eiffel existe depuis plus de cent ans et le tombe du soldat inconnu à l’Arc de Triomphe qui commémore les luttes de la Seconde Guerre Mondiale existe depuis un demi-siècle. J’aime beaucoup habiter à Toulouse mais en voyant les monuments et bâtiments historiques qui se trouvent à Paris, je peux mettre mieux en contexte la culture française que je vois tous les jours à Toulouse grâce à l’histoire qui y est mise en valeur à Paris. Je remercie vraiment le Centre Dickinson de nous y avoir amenés !

 

 

Paris- Stephanie Orsini

Le groupe de printemps de Dickinson en France est allé en train à Paris le 5 mars. Nous sommes arrivés l’après-midi à la Gare Montparnasse. La plupart des étudiants était déjà allée à Paris, mais nous étions tous très contents de visiter cette ville très belle. Les trois visites que j’ai aimées les plus étaient : le tour en bateau sur la Seine, Versailles, et Notre Dame.

Le groupe a fait un tour en bateau sur la Seine, pas trop long après que nous sommes arrivés à Paris. C’était tellement amusant! Nous étions tous assis sur le haut du bateau qui était ouvert. Nous avons vu beaucoup de différents monuments pendant cette croisière : Notre Dame, Le Louvre, le Musée D’Orsay, et la Tour Effel. Ce tour en bateau a eu lieu pendant le coucher de soleil et nous avons passé la Tour Effel pendant qu’elle s’allumait. Nous avions tellement froids quand le tour s’est terminé, mais nous nous sommes réchauffés en marchant et pendant le repas du soir.

Le lendemain, beaucoup de membres du groupe sont allés au palais de Versailles. Le palais de Versailles a été crée par Louis XIV et pour arriver au palais, nous avons pris le RER de Paris. C’était un jour magnifique avec du beau temps ! Grâce au passe musée que Dickinson College nous a offert, nous sommes rentrés dans le palais gratuitement. Le palais principal est vraiment grand et comprend deux étages très longs. La pièce que j’ai aimée le plus était la salle des glaces qui avait des miroirs partout. Après avoir marché dans tout le palais de Louis XIV, nous avons marché dans le jardin et nous sommes allés visiter le petit palais de Marie-Antoinette. Nous sommes partis de Versailles l’après-midi et nous étions complètement épuisés. Mon troisième endroit préféré pendant notre séjour à Paris était Notre-Dame. C’est vraiment une cathédrale magnifique ! J’y suis allée avec Michaela, Bridget, et Marie Draper. Nous avons attendu dans une queue très longue, mais ça valait la peine d’attendre ! La vue du haut des tours est vraiment formidable ! Nous avons pu voir tout Paris. Après être montées en haut des tours, nous sommes redescendues et nous sommes entrées dans la cathédrale. Elle était vraiment jolie et tranquille ! La messe venait juste de finir, alors tout le monde quittait l’église, silencieux.

Paris était vraiment un voyage très agréable avec le groupe de Dickinson au printemps.

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Editorial Mars 2014

Chers lecteurs,

Elle est certes un peu en retard, mais l’édition de mars de La Une est enfin là! Qu’a-t-il donc bien pu arriver à nos élèves en cette fin d’hiver? Je vous laisse le découvrir!

Bonne lecture et à très vite!

Mika

“Salut les bitches!”- Renata Leo

« Salut les bitches ! »

Presque chaque statut sur le Facebook du Foyer d’Anglais commence de la même manière, avec cette même phrase aimable.

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L’entrée du Foyer d’Anglais

A l’Université du Mirail, plusieurs départements ont un « foyer » où les étudiants de ce département peuvent passer du temps et (dans les foyers pour les langues étrangères) pratiquer une langue. Le premier jour ou je suis allée au Mirail, l’étudiant français qui vit au Centre Dickinson et étudiant en master dans le département d’Anglais, Mika, m’a montré le Foyer d’Anglais.

« Quelle chouette espace ! » ai-je pensé, en voyant les lapins qui étaient suspendus au plafond et en prenant un morceau de sucre dans un des crânes sur le comptoir.

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Un lapin vert suspendu au plafond?

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Un bol à sucre en forme de crâne

Dans le Foyer Anglais, les étudiants peuvent aussi acheter une variété de boissons et de bonbons différents – j’aime particulièrement cet aspect de mon travail parce que la vente me manque. Je suis sûre que beaucoup d’étudiants et professeurs à Dickinson m’avaient vu derrière le comptoir du Devil’s Den, la supérette de Dickinson. J’aime bien servir les gens et échanger des civilités. Mais ce n’est pas la seule partie de mon travail. Tous les bénévoles qui travaillent au foyer sont très sympas et aiment parler ensemble. Quelques bénévoles préfèrent parler en français et quelques autres en anglais. Les étudiants que je sers me demandent d’où je viens et ils pratiquent leur anglais avec moi. J’ai rencontré des gens de toute l’Europe, d’Afrique, d’Australie, d’Amérique centrale – de partout !

J’apprécie bien mon bénévolat au foyer anglais et j’espère me faire des amis pendant le temps que je suis là.  

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Marine et Nora, deux bénévoles toujours de bonne humeur

 

Excursion dans les Pyrénées le 25-26 janvier – Ina Enatsu

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Tout le monde fait la cuisine!

Les étudiants de ce semestre et du semestre dernier sont arrivés en bus à Estarvielle avant midi le 25 janvier. C’est un village assez petit avec uniquement 35 résidents. Le paysage était à couper le souffle avec les Pyrénées autour de ce village. Nous étions au milieu des Pyrénées, des montagnes situées entre l’Espagne et la France.

 

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Le lac de Génos à Loudanvielle

À Estarvielle, nous avons fait la cuisine ensemble : la Garbure et le dessert. Après le déjeuner, nous avons marché autour d’un lac artificiel qui a été construit pour attirer les touristes pendant l’été. Ensuite, nous avons visité un magasin privé de confitures et avons fait de la confiture de myrtilles. Pour la fabriquer, il faut mettre  60 % de myrtilles et 40 % de sucre. Bien entendu, j’ai acheté de la confiture qui contenait 80% de framboises, et je voulais la goûter tout de suite. Avant le dîner, nous avons parlé au coin du feu- le premier jour était fantastique.

 

Le deuxième jour, on a fait des raquettes et on est monté dans les Pyrénées. C’était dur, mais vraiment cool. On a fait un pique-nique au lac et on a visité une fromagerie. J’adore les fromages de ce berger, et j’ai partagé le fromage de brebis que j’avais acheté (la tomme de brebis), mon préféré, avec mes hôtes. Il y avait des fromages de vache, de brebis et de chèvre. Il y avait aussi le Brédia, une fromage fabriqué à partir de lait de brebis, mais qui forme une pâte plus molle. Ce goût est différent de celui de la tomme de Brebis, bien qu’ils utilisent le même lait. La saveur change aussi suivant la saison, car la nourriture  des animaux et les herbes dans les pâturages varient. L’excursion était intéressante et j’ai bien aimé cette visite pour en apprendre plus sur la vie dans les montagnes.

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Quelle belle randonnée!

Le Nouvel An Chinois- Xi Chen

Le Nouvel An chinois est la fête la plus importante en Chine, qui se base sur le calendrier lunaire. Pendant le Nouvel An chinois, toute la famille se rassemble. Nettoyer la maison est la première chose que nous faisons pour préparer le Nouvel An chinois, c’est-à-dire enlever toutes les mauvaises choses pour accueillir une meilleure année. Ensuite, nous collons une banderole sur la porte d’entrée pour la fête du printemps, sur laquelle sont écrits des mots heureux écrits en Chinois. Le jour avant de commencer, toute la famille se rassemble pour dîner, comme pour « Thanksgiving » aux États-Unis. A minuit, nous faisons claquer des pétards pour célébrer le commencement du Nouvel An. Puis, le premier jour du Nouvel An, les parents rendent visite aux aînés avec leurs enfants. Après avoir souhaité la bonne année aux aînés, les enfants qui n’ont pas encore commencé à travailler reçoivent une enveloppe rouge, qui contient de l’argent, représentant de bonnes bénédictions. Manger les raviolis est aussi une tradition importante.

Je suis arrivée aux États-Unis à l’âge de seize ans et je n’ai pas célébré le Nouvel An chinois avec ma famille depuis longtemps. Cependant, je l’ai fêté avec mes amis chinois très simplement à Dickinson. Cette année, je ne savais pas ce que je voudrais faire, mais j’ai rencontré une fille chinoise à l’IAE, et j’ai été invitée à aller à la fête de ses amis qui sont des étudiants de l’UT1. Dans la tradition chinoise, il y a douze animaux qui représentent les douze branches terrestres et qui sont employés pour symboliser l’année où une personne est née. 2014 est l’année du cheval. La soirée avant le Nouvel An, le 31 janvier, nous avons cuisiné un dîner somptueux ensemble, et nous avons regardé l’émission chinoise traditionnelle du Nouvel An. Il y avait dix étudiants et c’était une fête très sympathique et animée. En Chine, le Nouvel An est célébré pendant sept jours. Ina et moi avons dîné dans un restaurant chinois pour fêter cet événement ensemble. C’était une expérience spéciale de passer cette fête en France, et ça m’a vraiment bien amusé.

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Cette année est l’année du cheval

Le premier mois à IEP – Bridget Stockmal

C’est la fin du mois de février et j’ai maintenant fini mon premier mois de cours dans mon université française : l’Institut d’Études Politiques  de Toulouse (IEP). Quand je suis arrivée, c’était difficile de croire que je serais capable de finir une semaine de cours et encore moins un mois ! Je dois être honnête, m’adapter au système universitaire français a été un défi. Les cours sont différents, les professeurs sont différents, et les devoirs aussi– c’était vraiment trop. J’ai eu un vrai choc culturel.

La première chose que j’ai remarquée à Sciences Po (le nom officieux de l’université), c’était le campus, ou plutôt l’absence de campus. On voit des bâtiments beaux et anciens partout à Toulouse, donc je m’attendais à ce que les bâtiments universitaires soient similaires. Pourtant, ce n’est pas le cas. Le campus ne comprend qu’un bâtiment gris et un peu usé. Cette surprise n’était pas grave, cependant, parce que cela a créé moins d’occasions de me perdre entre les cours !

Pourtant, ce ne sont pas les bâtiments qui sont l’aspect le plus signifiant d’une université – ce sont les cours et les professeurs. En France, les cours sont, en général, plus longs que les cours américains. Il est typique qu’un cours dure trois ou même quatre heures (je suis très contente que les cours de quatre heures n’existent pas à Sciences Po). Si les cours étaient en anglais, je crois qu’une durée de trois heures ne serait pas trop, mais en français, la compréhension devient un peu difficile. De plus, je trouve très intéressant le fait que les étudiants ne doivent pas acheter de livres pour chaque cours. J’aimerais que ce soit comme ça aux États-Unis. On économiserait beaucoup d’argent si on ne devait pas acheter les livres chaque semestre. Au lieu des livres, les professeurs lisent leurs notes et c’est eux qui ont le rôle des livres. Pour quelqu’un qui ne parle pas très bien le français, ça reste un peu difficile parce qu’il n’y a pas d’autres textes que je peux lire pour mieux comprendre.

C’est vrai qu’il était difficile de m’adapter  à Sciences Po pendant mon premier mois à Toulouse, mais je crois que je comprends mieux le système. Je pense que je pourrai réussir dans cette université ce semestre, je serai une meilleure étudiante grâce à mon expérience ici.

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L’entrée de l’IEP

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