De Carlisle à la Ville Rose

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Orientation au Mirail- Michaela Donohue

Pendant notre première semaine en France, les sept étudiants de printemps qui suivent des cours au Mirail, avons eu notre première rencontre avec l’université. L’université est certainement très différente de Dickinson, mais je suis ravie d’avoir l’occasion de suivre des cours dans une université française. La première chose que j’ai remarquée, c’était que l’université est plus grande que Dickinson. Alors que Dickinson a seulement une poignée de bâtiments académiques, le Mirail a plus de 20 bâtiments où vous pouvez avoir un cours dans de nombreux amphithéâtres que vous ne trouveriez pas à Carlisle. La deuxième chose que j’ai remarquée était l’architecture de l’université. Contrairement aux anciens bâtiments en pierre et aux espaces verts de Dickinson, le campus du Mirail a de longs couloirs extérieurs et des bâtiments en briques qui ont été décorés avec des graffitis. Nous avons tous été surpris quand nous avons vu les toilettes turques, qu’on ne verrait pas à Dickinson. Heureusement, il y a aussi des toilettes normales à l’intérieur.

Commencer dans une nouvelle école est toujours stressant, et je pense que notre première visite de l’université était un peu intimidante. Je pensais que je ne serais jamais capable d’y trouver mon chemin. Cependant, après que Mika (notre guide pour la journée / tuteur pour le semestre) nous a divisés en deux équipes pour une chasse au trésor dans l’université, je me suis rendue compte que, après quelques jours, mes amis et moi  arriverions à nous débrouiller. Malgré la dernière place de mon équipe, nous avons trouvé chaque point de repère sans trop de difficultés. Même s’il y a beaucoup de différences entre le Mirail et Dickinson, je crois que nous allons tous bien nous faire à notre nouvelle université.

 

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Marie D et Marie K devant la bibliothèque centrale

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Michaela et Marie D devant le foyer d’anglais

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Marie K et Marie D devant les emplois du temps

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Michaela et Marie K devant la médecine préventive

 

Au revoir la France- Katherine Swantak

Si quelqu’un venait s’approcher de moi avec des hésitations pour étudier à l’étranger, je lui dirais ceci: Fais-le. Fais-le dès maintenant, pendant que tu es jeune et assez vulnérable pour être touché par l’expérience. Toulouse m’a beaucoup appris tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle de classe. Étudier à l’Université de Toulouse II – Le Mirail est une expérience complètement différente pour nous, étudiants de Dickinson. Avec des milliers d’étudiants et des conférences avec des centaines de personnes, c’était intéressant de voir comment fonctionnent les autres universités. Mais nous avons grandi en tant que personnes à l’extérieur de la salle de classe aussi. Aller à Paris était un rêve! Tout le monde doit y aller au moins une fois. J’ai aussi fait une partie du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle à pieds avec mes amis. C’était probablement un des défis les plus difficiles et physiques que j’ai rencontré dans ma vie, mais cette expérience m’a appris que je pouvais tout faire si j’y mettais mon esprit à 100%. Dans l’ensemble, au cours de mon séjour à Toulouse, j’ai essayé de nouvelles choses et suis sortie de ma zone de confort. C’est comme cela qu’on change pour le mieux.

-Katherine Hon Swantak

Les Sœurs Fatales- Jeremy Lupowitz

 

Pour mon service civique du semestre, j’ai travaillé comme metteur en scène avec les Sœurs Fatales, une troupe de théâtre française de l’Université de Toulouse – le Mirail qui joue en anglais. Après plusieurs répétitions, j’ai choisi 10 acteurs pour jouer dans la pièce de théâtre que j’ai choisie : The Brothers Grimm Spectaculathon, écrite par Don Zolidis. J’ai fait des répétitions avec ce groupe chaque mardi de 18h à 21h. Pendant ces répétitions, nous avons préparé une lecture publique de la pièce au centre Dickinson en janvier, et une performance plus officielle aura lieu en mars (festival Universcènes qui regroupe toutes les troupes de théâtre universitaire en langue étrangère à UTM).
Travailler avec les Sœurs Fatales était une très bonne expérience. J’ai eu l’opportunité de partager ma connaissance de la langue anglaise et du théâtre. De plus, ce travail m’a donné un groupe d’amis français à qui je pouvais parler en français. Ces dix acteurs sont devenus mes amis les plus proches à Toulouse.
Je n’arrive pas à décrire la fierté que j’ai ressentie  après la lecture de la pièce. Il me semble que tout le monde est venu. Parmi les spectateurs il y avait quelques étudiants de Dickinson en France, les autres membres des Sœurs Fatales, mes hôtes, une prof d’anglais du Mirail, un metteur en scène local, et la directrice du programme, Madame Sylvie Toux. En voyant la salle de cours pleine de gens qui étaient venus pour nous supporter, je me suis senti très fier. C’était une expérience incroyable, et tout ça grâce à mon service civique.

 

-Jeremy

 

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Photo de groupe des Sœurs Fatales
De gauche à droite:
en haut: Manon, Sam, Jean-Etienne, Paul, Jeremy, Rocio, Manon
en bas: Maël, Jon, Mika, Sophie

Editorial- Janvier 2014

Chers lecteurs,

Le mois de janvier touche à sa fin et il a été plutôt intense à vrai dire. Il a commencé par le début des examens de fin de premier semestre, puis a continué avec le chassé-croisé annuel des étudiants du semestre d’automne et de ceux du semestre de printemps. Ce mois s’est terminé par une belle excursion dans les Pyrénées: que d’aventures!

Je vous propose donc une vue d’ensemble de ce premier mois de 2014 à la manière d’une chronologie que l’on pourrait trouver dans un livre d’histoire. Attention, décollage imminent!

6 Janvier : Alors que les élèves du premier semestre finissent de réviser  leurs  partiels, le centre Dickinson en France rouvre ses portes. Toute l’équipe est d’attaque pour commencer cette nouvelle année.

8 Janvier : Les étudiants du second semestre arrivent à Toulouse. Entre bonheur et appréhension, ils ne savent pas encore ce que la ville rose leur réserve. Ils découvriront le centre Dickinson le lendemain, le 9 janvier.

10-18 Janvier : Les étudiants du semestre d’automne s’en vont au compte-gouttes. Au revoir Christopher, Kelsey, Sam, Caroline, Jeremy, Anya, Isaac, Alex, Emily, Marlo et Katherine, nous vous souhaitons plein de bonnes choses et bonne chance pour la suite.

13 Janvier : Rentrée de Xi Chen à l’IAE, c’est donc la première à se lancer dans le bain et à suivre des cours en université française. Bon courage!

16 Janvier : Lecture de poésie au centre Dickinson avec pour invités Rachel Blau-Duplessis, Elizabeth Willis, Abigail Lang et Jean-Paul Auxeméry.

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Lecture de poésie au centre Dickinson, 16 Janvier 2014

20 Janvier : Rentrée des étudiants à l’UTM et à l’IEP, le semestre a officiellement commencé!

25-26 Janvier : Après ce démarrage sur les chapeaux de roues, les étudiants partent en weekend dans les Pyrénées, à Estarvielle. Au programme: promenades, préparation de la Garbure (recette traditionnelle de la région), visite d’une fabrique artisanale de confiture, randonnée en raquettes et visite d’une fromagerie. Que de nouvelles expériences pour eux!

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Randonnée en raquettes

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Préparation de la garbure

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Visite de la fabrique artisanale de confiture

 

Les restaurants toulousains- Krysten Peck

Je suis en France depuis quatre mois. On est presque à la fin du semestre, donc, il est normale de faire un pèlerinage sur les lieux du passé. En fin de compte, la nourriture et la conversation jouent des rôles impertinents depuis mon séjour ici à Toulouse. Satisfaisez vos papilles gustatives avec mes recommandations de restaurants de tous types dans la ville rose.  Attention ! La plupart de ces restaurants sont très populaires chez les Toulousains ;, donc arrivez à l’heure ou prévoyez en conséquence.

 

Le meilleur restaurant libanais : O’SAJ

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Ce restaurant est un des préférés des végétariens. La carte offre des plats avec épinard, houmous et aubergine. Le salon du restaurant est très petit mais l’atmosphère est calme et la famille du restaurateur est très amusante.

 

Le meilleur burger : L’Atelier du Burger

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Pour une envie irrésistible de cuisine américaine, burger et frites, allez-y ! Je ne mange pas de bœuf, mais en tout cas, leur Atelier Caesar avec poulet (bio!) est superbe. En fait, ce burger  me manque à un à tel point que le chef m’a dit que la prochaine fois, il faudrait que j’essaie un autre burger. Ajoutez un peu de moutarde de Dijon!

 

La meilleure crêpe :

Rue Saint-Rome

J’accepte fièrement mon titre de « la dame des crêpes ». Pendant ma première semaine à Toulouse, j’ai essayé environ de huit crêperies et je continue à manger dans celle ci. Un vieux couple organise ce stand dans une rue occupée où il vous offre votre crèpe ordinaire avec toutes les saveurs pour deux euros.

 

La meilleure entrecôte : L’Entrecôte

15 Boulevard de Strasbourg

Vous ne dites presque jamais non pour une entrêcote. Ce restaurant au centre-ville offre seulement un plat sur leur carte : steak et frites.  Avec un panneau jaune et très animé, vous ne pouvez pas manquer le restaurant. N’oubliez pas les profiteroles en dessert !

 

 

Le meilleur thé aux perles (bubble tea) : Cafe Den

Centre Commercial Saint Georges—rue du Rempart

À ma connaissance, le seul café à Toulouse qui sert du bubble tea. À l’intérieur de l’Espace Saint George, ce café offre une variété de saveurs du gingembre (mon préféré!) au melon d’Espagne.

 

Et voilà ! Bon appétit !

Marché de Noël- Sarah Goslin

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Les allées du marché de Noël

Aux États-Unis, comme on  célèbre la fête de Thanksgiving en novembre avant Noël, le « chaos » de Noël commence tôt, dès la fin du mois d’octobre.  J’ai remarqué qu’en France la situation était différente.  Noël commence avec l’ouverture du Marché de Noël.  Cette année, cela a tombé le dernier week-end de novembre.  Le marché est situé en face de l’hôtel de ville sur la place de Capitole avec 116 petits étals blancs.  On trouve des bonnes spécialités régionales comme du foie gras, des sandwichs de canard, de l’aligot et du vin chaud.  Comme artisanat, il y a de tout : des sacs brodés, de la maroquinerie,  des bijoux, des écharpes, des gants.  Il est facile de faire tous ses achats de Noël dans un même lieu.

 

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Le père Noël lumineux du marché

               L’ouverture du marché de Noël coïncide avec les premières illuminations de la ville de Toulouse pour Noël.  Mes amis et moi avons décidé d’aller en centre-ville pour profiter de cettegrande expérience.   Quand nous sommes arrivées, il était nuit déjà mais rien n’était encore illuminé.  Au marché, nous avons entendu une annonce tous les cinq minutes qui répétaient que les illuminations seraient prêtes dans « quelques instants. »  Pendant ces « quelques instants » qui en réalité étaient trente minutes, nous nous sommes promeneés dans le marché.  Nous avons mangé tout ce que le marché nous a offert : notre première bouchée d’aligot, des bretzels allemands, des sandwichs au canard, et des churros.  Quand nous étions toustes repues, chacune a pris un verre du vin chaud.  Nous buvions à côté du Père Noël, couvert de lumières rouge, quand d’un coup il a commencé à luire.  Les lumières blanches se sont mise à briller.  La foule a applaudi.  Noël était parti

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Kathleen, Meri et Sarah au Marché de Noël

Editorial- Décembre 2013

Chers lecteurs,

Le premier semestre s’achève déjà et les étudiants vont enfin pouvoir oublier les cours pendant deux semaines et partir en vacances. Mais attention, les examens les attendent au tournant à la rentrée! Les étudiants continuent de vous raconter les histoires de leurs aventures toulousaines.

Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d’année,

Mika

Le Grand Pèlerinage- Kathleen Lange

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Pendant les vacances de Toussaint, je voulais faire une partie des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, un célèbre pèlerinage célèbre qui se termine à Saint Jacques de Compostelle en Espagne. Après avoir parlé avec mes hôtes, j’ai décidé d’entreprendre la partie Cahors – Moissac, partie qu’ils ont faite pendant l’été. Kelsey, Meri, Katherine, Sam et Jeremy étaient aussi intéressés par cette aventure, heureusement pour moi car mes parents m’avait interdit d’y aller toute seule. Nous nous sommes donc préparés pour notre petit grand voyage.
Le samedi matin, nous avons pris le train qui arrivait très tôt à Cahors. Comme nous ne voulions pas prendre notre petit déjeuner à cinq heures du matin, nous avons choisi de trouver une boulangerie en arrivant.  Ce fut notre premier obstacle : pas de boulangerie ouverte si tôt le matin. Nous en avons finalement trouvé une et ainsi nous étions prêts à débuter la randonnée. Bien que mes hôtes nous aient prévenus de la difficulté de la première montée, elle fut la grande épreuve du jour, à huit heures du matin,. Les deux premiers jours, nous avons fait environ 23 kilomètres, puis 25 le troisième (ou 27, les guides ne sont pas d’accord sur la distance).

Chaque soir nous avons dormi dans des endroits différents et dans les villages différents. Le samedi soir, à Lascabannes, un tout petit village entouré par des champs et des petites ferme

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s. Nous sommes restés  avec une dame qui nous a accueillis avec trois autres pèlerins. Le dimanche soir, nous sommes allés à Lauzerte, une ville médiévale qui est située en haut d’une assez grande colline (une vraie montagne à la fin de la journée). Là nous avons dormi dans un dortoir pour les pèlerins, où nous avons retrouvé les mêmes marcheurs que le premier soir. Notre dernier jour, l’ancien monastère de Moissac « le Carmel » nous a hébergés, et nous avons dîné avec des familles françaises qui nous ont décrit leurs villes, et nous ont posé des questions sur les nôtres.

Pendant la marche on s’est vite rendu compte qu’« une partie assez plate » pour les Français, n’est pas en réalité très plate.  Cependant la randonnée a été un bon défit pour nous, particulièrement pour ceux parmi nous qui n’en avaient jamais fait. Nous sommes tous d’accord que la meilleure partie de notre petit pèlerinage a été les rencontres et la camaraderie vécue entre nous et les autres marcheurs mais aussi les conversations qu’on a eues avec eux chaque soir, à la fin de longues journées de marche. J’espère que le semestre prochain nous pourrons en continuer ce pèlerinage et en effectuer une autre partie!

 

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Une Action de Grâce- Christopher Brokus

Since coming to France over three months ago, I haven’t missed much from life back in the United States. But this week I find myself thinking often about America, and about the regular cycle of American life I’m forsaking to study here for the semester.

 

Today is Thanksgiving, that glory of gluttony, that triumph of the turkey. And nothing evokes community, conversation, and grace quite like that holiday we celebrate every fourth Thursday of November. How do I reconcile this landmark of my calendar living in a country, inside a culture, that doesn’t recognize this holy day of obligation?

 

To replace Thanksgiving this year, I’ve sought to recreate the holiday piecemeal, through a convergence of French and of American. In the English classes I give at the Mirail, I watched French students’ eyes bulge as I listed the litany of dishes we serve at the Meal; together we watched A Charlie Brown Thanksgiving special. I competed in the American Embassy’s Thankgiving cook-off, teaching a Toulouse chef that yes, fresh cranberries are edible and that, yes, pumpkins can be transformed into a dessert.

 

But the most meaningful event this week has been the Thanksgiving Dinner I prepared for my gracious hosts. Together we gorged on turkey, caramelized sweet potatoes with marshmallows, cranberry sauce, baguette stuffing, pumpkin pie, and two bottles of French wine. In the candle light of the table we talked for hours, about American traditions and particularities across France. I learned about French dining customs as my hosts discovered a taste of American gastronomy.

 

These moments remind me that we can, and must, retain our identity as we breach new environments. But in affirming our own selves, we invite those around us to learn—and to learn from them. We can absorb and evolve without dropping who we have always been. And for that, I’m thankful.

 

Une Action de Grâce- Christopher Brokus

Depuis mon arrivée en France en août, la vie américaine ne me manque pas trop mais, cette semaine, je me sens dépaysé, je pense beaucoup à ma place en Amérique que je délaisse pour être étudiant à Toulouse.

 

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Aujourd’hui, c’est Thanksgiving : la gloire de la gourmandise, le triomphe du tryptophane. Aucun jour de l’année n’évoque les idées de communauté, de conversation et de grâces autant que cette fête du quatrième jeudi de novembre. Mais comment commémorer ce jalon de mon calendrier dans un pays, à l’intérieur d’une culture, qui ne reconnaît pas Thanksgiving?

 

Pour remplacer Thanksgiving cette année, j’ai cherché à recréer la fête petit à petit, par une convergence du français et de

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l’américain. Dans les cours d’anglais que j’enseigne au Mirail, j’ai été le témoin d’expressions étonnées de la part des étudiants Français quand je leur ai expliqué la litanie des plats traditionnels; nous avons regardé le classique A Charlie Brown Thanksgiving ensemble. J’ai aussi participé à un concours de cuisine Thanksgiving, organisé par le consulat américain, où il a fallu convaincre un chef français que, oui, les airelles sont comestibles et que  , oui, le potiron peut faire partie d’un dessert.

 

Mais le moment le plus précieux cette semaine a été le festin de Thanksgiving que j’ai préparé pour mes hôtes bienveillants. Nous nous sommes gavés de dinde, de patates douces caramélisées avec des chamallows, d’une compote aux airelles-figues, d’une farce de pain, d’une tarte au potiron, et de deux bouteilles de vin français. J’ai appris les coutumes françaises liées au dîner et en même temps mes hôtes ont découvert la gastronomie américaine.

Ces expériences me font penser à mon identité, et au fait qu’on ne doit pas changer les bases de sa personnalité en perçant dans de nouveaux environnements.  En nous affirmant, nous invitons les personnes qui nous entourent à en apprendre plus sur nous, et sur eux-mêmes aussi. Nous pouvons assimiler et évoluer sans oublier qui nous sommes. Pour cette prise de conscience, je suis reconnaissant.

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